
De nombreux pays dans le monde, à commencer par le Liban, mais aussi des pays arabes et musulmans, ont salué le plan de paix dévoilé lundi par le président américain Donald Trump pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza.
Mardi matin, le président libanais, Joseph Aoun, ainsi que le Premier ministre, Nawaf Salam, ont accueilli favorablement le plan, qui «consacre», selon M. Salam, «le droit des Palestiniens à un État et rejette l’annexion de la Cisjordanie».
L'Autorité palestinienne a mis en avant les «efforts sincères et déterminés» de Donald Trump, selon un communiqué, et dit «accorder sa confiance en sa capacité à trouver un chemin vers la paix». En revanche, le mouvement islamiste Jihad islamique a dénoncé «une recette pour la poursuite de l'agression contre le peuple palestinien», dans un communiqué.
L'Égypte, la Jordanie, l'Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis, la Turquie, l'Indonésie et le Pakistan ont dit, dans un communiqué commun, saluer «le rôle du président américain et ses efforts sincères visant à mettre fin à la guerre à Gaza».
Ils ont affirmé «leur volonté de s'engager de manière positive et constructive avec les États-Unis et les parties prenantes afin de finaliser l'accord et d'assurer sa mise en œuvre».
Pour sa part, le sénateur américain, Lindsey Graham, a exprimé le souhait «ardent» que «le Hamas acceptera la proposition du président Trump visant à mettre fin au conflit à Gaza, laquelle prévoit notamment la libération de tous les otages».
«Quant à un nouveau Moyen-Orient qui embrasserait la normalisation entre Israël et la région, j’espère également que ce jour viendra. Toutefois, il est impossible que le Moyen-Orient soit normalisé tant que le Hezbollah ne sera pas écarté. Un Moyen-Orient avec le Hezbollah ne peut être normal, car le Hezbollah est un groupe terroriste religieux et fanatique, responsable de la mort de ressortissants américains et voué à la destruction d’Israël», a-t-il déclaré dans une publication sur X.
Enfin, il s’est adressé à «la région» par ces termes: «Si vous voulez la normalisation, désarmez le Hezbollah d’une manière ou d’une autre».
Le président français Emmanuel Macron, lui aussi, salué «l'engagement» de Donald Trump «pour mettre fin à la guerre à Gaza et obtenir la libération de tous les otages».
«Je souhaite qu'Israël s'engage résolument sur cette base. Le Hamas n'a pas d'autre choix que de libérer immédiatement tous les otages et suivre ce plan», a-t-il écrit sur X.
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, fervent critique de l'offensive israélienne à Gaza, a salué le plan: «Il est temps que la violence cesse, que tous les otages soient immédiatement libérés et qu'un accès à l'aide humanitaire soit donné à la population civile.»
Le président du Conseil de l'Union européenne, Antonio Costa, a exhorté toutes les parties à «saisir ce moment pour donner une véritable chance à la paix».
Pour sa part, le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a appelé à ne pas «gâcher» une occasion de mettre fin à la guerre: «J'exhorte tous ceux qui peuvent influencer le Hamas à le faire dès maintenant».
Le gouvernement italien de Giorgia Meloni a évoqué un «projet ambitieux» et a exhorté «toutes les parties à saisir cette opportunité et à accepter le plan».
Hors de l'Union européenne, le Premier ministre britannique Keir Starmer dit dans un communiqué «soutenir fermement (les) efforts (de M. Trump) pour mettre fin aux combats, libérer les otages et garantir la fourniture d'une aide humanitaire d'urgence à la population de Gaza. C'est notre priorité absolue et cela doit se faire immédiatement».
L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, pressenti pour jouer un rôle majeur au sein d'un comité supervisant la transition à Gaza, a salué un plan «audacieux et intelligent». Ce plan «nous offre la meilleure chance de mettre fin à deux années de guerre», a déclaré Tony Blair dans un communiqué.
Le responsable des affaires humanitaires de l'ONU Tom Fletcher a estimé sur X que ce plan ouvrait «de nouvelles possibilités» pour livrer l'aide nécessaire dans le territoire palestinien: «Nous sommes prêts et avons hâte de travailler - sur le plan pratique comme sur le principe - pour saisir cette opportunité de paix».
AFP
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