
Douze employés internationaux de l'ONU au Yémen, détenus par les Houthis, ont quitté mercredi la capitale yéménite Sanaa par les airs, a indiqué l'ONU dans un communiqué.
Ces personnes, dont la destination n'a pas été précisée, font partie d'un groupe de 15 employés onusiens étrangers détenus quelques jours dans le complexe de l'ONU à Sanaa après son envahissement samedi par des rebelles yéménites, qui s'en étaient ensuite retirés.
Les trois autres sont désormais «libres de se déplacer et de voyager», a ajouté mercredi le bureau du secrétaire général de l'ONU dans son communiqué.
Cinq autres employés des Nations unies, également détenus et de nationalité yéménite, avaient été libérés plus rapidement, dès le lendemain de l'envahissement.
Le représentant de l'Unicef au Yémen, le Britannique Peter Hawkins, faisait partie des 15 employés internationaux séquestrés.
D'après l'ONU, 53 membres de son personnel restent «arbitrairement détenus» par les Houthis, des rebelles armés soutenus par l'Iran qui contrôlent une grande partie du Yémen, pays pauvre de la péninsule arabique déchiré par une guerre depuis plus de dix ans.
Les rebelles arrêtent des employés de l'ONU et d'organisations non gouvernementales depuis plusieurs années, les accusant en général d'espionnage, mais ces arrestations ont augmenté depuis le début de la guerre à Gaza en 2023.
Disant agir en soutien du peuple palestinien, les Houthis ont visé pendant des mois le trafic maritime dans le Golfe d'Aden et en mer Rouge.
En septembre, le coordinateur de l'ONU pour l'aide humanitaire au Yémen a été transféré officiellement de Sanaa à Aden (sud), où le pouvoir yéménite reconnu par la communauté internationale a établi son siège après avoir été chassé de la capitale par les rebelles en 2014.
AFP
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