
Le chef militaire des rebelles houthis a été tué au Yémen dans une attaque israélienne, a annoncé jeudi le groupe soutenu par l'Iran, menaçant de représailles.
Le général Mohammed al-Ghamari a été tué dans le «valeureux combat contre Israël», selon un communiqué du mouvement, en lutte contre Israël notamment en soutien au mouvement islamiste palestinien Hamas.
Le communiqué indique que le chef militaire a été tué en même temps que d'autres «compagnons» ainsi que son fils de 13 ans, sans préciser la date.
Le ministre de la Défense israélien Israël Katz a affirmé jeudi sur X que Mohammed al-Ghamari avait «succombé à ses blessures» causées par une frappe israélienne qui avait tué le Premier ministre houthi et une dizaine d'autres responsables en août.
«Le combat avec l'ennemi israélien n'est pas terminé», il «recevra une punition dissuasive pour les crimes qu'il a commis», ont promis les rebelles dans leur communiqué.
Les Houthis ciblent Israël depuis le début de la guerre à Gaza, disant soutenir ainsi les Palestiniens. Ils mènent régulièrement des attaques aux missiles ou drones sur le territoire israélien, en grande partie interceptés.
En riposte, l'armée de l'air israélienne a bombardé plusieurs cibles des Houthis à Sanaa, ainsi que dans le nord et l'ouest du pays, où les rebelles contrôlent de vastes régions.
Les Houthis ont récemment dit demeurer en «alerte» après l'annonce d'un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, affirmant suivre de près sa mise en œuvre avant d'envisager de suspendre leurs opérations.
AFP
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