
Meryl Streep a subjugué la Fashion Week de Milan en ressuscitant Miranda Priestly, personnage culte du film Le Diable s’habille en Prada, lors du défilé Dolce & Gabbana. En compagnie de Stanley Tucci, l’actrice a offert un avant-goût du très attendu second opus, prévu pour 2026.
Le 27 septembre 2025, la Fashion Week de Milan a basculé dans la fiction. Ce soir-là, le défilé Dolce & Gabbana a vu surgir, en pleine lumière et au premier rang, un duo que personne n’attendait: Meryl Streep, métamorphosée en Miranda Priestly, et Stanley Tucci, fidèle à son rôle de Nigel, l’assistant indéfectible. Parée de lunettes noires, d’un trench crème vinyle aux accents animaliers, et d’une coupe impeccable, l’actrice a immédiatement attiré tous les regards. Cette apparition n’était pas un simple clin d’œil, mais bien le tournage d’une scène officielle pour Le Diable s’habille en Prada 2, dont la sortie mondiale est programmée pour mai 2026. Devant les projecteurs, face à une assemblée stupéfaite de journalistes, influenceurs et figures de la mode, la frontière entre réalité et fiction s’est évaporée le temps d’une séquence aussi inattendue que spectaculaire. À ce jour, la production n’a pas encore confirmé si cette scène tournée à Milan sera retenue dans le montage final du film, mais les images ont déjà fait le tour du monde.
Le public présent ce soir-là a assisté à un double événement: la révélation d’une collection flamboyante signée Dolce & Gabbana, et le retour saisissant de Miranda Priestly, incarnation redoutée de l’univers de la mode. Fidèle à son personnage, Meryl Streep a retrouvé la posture glacée et le regard perçant qui ont fait de Miranda une légende du cinéma contemporain. Chaque geste, chaque sourire esquissé rappelait le personnage devenu culte depuis la sortie du premier film en 2006. La prestation de Streep, oscillant entre ironie et élégance, a immédiatement déclenché une vague d’enthousiasme sur les réseaux sociaux, où les vidéos de l’événement ont circulé en boucle.
Miranda croise Anna Wintour
Le sommet de la soirée a pourtant eu lieu hors podium, dans un de ces moments qui font basculer la réalité. Anna Wintour, ex-directrice de Vogue US – figure tutélaire du journal et muse officieuse du personnage de Miranda Priestly –, était, elle aussi, au premier rang. Les deux femmes se sont retrouvées face à face, l’une dans la fiction, l’autre dans la réalité, le temps d’une poignée de main et d’un échange de sourires capturés par une nuée de photographes. Cette scène, presque irréelle, a immédiatement fait le tour du monde: la vraie et la fausse reine de la mode réunies à Milan, pour un instant qui a déchaîné la presse internationale et les réseaux sociaux. Précision d’importance: Anna Wintour n’apparaîtra pas dans le film, la production l’a confirmé, mais sa présence ce soir-là a suffi à nourrir le mythe.
Ce coup de théâtre marketing est à l’image d’une époque où la mode, le cinéma et les réseaux sociaux se confondent. Le défilé, déjà incontournable sur le calendrier, s’est mué en événement planétaire, viral et partagé par tous, des initiés aux amateurs, en passant par la presse la plus prestigieuse. La fusion entre la haute couture et Hollywood est totale: le show, en direct, devient une séquence de cinéma, et l’histoire en train de s’écrire se partage instantanément sur toutes les plateformes.
Quant au film, le secret reste entier. Si le scénario n’a pas encore filtré, une certitude fait frétiller les fans: le casting réunit à nouveau Meryl Streep, Anne Hathaway, Emily Blunt et Stanley Tucci, qui reprennent leurs rôles culte. Parmi les nouvelles recrues, Simone Ashley et Kenneth Branagh sont déjà annoncés, promettant des interactions inédites autour de Miranda Priestly et son entourage. Plusieurs médias évoquent une intrigue centrée sur la mutation de la presse mode et l’irruption des influenceurs, mais rien n’a été officiellement confirmé.
À 76 ans, Meryl Streep continue de fasciner en redonnant vie à un personnage devenu légende. Ce soir-là, Milan a vu renaître la reine de la mode et du cinéma, l’espace d’un instant suspendu, à la croisée de la haute couture et du septième art. Le monde attend désormais le verdict de Miranda Priestly, plus redoutable que jamais, sur l’état du monde de la mode.
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