Deux militaires de la Garde nationale ont été touchés mercredi par des tirs d'arme à feu à Washington, a annoncé la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem, dans ce que la Maison Blanche décrit comme une «situation tragique».
Un suspect a été arrêté, a fait savoir la police de la capitale américaine sur X, tandis que des hélicoptères survolent la zone.
Des journalistes de l'AFP ont vu, à deux rues de la Maison Blanche, une personne vêtue d'un uniforme militaire être évacuée sur un brancard.
«Merci de prier avec moi pour les deux garde nationaux qui viennent d'être touchés par balle il y a quelques instants à Washington DC», a déclaré sur X Kristi Noem.
Trois personnes victimes de tirs d'armes à feu ont été prises en charge par les secours, ont dit de leur côté à l'AFP les services de secours de la ville.
«La Maison Blanche est informée et suit cette situation tragique, le président est tenu au courant», a déclaré à la presse Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison Blanche.
«On a entendu des coups de feu. On attendait au feu rouge et il y a eu plusieurs coups de feu», a raconté à l'AFP Angela Perry, une agente de sécurité de 42 ans, en voiture avec ses deux enfants.
Périmètre bouclé
«On pouvait voir des membres de la Garde nationale courir vers le métro, armes à la main», a-t-elle ajouté.
La zone a été bouclée et des dizaines de véhicules de police et d'autres forces de sécurité locales comme nationales ont été dépêchés sur les lieux.
Des militaires des gardes nationaux sont déployés, à la demande du président Donald Trump, depuis août dans la capitale américaine. Ils étaient 2.175 militaires déployés mi-novembre, selon de récentes statistiques militaires.
La municipalité accuse l'exécutif fédéral d'outrepasser ses pouvoirs.
Depuis juin, le président républicain a envoyé la Garde nationale successivement à Los Angeles (ouest), Washington et Memphis (sud), à chaque fois contre l'avis des autorités locales démocrates, disant ces renforts nécessaires pour lutter contre la criminalité et appuyer la police fédérale de l'immigration (ICE).
AFP



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