L'armée israélienne dit que la Croix-Rouge a reçu le corps d'un otage de Gaza
Un combattant des Brigades al-Qassam observe depuis le bord de la route les véhicules du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) transportant la deuxième vague d’otages israéliens libérés par le Hamas, au sud de Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 13 octobre 2025. ©Bashar Taleb / AFP

Israël a reçu mardi via le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) la dépouille présumée d'un des trois derniers otages à Gaza, ont indiqué les autorités israéliennes.

Selon Israël, le corps a été remis dans la bande de Gaza au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui l'a transféré à l'armée israélienne sur place. Les militaires l'ont ensuite transporté en sol israélien afin d'être identifié à l'Institut national de médecine légale.

Les branches armées du Hamas et du Jihad islamique avaient annoncé plus tôt mardi qu'elles allaient rendre en journée le corps d'un 26e otage mort sur les 28 qui étaient retenus dans la bande de Gaza avant l'accord de cessez-le-feu.

Ce corps avait été retrouvé la veille «lors d'opérations de recherche dans des zones contrôlées par l'armée sioniste (israélienne, NDLR) dans le centre de la bande de Gaza», avait indiqué le Jihad Islamique, allié du Hamas.

Au cours des dernières semaines, des membres du Hamas avaient par exemple pu se rendre dans une zone de la bande de Gaza désormais sous contrôle de l'armée israélienne afin d'y retrouver la dépouille d'un otage qui avait été en leur possession.

Aux termes de l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre après plus de deux ans de guerre à Gaza, le Hamas et ses alliés devaient encore restituer les dépouilles de trois otages du 7 octobre 2023: deux Israéliens et un Thaïlandais.

Les autorités israéliennes ont dénoncé des violations du cessez-le-feu dans ces retards expliqués par le Hamas par la difficulté à retrouver des corps de personnes décédées sous les décombres laissés par les bombardements israéliens, en l'absence aussi du manque d'engins de déblaiement.

Le Hamas et Israël, qui a mené la semaine dernière des bombardements meurtriers sur le territoire, s'accusent mutuellement ces derniers jours de ne pas respecter la fragile trêve en vigueur après deux ans d'une guerre dévastatrice, déclenchée par l'attaque du 7-Octobre.

De nombreux points restent en suspens sur la mise en oeuvre de l'accord du cessez-le-feu, en particulier sur le calendrier et le déroulé de ces différentes étapes.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 17 novembre une résolution endossant le plan de paix de Donald Trump pour le territoire palestinien, qui prévoit le déploiement d'une force internationale chargée notamment de désarmer le Hamas, qui refuse jusque-là de rendre les armes.

Des délégations d’Égypte, du Qatar et de Turquie, médiateurs du cessez-le-feu à Gaza avec les Etats-Unis, se sont réunies mardi au Caire pour examiner la deuxième phase de l'accord de trêve, selon un média affilié à l’État égyptien.

AFP

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