Mercredi, la présidence libanaise a annoncé, par l’intermédiaire de sa porte-parole Najat Charafeddine, la désignation de la personnalité civile chargée de représenter le Liban aux réunions du comité de suivi du cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël, connu sous le nom de « mécanisme ».
Il s’agit de Simon Karam, avocat et ancien ambassadeur du Liban à Washington au début des années 1990. Il participera ainsi à la prochaine session de ce comité, qui se tiendra aujourd’hui à Naqoura en présence de l’émissaire américaine Morgan Ortagus.
Qui est Simon Karam ?
Né le 2 février 1950 à Jezzine, dans le sud du Liban, Simon Karam est diplômé en droit de l’université Saint-Joseph. Il a commencé sa carrière en tant qu’avocat,
Avant de rejoindre la diplomatie, il a occupé des postes administratifs de haut niveau, notamment comme gouverneur de la Békaa (1990) puis de Beyrouth (1991).
En 1992, il devient ambassadeur du Liban aux États-Unis, sous le mandat du président George H. W. Bush.
Sa carrière diplomatique, toutefois, fut brève : en août 1993, il démissionne de manière surprenante, invoquant notamment des désaccords avec les choix politiques des autorités de l’époque. Il retourne ensuite au Liban, où il reprend sa pratique du droit.
Simon Karam est également reconnu pour son engagement intellectuel et politique. Il a participé à des cercles de réflexion souverainistes et a été membre du Rassemblement de Kornet Chehwan et aux dialogues nationaux qui ont précédé la Révolution du Cèdre en 2005.
Il se distingue par sa position ferme et constante contre l’armement illégal hors du cadre de l’État.
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