Damas va lutter activement contre les groupes «terroristes» dont l'État islamique (EI), les Gardiens de la Révolution iraniens, le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais, a affirmé jeudi l'émissaire américain pour la Syrie Tom Barrack.
Le président américain Donald Trump a reçu lundi à la Maison-Blanche son homologue syrien Ahmad el-Chareh, une première pour un chef d'État syrien et une consécration pour l'ancien jihadiste qui a pris le pouvoir en décembre 2024 après avoir renversé Bachar el-Assad.
La coalition antijihadiste dirigée par les États-Unis a annoncé mercredi que la Syrie était devenue le 90ᵉ membre de ce groupe qui avait été créé en 2014 pour combattre l'EI en Syrie et en Irak.
«Damas nous aidera désormais activement à affronter et démanteler les restes de l'État islamique, des Gardiens de la Révolution, du Hamas, du Hezbollah et d'autres réseaux terroristes», a affirmé sur X M. Barrack.
L'Iran, à travers les Gardiens de la Révolution, son armée idéologique, et le Hezbollah soutenaient militairement le pouvoir de Bachar el-Assad avant sa chute, contrairement au Hamas qui n'y avait pas de présence armée.
Une réunion tenue cette semaine à Washington avec les chefs de la diplomatie américaine Marco Rubio, turque Hakan Fidan et syrienne Assaad al-Chaibani a évoqué l'intégration des Forces démocratiques syriennes (FDS), dirigées par les Kurdes et qui contrôlent de vastes pans du nord-est syrien, au sein de l'État, selon l'émissaire.
Soutenues par les États-Unis, les FDS ont été le fer de lance de la lutte en Syrie contre le groupe EI, qui y a été défait.
Le dirigeant des Kurdes de Syrie, Mazloum Abdi, avait affirmé en octobre être parvenu à un «accord de principe» avec le pouvoir central sur l'intégration des FDS au sein des forces de sécurité syriennes.
Sur X, M. Abdi a indiqué avoir discuté au téléphone avec Tom Barrack de son engagement «à accélérer l'intégration des FDS au sein de l'État syrien».
Le pouvoir de M. Chareh et les Kurdes avaient signé un accord en mars pour intégrer dans un délai d'un an leurs institutions civiles et militaires au sein du pouvoir central mais son application a été entravée par des divergences entre les deux parties.
AFP


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