«Arab Golf» à Riyad: l’argent pour le Liban… et un siège qui compte
Le team libanais sur le podium à Riyad, médaille d’argent au cou, autour de Karim Salim Salaam. ©@Lebanese Golf Federation

À Riyad, le Liban claque un doublé gagnant: médaille d’argent par équipes chez les hommes et les «vétérans», et reconduction de son influence dans les instances avec l’élection de Karim Salim Salaam au comité exécutif de la Fédération arabe jusqu’en 2029.  

JSI Riyad, fairways impeccables, champ relevé : la délégation libanaise n’a pas tremblé. Sur deux tours disputés au Riyadh Golf Club, le Liban empile 314 coups (158 + 156) et s’offre la deuxième marche du podium, au nez et à la barbe d’un peloton arabe dense. Drapeau au vent, médaille d’argent autour du cou, les hommes de la sélection ont validé une copie propre, régulière, sans trou d’air.

Solide d’entrée, le Liban a verrouillé son tempo et géré les drapeaux sans s’exposer. La formule par équipes a récompensé la constance: pas de feu d’artifice inutile, mais un jeu de placement, du green-reading appliqué et des sorties de bunker au cordeau. Résultat: l’argent au général, avec la sensation d’appartenir au bon wagon régional.

Dans la besace libanaise pour Riyad figuraient : Ali Hammoud, Rachid Akl, Salim El-Zein, Cheikh Moussa El-Zein, Bilal Ghandour, Monzer Joujou, Karim Haidar Ahmad et Geoffrey Laklouk. Encadrement présent au plus près, hymne repris sur le podium: on a vu un groupe en maîtrise, emmené par le président de la Fédération libanaise de golf, Karim Salim Salaam.

Salaam reste dans le jeu jusqu’en 2029

Sur le bord des fairways, l’autre bonne nouvelle est tombée lors de l’Assemblée générale de la Fédération arabe de golf organisée en marge du championnat : Karim Salim Salaam a été élu (pour la troisième fois) membre du comité exécutif pour la mandature 2025–2029. Une continuité qui pèse et qui maintient le Liban à la table où se décident calendriers, formats et priorités techniques.

À la présidence, Yasir Al-Rumayyan a été reconduit pour un nouveau mandat, tandis que l’exécutif a été complété par des représentants de plusieurs pays arabes, avec un siège dédié au segment féminin. Pour le Liban, conserver une voix active dans la gouvernance régionale vaut presque un birdie stratégique : influence, réseaux, et coups d’avance sur la préparation des échéances.

Cap maintenu, ambitions à affûter

De Riyad, le Liban repart donc avec une médaille d’argent et un strapontin exécutif confirmé. Sur le parcours, la copie est lisible: mise en jeu plus disciplinée, putting plus tranchant, gestion des par-5 en progrès. En coulisses, la présence de Salaam dans l’exécutif arabe offre un levier pour pousser la formation, attirer des stages et sécuriser des invitations de niveau.

Prochaines cartes à jouer: capitaliser sur la dynamique, densifier la concurrence interne, et cibler les points «gratuits» – petites erreurs au wedging, routines de putting – qui transforment l’argent en or. Le Liban a remis le pied sur l’accélérateur : à charge maintenant de tenir la ligne jusqu’aux prochaines grandes messes arabes.

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