©Habib Zarifeh, au cours de l’annonce de la tenue du «Beirut Open» et des championnats arabes au Liban du 7 au 12 octobre
Le président de la Fédération libanaise de taekwondo, Habib Zarifeh, a annoncé dans le cadre d’une conférence de presse, la tenue au Liban du «Beirut Open» et des championnats arabes du 7 au 12 octobre prochain. Les athlètes libanais viseront à grappiller des points au «Beirut Open» pour augmenter leurs chances de participer aux JO 2024.
Dans le cadre d’une conférence de presse organisée lundi à l’ATCL, le président de la Fédération libanaise de Taekwondo, Habib Zarifeh a annoncé la tenue de deux compétitions internationales importantes de ce sport sur le sol libanais, au stade Nohad Naoufal, à Zouk, du 7 au 12 octobre prochain. Il s’agit du championnat «Beirut Open» et du championnat des pays arabes.
Pour ces deux compétitions, il y aura près de 780 participants venant de la majorité des pays de la région pour le championnat des pays arabes, et du monde entier, dont notamment les meilleurs athlètes grecs et iraniens, pour le «Beirut Open».
Dans un entretien avec Ici Beyrouth, Habib Zarifeh, souligne que «si les deux compétitions sont importantes, le “Beirut Open” l’est davantage en raison du fait qu’il est classifié “G-2” par la fédération internationale de la discipline. Cette compétition permet donc aux athlètes d’obtenir des points en vue de la qualification pour les Jeux olympiques. Les championnats arabes ne rapportent pas de points pour participer aux JO. C’est uniquement un titre important que les athlètes tentent de remporter».
L’accueil par le Liban d’un évènement «G-2» revêt une valeur d’autant plus importante que des compétitions de ce standing sont rares au niveau de chaque continent. Zarifeh explique que «longtemps, il y a eu des “G-2” chaque année dans deux pays de chaque continent. La liste définitive pour cette année n’a pas encore été annoncée, mais il devrait y avoir désormais trois ou quatre pays par continent qui accueilleront ce type de compétitions.»
Le Liban, 12e nation asiatique en taekwondo selon le WRCES
Dans le classement du World Ranking of Countries in Elite Sport (WRCES), qui classe notamment les nations sportives selon leurs performances sportives dans différents sports, on peut noter qu’en 2021 (https://www.worldsportranking.info/taekwondo), il existe 3 nations asiatiques dans le Top 10. En effet, la Corée du Sud est deuxième, la Chine est 3e et l’Iran est 9e. Le Liban réussit la très belle performance d’être classé 44e mondial, et 12e nation asiatique. Une véritable prouesse internationale dont peu de sports libanais peuvent se targuer.
Interrogé par Ici Beyrouth sur les objectifs sportifs des athlètes libanais au cours de ces deux compétitions, Zarifeh explique, sans fixer une barre chiffrée pour le nombre de médailles visées, que «nous accueillons ces championnats à domicile, dans le but notamment d’augmenter les chances des athlètes libanais de remporter des titres et de grappiller des points pour la qualification olympique. C’est la quatrième année que nous organisons le “Beirut Open”, sachant que nous avons aussi accueilli les championnats d’Asie en 2021 et organiserons également cette compétition en 2023.»
Zarifeh souligne qu’en accueillant les championnats d’Asie en 2021 et 2023, «le Liban s’est imposé en termes de gestion sur les grandes nations asiatiques de ce sport. Le fait d’avoir obtenu l’organisation de 2023 prouve que l’organisation de l’édition 2021 était un succès».
La qualification et la médaille olympique dans le viseur de la fédération
Le «Beirut Open» n’est donc qu’une étape pour les meilleurs athlètes libanais en vue d’une qualification pour les Jeux olympiques. Les deux athlètes libanais ayant le plus de chances de se qualifier pour «Paris 2024» sont Ray Rahi et Laetitia Aoun, qui sont les deux spécialistes libanais de ce sport, avec le meilleur classement mondial individuel dans leurs catégories. Zarifeh explique qu’obtenir «une médaille olympique en 2024 est possible, et nous nous projetons également sur les JO de Los Angeles en 2028. Nous avons mis en place notre stratégie en 2016 avec en ligne de mire les 3 JO à venir (Tokyo, Paris et Los Angeles). Pour Tokyo 2021, nous sommes passés très près de la qualification avec Ray Rahi et Laetitia Aoun qui n’ont été éliminés que dans les derniers tours qualificatifs.»
Une difficulté pour la fédération réside dans le fait de réussir à trouver des financements. Zarifeh explique que ceux-ci proviennent «du comité administratif de la fédération et de quelques sponsors comme Arabia Insurance, PSSA Security, Hotel Le Royal, et J-Global». Zarifeh ajoute qu’en règle générale, «il est plus facile de trouver des sponsors pour des sports collectifs que pour des sports individuels. D’ailleurs, c’est aussi à l’échelle mondiale que l’écosystème du Taekwondo rencontre des difficultés à trouver des sponsors et pas uniquement au Liban».
