Le Liban a suspendu sa réponse définitive à la dernière proposition américaine portant sur la délimitation de la frontière maritime entre le Liban et Israël, dans l’attente de la réponse américaine aux observations qu’il a formulées au niveau légal et technique. L’émissaire américain chargé des négociations indirectes entre le Liban et Israël, Amos Hochstein, devrait examiner les éclaircissements réclamés par le pouvoir libanais et en discuter avec les Israéliens avant de présenter dans les prochains jours une mouture modifiée de l’accord.
Ces remarques ont été formulées au cours des réunions technique et politique qui se sont tenues lundi au palais de Baabda. Les trois pôles du pouvoir se sont prononcés en faveur des remarques en question, estimant qu’en cas de réponse favorable, l’accord sur la délimitation des frontières sera conclu en quelques jours et non quelques semaines.
À cet égard, le Liban veille à maintenir un climat positif et des canaux d’entente ouverts avec les Américains et à éviter toute polémique avec les Israéliens. Il cherche également à éviter toute polémique sur la scène intérieure susceptible de placer l’accord au profit d’une faction déterminée. Cela a d’ailleurs été évident dans la déclaration du vice-président de la Chambre, Élias Bou Saab, à l’issue des réunions tenues à Baabda. Aussi, a-t-il loué l’intégrité de M. Hochstein, évitant par la même occasion de faire profiter les tenants du triptyque armée-population-résistance de tout exploit. Soulignant que ce triptyque constitue,certes, à son avis, un point fort, M. Bou Saab a affirmé que celui-ci n’a cependant pas été au centre des négociations. M. Bou Saab a également refusé de dire que le Liban a obtenu tout ce qu’il voulait, alors que l’État hébreu n’a rien reçu.
De nombreuses interrogations nécessitant une réponse claire et ferme entourent la réunion de Baabda. Au nombre de celles-ci la position à adopter concernant la zone de sécurité souhaitée par Israël et qui est située entre les lignes 1 et 23, sur une longueur de 5 kilomètres au large de la côte, le but recherché étant de préserver un contrôle libanais sur cette zone. À cela s’ajoutent la position à adopter concernant la partie sud du champ gazier de Cana qui se situe au sud de la ligne 23 et les risques de longues négociations entre Israël et la société Total concernant les redevances que cette dernière doit verser à l’État hébreu en fonction des quantités de gaz et de pétrole qui seraient extraites de ce champ.
La réunion de Baabda s’est tenue à l’ombre de déclarations et de polémiques israéliennes sur fond électoral, comprenant des messages piégés envers le Liban, sans doute pour jeter la balle d’un quelconque blocage dans le camp libanais, d’autant que le Premier ministre israélien Yair Lapid a déclaré que son pays a des parts dans le champ gazier de Cana.
Ces remarques ont été formulées au cours des réunions technique et politique qui se sont tenues lundi au palais de Baabda. Les trois pôles du pouvoir se sont prononcés en faveur des remarques en question, estimant qu’en cas de réponse favorable, l’accord sur la délimitation des frontières sera conclu en quelques jours et non quelques semaines.
À cet égard, le Liban veille à maintenir un climat positif et des canaux d’entente ouverts avec les Américains et à éviter toute polémique avec les Israéliens. Il cherche également à éviter toute polémique sur la scène intérieure susceptible de placer l’accord au profit d’une faction déterminée. Cela a d’ailleurs été évident dans la déclaration du vice-président de la Chambre, Élias Bou Saab, à l’issue des réunions tenues à Baabda. Aussi, a-t-il loué l’intégrité de M. Hochstein, évitant par la même occasion de faire profiter les tenants du triptyque armée-population-résistance de tout exploit. Soulignant que ce triptyque constitue,certes, à son avis, un point fort, M. Bou Saab a affirmé que celui-ci n’a cependant pas été au centre des négociations. M. Bou Saab a également refusé de dire que le Liban a obtenu tout ce qu’il voulait, alors que l’État hébreu n’a rien reçu.
De nombreuses interrogations nécessitant une réponse claire et ferme entourent la réunion de Baabda. Au nombre de celles-ci la position à adopter concernant la zone de sécurité souhaitée par Israël et qui est située entre les lignes 1 et 23, sur une longueur de 5 kilomètres au large de la côte, le but recherché étant de préserver un contrôle libanais sur cette zone. À cela s’ajoutent la position à adopter concernant la partie sud du champ gazier de Cana qui se situe au sud de la ligne 23 et les risques de longues négociations entre Israël et la société Total concernant les redevances que cette dernière doit verser à l’État hébreu en fonction des quantités de gaz et de pétrole qui seraient extraites de ce champ.
La réunion de Baabda s’est tenue à l’ombre de déclarations et de polémiques israéliennes sur fond électoral, comprenant des messages piégés envers le Liban, sans doute pour jeter la balle d’un quelconque blocage dans le camp libanais, d’autant que le Premier ministre israélien Yair Lapid a déclaré que son pays a des parts dans le champ gazier de Cana.
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