En Arabie saoudite, la campagne libanaise aux Jeux de la solidarité islamique s’est refermée ce week-end sur un total de quatre breloques : trois bronzes pour la nageuse Lynn El-Hajj (50 m, 100 m et 200 m brasse) et un bronze pour Dsovak Keuchkarian en muay thaï (–50 kg). Les autres disciplines libanaises étant désormais hors course, le contingent rentre avec l’essentiel : un tableau, des repères, et un signal positif envoyé à la scène régionale, tandis que la compétition se poursuit à Riyad.
Née au milieu des années 2000 pour rassembler les comités olympiques du monde islamique, la manifestation a pris de l’ampleur au fil des éditions. Cette sixième halte à Riyad confirme la montée en gamme : organisation huilée, programme dense, visibilité accrue pour les sports d’eau et de combat. Pour la délégation libanaise, l’enjeu était double : se mesurer à une opposition relevée et installer des standards de performance avant les rendez-vous continentaux à venir.
El-Hajj, trois podiums qui pèsent
Dans l’eau, Lynn El-Hajj a tenu le fil des finales et fait grimper le compteur. Bronze sur 100 m brasse, elle a enchaîné sur 200 m, puis validé le triplé sur 50 m, toujours au contact des deux premières. Au-delà des médailles, la régularité est la vraie victoire : des courses propres, une gestion de rythme maîtrisée et la capacité à répéter l’effort jour après jour. Résultat, le Liban s’est installé tôt sur le tableau des médailles et a gardé son rang jusqu’au terme de sa participation.
Keuchkarian, le bronze au bout du ring
Sur le Sports Boulevard de Riyad, Dsovak Keuchkarian a complété la moisson avec le bronze en –50 kg muay thaï. Après un parcours marqué par des tours franchis et une demi-finale disputée face à la n°1 mondiale iranienne Fereshteh Hassanzadeh Mirsadeghi, la Libanaise s’offre un podium de caractère. Un signal fort pour la filière combat, qui confirme sa capacité à exister dans un tableau relevé et à convertir ses opportunités quand la fenêtre s’ouvre.
Cap sur la suite, sans lever le pied
La délégation achève donc ses JSI avec quatre médailles et des enseignements clairs : une brasse libanaise qui s’affirme, un muay thaï compétitif, et un cadre de travail à consolider pour transformer l’essai sur la scène asiatique. Place désormais au débriefing, à la planification des minima et aux cycles de charge qui doivent permettre de revenir, très vite, avec des ambitions revues à la hausse.
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