[email protected]
Dans le cadre d’une conférence de presse organisée lundi à l’ATCL, le président de la Fédération libanaise de Taekwondo, Habib Zarifeh a annoncé la tenue de deux compétitions internationales importantes de ce sport sur le sol libanais, au stade Nohad Naoufal, à Zouk, du 7 au 12 octobre prochain. Il s’agit du championnat «Beirut Open» et du championnat des pays arabes.
Pour ces deux compétitions, il y aura près de 780 participants venant de la majorité des pays de la région pour le championnat des pays arabes, et du monde entier, dont notamment les meilleurs athlètes grecs et iraniens, pour le «Beirut Open».
Dans un entretien avec Ici Beyrouth, Habib Zarifeh, souligne que «si les deux compétitions sont importantes, le “Beirut Open” l’est davantage en raison du fait qu’il est classifié “G-2” par la fédération internationale de la discipline. Cette compétition permet donc aux athlètes d’obtenir des points en vue de la qualification pour les Jeux olympiques. Les championnats arabes ne rapportent pas de points pour participer aux JO. C’est uniquement un titre important que les athlètes tentent de remporter».
L’accueil par le Liban d’un évènement «G-2» revêt une valeur d’autant plus importante que des compétitions de ce standing sont rares au niveau de chaque continent. Zarifeh explique que «longtemps, il y a eu des “G-2” chaque année dans deux pays de chaque continent. La liste définitive pour cette année n’a pas encore été annoncée, mais il devrait y avoir désormais trois ou quatre pays par continent qui accueilleront ce type de compétitions.»
Le Liban, 12e nation asiatique en taekwondo selon le WRCES
Dans le classement du World Ranking of Countries in Elite Sport (WRCES), qui classe notamment les nations sportives selon leurs performances sportives dans différents sports, on peut noter qu’en 2021 (https://www.worldsportranking.info/taekwondo), il existe 3 nations asiatiques dans le Top 10. En effet, la Corée du Sud est deuxième, la Chine est 3e et l’Iran est 9e. Le Liban réussit la très belle performance d’être classé 44e mondial, et 12e nation asiatique. Une véritable prouesse internationale dont peu de sports libanais peuvent se targuer.
Interrogé par Ici Beyrouth sur les objectifs sportifs des athlètes libanais au cours de ces deux compétitions, Zarifeh explique, sans fixer une barre chiffrée pour le nombre de médailles visées, que «nous accueillons ces championnats à domicile, dans le but notamment d’augmenter les chances des athlètes libanais de remporter des titres et de grappiller des points pour la qualification olympique. C’est la quatrième année que nous organisons le “Beirut Open”, sachant que nous avons aussi accueilli les championnats d’Asie en 2021 et organiserons également cette compétition en 2023.»
Zarifeh souligne qu’en accueillant les championnats d’Asie en 2021 et 2023, «le Liban s’est imposé en termes de gestion sur les grandes nations asiatiques de ce sport. Le fait d’avoir obtenu l’organisation de 2023 prouve que l’organisation de l’édition 2021 était un succès».
La qualification et la médaille olympique dans le viseur de la fédération
Le «Beirut Open» n’est donc qu’une étape pour les meilleurs athlètes libanais en vue d’une qualification pour les Jeux olympiques. Les deux athlètes libanais ayant le plus de chances de se qualifier pour «Paris 2024» sont Ray Rahi et Laetitia Aoun, qui sont les deux spécialistes libanais de ce sport, avec le meilleur classement mondial individuel dans leurs catégories. Zarifeh explique qu’obtenir «une médaille olympique en 2024 est possible, et nous nous projetons également sur les JO de Los Angeles en 2028. Nous avons mis en place notre stratégie en 2016 avec en ligne de mire les 3 JO à venir (Tokyo, Paris et Los Angeles). Pour Tokyo 2021, nous sommes passés très près de la qualification avec Ray Rahi et Laetitia Aoun qui n’ont été éliminés que dans les derniers tours qualificatifs.»
Une difficulté pour la fédération réside dans le fait de réussir à trouver des financements. Zarifeh explique que ceux-ci proviennent «du comité administratif de la fédération et de quelques sponsors comme Arabia Insurance, PSSA Security, Hotel Le Royal, et J-Global». Zarifeh ajoute qu’en règle générale, «il est plus facile de trouver des sponsors pour des sports collectifs que pour des sports individuels. D’ailleurs, c’est aussi à l’échelle mondiale que l’écosystème du Taekwondo rencontre des difficultés à trouver des sponsors et pas uniquement au Liban».
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