"La controverse, c'est l'esprit français, mais la haine, c'est la haine de la France", a mis en garde jeudi Emmanuel Macron, en faisant valoir que "le rôle du président de la République, c'est d'éviter ça", et sans se prononcer sur une éventuelle candidature à sa réélection.
Interrogé sur une éventuelle candidature à un deuxième mandat à la tête de l'Etat, M. Macron a indiqué qu'il ne "répondrait évidemment pas".
"Mais (...) d'abord, je le prends comme un signe d'affection. Je ne sais pas, un désir caché... Presque un appel !", a-t-il ironisé, lors d'une conférence de presse à l'Elysée.
"Il est légitime qu'il y a des choix démocratiques et que toutes les voix s'expriment. Mais le rôle de nos institutions est de tenir le pays là où il doit être. Ne rien concéder ni au racisme, ni à l'antisémitisme, ni à la remise en cause de nos valeurs, ni à la manipulation de notre histoire, et ça, c'est à nos institutions, de le faire avec calme et autorité", a poursuivi le président de la République.
"Mon rôle, en ce moment, c'est de continuer à agir au service de notre peuple pour protéger - prendre les décisions parfois difficiles pour protéger -, accompagner, et de préserver notre unité".
"Nous en avons besoin et, quels que soient les choix démocratiques qui seront faits au printemps prochain, ils doivent se faire dans le calme, en pluralisme, la plus grande liberté de discussions, d'échanges et de controverses, car la controverse, c'est l'esprit français, mais la haine, c'est la haine de la France", a-t-il souligné.
"Et donc le rôle du président de la République, c'est d'éviter ça, donc, pour ce faire, je pense qu'il est bon de veiller en tout cas à ce que ce cadre soit respecté", a encore insisté Emmanuel Macron.
En réponse à une question posée au sujet du candidat à la présidentielle Eric Zemmour et de ses propos polémiques envers les musulmans et les Juifs, Emmanuel Macron a appelé à "aimer" et "respecter les Français.
"Il n'appartient pas au président de la République, quel qu'il soit, de qualifier ou disqualifier un candidat à une élection à venir", a-t-il toutefois précisé, en refusant de dire "ce qu'il convient de penser ou pas", car "c'est au peuple français de décider souverainement".
Mais "aimer la France et respecter les Français, c'est au fond avoir une certaine idée de la grandeur de la France", a-t-il affirmé, assurant qu'à ses yeux, "c'est (aussi) respecter la dignité de chaque Française et de chaque Français".
Interrogé sur une éventuelle candidature à un deuxième mandat à la tête de l'Etat, M. Macron a indiqué qu'il ne "répondrait évidemment pas".
"Mais (...) d'abord, je le prends comme un signe d'affection. Je ne sais pas, un désir caché... Presque un appel !", a-t-il ironisé, lors d'une conférence de presse à l'Elysée.
"Il est légitime qu'il y a des choix démocratiques et que toutes les voix s'expriment. Mais le rôle de nos institutions est de tenir le pays là où il doit être. Ne rien concéder ni au racisme, ni à l'antisémitisme, ni à la remise en cause de nos valeurs, ni à la manipulation de notre histoire, et ça, c'est à nos institutions, de le faire avec calme et autorité", a poursuivi le président de la République.
"Mon rôle, en ce moment, c'est de continuer à agir au service de notre peuple pour protéger - prendre les décisions parfois difficiles pour protéger -, accompagner, et de préserver notre unité".
"Nous en avons besoin et, quels que soient les choix démocratiques qui seront faits au printemps prochain, ils doivent se faire dans le calme, en pluralisme, la plus grande liberté de discussions, d'échanges et de controverses, car la controverse, c'est l'esprit français, mais la haine, c'est la haine de la France", a-t-il souligné.
"Et donc le rôle du président de la République, c'est d'éviter ça, donc, pour ce faire, je pense qu'il est bon de veiller en tout cas à ce que ce cadre soit respecté", a encore insisté Emmanuel Macron.
En réponse à une question posée au sujet du candidat à la présidentielle Eric Zemmour et de ses propos polémiques envers les musulmans et les Juifs, Emmanuel Macron a appelé à "aimer" et "respecter les Français.
"Il n'appartient pas au président de la République, quel qu'il soit, de qualifier ou disqualifier un candidat à une élection à venir", a-t-il toutefois précisé, en refusant de dire "ce qu'il convient de penser ou pas", car "c'est au peuple français de décider souverainement".
Mais "aimer la France et respecter les Français, c'est au fond avoir une certaine idée de la grandeur de la France", a-t-il affirmé, assurant qu'à ses yeux, "c'est (aussi) respecter la dignité de chaque Française et de chaque Français".
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