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Un parfum de fête, une rigueur de dojo, et 42 jeunes sur la ligne de départ. Au siège du Club sportif de l’Achrafieh, le traditionnel spectacle de Noël 2025 a déroulé ses enchaînements comme un match bien préparé : saluts, poomsae, combats, self-défense… et une salle qui a applaudi chaque “point” comme un KO.
Il y a des soirées où la magie vient des guirlandes. Et d’autres où elle vient du bruit sec d’une planche qui cède, net, sous une frappe parfaitement cadrée. Dans ses locaux, le Club sportif de l’Achrafieh a organisé son spectacle de Noël taekwondo 2025, fidèle à sa feuille de route annuelle, sous l’œil du président du club, le grand maître Antoine Saad, entouré des membres de l’administration et de l’assemblée générale.
En tribunes, une belle brochette de soutiens et de fidèles : Jean Garabedian et la grand maître Roula Saad Hawat en tête, aux côtés de Mona Lahoud, Lydia Achkar, Natalie Touma, Rachel Daher et Ramza Jelwan. Dans le public également, Georges Ziadeh, le Dr Fadi Nassar, le Dr Gerard Jehami, l’avocat Naji Lahoud, le professeur Karim Torbey, le Dr Edgar Traboulsi, le grand maître Ramzi Hawat… et, surtout, les familles, premiers supporters des jeunes combattants. Au total, 42 athlètes, tous âges et toutes ceintures confondus, ont animé la soirée.
Parade et hymne : la salle passe en mode “gardeAprès le défilé des groupes, le protocole a donné le ton : hymne national libanais, puis prise de parole de Karim Torbey, qui a rappelé l’importance du taekwondo pour les enfants — une école de discipline, de confiance et d’expérience, au fil des séances et sous l’encadrement du coach Saad.
Saison 2025 : un club qui enchaîne les rounds
Micro à la main, le grand maître Antoine Saad a ensuite salué l’assemblée, souhaité de joyeuses fêtes, et félicité les nouveaux ceintures noires ainsi que les participants au Championnat du Liban. Dans la foulée, il a déroulé le bilan d’une année 2025 bien remplie : cours interne, rencontre/stage avec un entraîneur international, dîner annuel, promotions de ceinture noire, cérémonie de mise à l’honneur des lauréats, participation au championnat national, puis ce rendez-vous de Noël devenu un classique.
Le président a également remercié l’arrivée de nouveaux membres au sein de l’assemblée générale, avant de revenir au cœur du jeu : le sens même du taekwondo. En conclusion, salut appuyé au président de la Fédération libanaise, le Dr Habib Zarifeh, pour son intérêt envers une discipline “qu’on aime”, et remerciements aux parents et à tous ceux qui ont contribué à la réussite de la soirée — “pour avoir semé la joie dans le cœur de nos enfants, champions de la liberté et de la justice”.
Poomsae, combat, self-défense
Puis place au terrain : des tableaux cadencés, propres, et parfois spectaculaires. Au programme, poomsae (formes), combats libres, self-défense, “combat de rue”, frappes sur cibles mobiles… et un final qui fait toujours lever la salle : la casse du bois, sur éclairages et musique, comme un point d’orgue taillé pour les souvenirs.
Au coup de sifflet final, les médailles de reconnaissance et les cadeaux de Noël ont été remis aux participants par les personnalités présentes. Les parents ont ensuite offert un bouquet de fleurs et un cadeau au grand maître Antoine Saad, avant la traditionnelle photo de famille sur fond de musique de Noël. Et comme toute victoire se fête, la soirée s’est prolongée autour d’un cocktail, avec cette impression partagée : à l’Achrafieh, le taekwondo se pratique sérieusement… sans jamais oublier de célébrer.
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