Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, exprime son opposition à un président de compromis et critique sans les nommer les députés issus de la contestation.
Au fur et à mesure que se révèlent les manœuvres politiques visant à perpétuer l’état de décrépitude dans lequel le pays est plongé, à travers les efforts menés pour reproduire le même style de gouvernance via les deux échéances présidentielle et gouvernementale, Bkerké devient plus précis dans ce que les Libanais, au nom desquels il s’exprime, ne veulent plus. Ce faisant, il n’a pas ménagé les députés issus de la contestation, critiquant sans les nommer, la politique qu’ils suivent.
« Non à un semblant de solutions. Non à un semblant de président, d'amitiés , de gouvernement et d'allégeance » au Liban, a asséné le patriarche maronite, le cardinal Béchara au cours de son homélie dimanche. Ses propos, qui interviennent à quelques jours de la seconde séance électorale, le jeudi 13 octobre, convoquée pour l’élection d’un nouveau chef de l’État, sonnent comme une sommation aux députés qu’ils placent ainsi devant leurs responsabilités.
Aussi, le chef de l’Église maronite n’a pas épargné une partie de l’opposition parlementaire de ces critiques, en affirmant que « le peuple n’est pas très rassuré par le slogan de changement ».
Mgr Raï visait ainsi plus particulièrement le groupe de députés qui, bien qu’hostile à la classe politique aujourd’hui au pouvoir, refuse de se rallier à l’opposition parlementaire constituée notamment des Forces libanaises, des Kataëb, du PSP, du bloc Tajaddod (Renouveau) et de plusieurs indépendants, sous prétexte qu’elle fait partie de l’équipe qui a été pendant plusieurs années au pouvoir », alors qu’en ce faisant, il bloque surtout l’accession à la tête de l’État d’un candidat porteur d’un projet politique en phase avec les constantes nationales et les valeurs qu’il défend.
« Le peuple veut en finir avec ses crises. Il lui importe que les initiatives menées convergent vers l’établissement d’un projet de solution complet fondé sur la souveraineté, l’indépendance, la neutralité, l’ouverture du Liban et la décentralisation administrative », a affirmé le patriarche, en enchaînant immédiatement : « Le patriarcat soutient un président qui pourra réussir une fois élu, parce que le Liban ne peut plus supporter des semblants de solutions, de présidents et de gouvernements ».
Mgr Raï semblait aussi répondre indirectement à l’initiative du chef du CPL, Gebran Bassil, qui a récemment exposé la vision de sa formation de ce que devrait être le profil et le programme du prochain président. Il a d’ailleurs critiqué sans le nommer Gebran Bassil, pour son blocage continu de la formation d’un nouveau gouvernement à travers les conditions qu’il ne fait qu’imposer au Premier ministre désigné, Najib Mikati, pour avoir la main haute sur la nouvelle équipe. « Le peuple Libanais, a ainsi martelé le patriarche, rejette un gouvernement taillé à la mesure de certains, ainsi qu’un président élu sur commande ». « Les députés, a-t-il poursuivi, se doivent d’élire un nouveau chef de l’Etat ». « Il est temps d’identifier le candidat capable de s’imposer par sa personnalité et ses aptitudes. Nous ne voulons pas d’un président de compromis », a encore dit le patriarche. Il s’agit d’une réponse on ne peut plus claire au CPL et au tandem Amal-Hezbollah.
Au fur et à mesure que se révèlent les manœuvres politiques visant à perpétuer l’état de décrépitude dans lequel le pays est plongé, à travers les efforts menés pour reproduire le même style de gouvernance via les deux échéances présidentielle et gouvernementale, Bkerké devient plus précis dans ce que les Libanais, au nom desquels il s’exprime, ne veulent plus. Ce faisant, il n’a pas ménagé les députés issus de la contestation, critiquant sans les nommer, la politique qu’ils suivent.
« Non à un semblant de solutions. Non à un semblant de président, d'amitiés , de gouvernement et d'allégeance » au Liban, a asséné le patriarche maronite, le cardinal Béchara au cours de son homélie dimanche. Ses propos, qui interviennent à quelques jours de la seconde séance électorale, le jeudi 13 octobre, convoquée pour l’élection d’un nouveau chef de l’État, sonnent comme une sommation aux députés qu’ils placent ainsi devant leurs responsabilités.
Aussi, le chef de l’Église maronite n’a pas épargné une partie de l’opposition parlementaire de ces critiques, en affirmant que « le peuple n’est pas très rassuré par le slogan de changement ».
Mgr Raï visait ainsi plus particulièrement le groupe de députés qui, bien qu’hostile à la classe politique aujourd’hui au pouvoir, refuse de se rallier à l’opposition parlementaire constituée notamment des Forces libanaises, des Kataëb, du PSP, du bloc Tajaddod (Renouveau) et de plusieurs indépendants, sous prétexte qu’elle fait partie de l’équipe qui a été pendant plusieurs années au pouvoir », alors qu’en ce faisant, il bloque surtout l’accession à la tête de l’État d’un candidat porteur d’un projet politique en phase avec les constantes nationales et les valeurs qu’il défend.
« Le peuple veut en finir avec ses crises. Il lui importe que les initiatives menées convergent vers l’établissement d’un projet de solution complet fondé sur la souveraineté, l’indépendance, la neutralité, l’ouverture du Liban et la décentralisation administrative », a affirmé le patriarche, en enchaînant immédiatement : « Le patriarcat soutient un président qui pourra réussir une fois élu, parce que le Liban ne peut plus supporter des semblants de solutions, de présidents et de gouvernements ».
Mgr Raï semblait aussi répondre indirectement à l’initiative du chef du CPL, Gebran Bassil, qui a récemment exposé la vision de sa formation de ce que devrait être le profil et le programme du prochain président. Il a d’ailleurs critiqué sans le nommer Gebran Bassil, pour son blocage continu de la formation d’un nouveau gouvernement à travers les conditions qu’il ne fait qu’imposer au Premier ministre désigné, Najib Mikati, pour avoir la main haute sur la nouvelle équipe. « Le peuple Libanais, a ainsi martelé le patriarche, rejette un gouvernement taillé à la mesure de certains, ainsi qu’un président élu sur commande ». « Les députés, a-t-il poursuivi, se doivent d’élire un nouveau chef de l’Etat ». « Il est temps d’identifier le candidat capable de s’imposer par sa personnalité et ses aptitudes. Nous ne voulons pas d’un président de compromis », a encore dit le patriarche. Il s’agit d’une réponse on ne peut plus claire au CPL et au tandem Amal-Hezbollah.
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