L’Irak avait officiellement désigné le Hezbollah libanais et les Houthis yéménites comme «organisations terroristes» et avait ordonné le gel de tous leurs avoirs financiers, selon des décisions publiées dans le dernier numéro du Journal officiel irakien, l’organe officiel du gouvernement. Toutefois, le pays est revenu sur sa décision quelques minutes après l’annonce.
Ces désignations figuraient dans le numéro 4848 du Journal officiel, où les décisions gouvernementales prennent effet dès leur publication. Au total, 24 entités ont été classées comme organisations terroristes, le Hezbollah et les Houthis étant spécifiquement visés pour «participation à des actes terroristes».
Le Comité chargé du gel des fonds des terroristes, placé sous l’autorité du Secrétariat général du Conseil des ministres, est présidé par le gouverneur de la Banque centrale, Ali Mohsen Al‑Alaq, assisté par le responsable du Bureau de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Le comité comprend également des hauts responsables des ministères des Finances, de l’Intérieur, des Affaires étrangères, de la Justice, du Commerce, des Communications et des Sciences et Technologies, ainsi que des représentants de la Commission de l’intégrité, du Service anti-terroriste et des services de renseignement.
Le Hezbollah est par ailleurs classé comme organisation terroriste par les États-Unis et plusieurs autres pays.
Cependant, peu après la publication de cette décision, l’Agence de presse irakienne a annoncé qu’une correction serait apportée. Selon l’agence, ce qui avait été publié dans le Journal officiel concernant le gel des fonds du Hezbollah et des Houthis «sera rectifié.
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