Au second jour de sa visite officielle au Liban, le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Hossam Zaki, s'est entrenu vendredi avec le président de la République, le Premier ministre et le ministre sortant des Affaires étrangères.
Du palais de Baabda où il s’est entretenu, vendredi, avec le président de la République, Michel Aoun, le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Hossam Zaki, a déclaré que « la Ligue arabe ne prend pas parti, mais place l'intérêt du Liban au-dessus de toute autre considération ». L'ambassadeur a précisé qu’il « est encore tôt pour parler d'une quelconque initiative arabe visant à faciliter l’élection d’un président dans les délais constitutionnels ». Insistant sur le soutien qu’accorde la Ligue au peuple libanais, M. Zaki a assuré que « les droits du Liban sur son territoire et sur ses mers sont une priorité pour la Ligue ».
Le président Aoun a pris la parole à son tour pour déclarer qu' « un pays comme le Liban, avec toutes ses particularités et son pluralisme, ne peut atteindre un partenariat basé sur le pacte national en l'absence d'un président de la République, cette absence pouvant exposer le pays à des conjonctures qui menaceraient l’unité et la solidarité de ses citoyens ». Le président de la République a en outre déclaré « attendre les résultats des contacts menés par l’émissaire américain Hochstein avec la partie israélienne sur le dossier de la délimitation de la frontière maritime entre le Liban et Israël ».
Le constat de « divergences» internes
Le Premier ministre sortant, Nagib Mikati a lui aussi reçu vendredi l'ambassadeur Hossam Zaki, en présence du secrétaire adjoint de la Ligue, Abdel Rahman el-Solh. « Nous avons pu constater des divergences politiques profondes (entre groupes politiques libanais) à l’issue des multiples rencontres effectuées avec les principaux blocs parlementaires, à savoir le Courant patriotique libre (CPL), les Forces libanaises (FL), les Kataëb, le Parti socialiste progressiste et le mouvement Amal », a déclaré M. Zaki à partir du Grand Sérail. Même si tout le monde « s’accorde sur l’importance de procéder à l’élection d’un président dans les délais prévus par la Constitution, il n’en demeure pas moins que des concertations entre les différentes instances politiques s’avèrent cruciales pour une entente dans l’intérêt de la nation ». Devant le Premier ministre Mikati, M. Zaki a également insisté sur le soutien de la Ligue arabe en faveur du Liban et de son droit maritime.
Au ministère des Affaires étrangères
Le diplomate s'est également rendu au palais Bustros. A l’issue de sa réunion avec le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, le représentant de la Ligue arabe a fait part de son intérêt profond pour la tenue de la présidentielle libanaise. « Nous souhaitons que les différentes composantes politiques du pays du Cèdre puissent parvenir à un accord avant l’expiration du délai prévu à cet effet », a-t-il déclaré, en regrettant les « divergences politiques ». Valorisant le pouvoir de la communication pour la résolution des crises, M. Zaki a déclaré « que la Ligue accompagne le Liban dans ce processus et qu’il est de son devoir d’aller à la rencontre des dirigeants politiques, afin de trouver une issue qui profiterait au pays».
Du palais de Baabda où il s’est entretenu, vendredi, avec le président de la République, Michel Aoun, le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Hossam Zaki, a déclaré que « la Ligue arabe ne prend pas parti, mais place l'intérêt du Liban au-dessus de toute autre considération ». L'ambassadeur a précisé qu’il « est encore tôt pour parler d'une quelconque initiative arabe visant à faciliter l’élection d’un président dans les délais constitutionnels ». Insistant sur le soutien qu’accorde la Ligue au peuple libanais, M. Zaki a assuré que « les droits du Liban sur son territoire et sur ses mers sont une priorité pour la Ligue ».
Le président Aoun a pris la parole à son tour pour déclarer qu' « un pays comme le Liban, avec toutes ses particularités et son pluralisme, ne peut atteindre un partenariat basé sur le pacte national en l'absence d'un président de la République, cette absence pouvant exposer le pays à des conjonctures qui menaceraient l’unité et la solidarité de ses citoyens ». Le président de la République a en outre déclaré « attendre les résultats des contacts menés par l’émissaire américain Hochstein avec la partie israélienne sur le dossier de la délimitation de la frontière maritime entre le Liban et Israël ».
Le constat de « divergences» internes
Le Premier ministre sortant, Nagib Mikati a lui aussi reçu vendredi l'ambassadeur Hossam Zaki, en présence du secrétaire adjoint de la Ligue, Abdel Rahman el-Solh. « Nous avons pu constater des divergences politiques profondes (entre groupes politiques libanais) à l’issue des multiples rencontres effectuées avec les principaux blocs parlementaires, à savoir le Courant patriotique libre (CPL), les Forces libanaises (FL), les Kataëb, le Parti socialiste progressiste et le mouvement Amal », a déclaré M. Zaki à partir du Grand Sérail. Même si tout le monde « s’accorde sur l’importance de procéder à l’élection d’un président dans les délais prévus par la Constitution, il n’en demeure pas moins que des concertations entre les différentes instances politiques s’avèrent cruciales pour une entente dans l’intérêt de la nation ». Devant le Premier ministre Mikati, M. Zaki a également insisté sur le soutien de la Ligue arabe en faveur du Liban et de son droit maritime.
Au ministère des Affaires étrangères
Le diplomate s'est également rendu au palais Bustros. A l’issue de sa réunion avec le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, le représentant de la Ligue arabe a fait part de son intérêt profond pour la tenue de la présidentielle libanaise. « Nous souhaitons que les différentes composantes politiques du pays du Cèdre puissent parvenir à un accord avant l’expiration du délai prévu à cet effet », a-t-il déclaré, en regrettant les « divergences politiques ». Valorisant le pouvoir de la communication pour la résolution des crises, M. Zaki a déclaré « que la Ligue accompagne le Liban dans ce processus et qu’il est de son devoir d’aller à la rencontre des dirigeants politiques, afin de trouver une issue qui profiterait au pays».
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