La réponse du Hezbollah à la feuille de route établie dimanche par le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, pour l’élection d’un nouveau chef de l’État, n’a pas tardé.
Par la voix du mufti jaafari, cheikh Ahmad Kabalan, la formation pro-iranienne a réaffirmé son attachement à un compromis autour de la présidentielle, ce qui signifie pratiquement, que le résultat de la seconde séance électorale sera identique à celui de la première, en ce sens que le Liban ne sera pas doté d’un président, alors que le mandat du chef de l’État actuel, Michel Aoun, expire le 31 octobre.
Dans une déclaration faite moins d’une heure après l’homélie dominicale de Mgr Raï, cheikh Kabalan a d’emblée plaidé pour un compromis, en établissant sans détours un lien entre la présidentielle et la conjoncture régionale, sans s’étaler cependant sur la question. « Il n’est pas possible de dissocier le Liban de la région », a-t-il dit, en estimant que « les compromis sont partie intégrante de la composition du Liban ». « Le Liban est constitué à moitié de chrétiens et à moitié de musulmans, avec sa coexistence, sa paix civile et ses intérêts », a-t-il dit. « Un compromis national est indispensable pour l’élection d’un président qui serait fort grâce à ses choix », a indiqué cheikh Kabalan répondant ainsi directement à Mgr Raï qui avait appelé à « identifier un candidat capable de s’imposer par sa personnalité et ses aptitudes » et exprimé son opposition à un « président de compromis ». « Le patriarcat soutient un président qui pourra réussir une fois élu, parce que le Liban ne peut plus supporter des semblants de solutions, de présidents et de gouvernements », avait affirmé le chef de l’Eglise maronite.
Cheikh Kabalan a poursuivi en mettant en garde contre les appels à une décentralisation administrative élargie « qui déchirera le pays ». « Ce qu’il faut, a-t-il ajouté, c’est d’en finir avec le confessionnalisme et non pas avec les confessions ».
Il a plaidé pour la citoyenneté « qui constitue la base de l’État et de ses institutions » et insisté sur l’importance les ressources pétrolières maritimes du Liban pour la préservation de la souveraineté libanaise et le salut financier du pays.
Par la voix du mufti jaafari, cheikh Ahmad Kabalan, la formation pro-iranienne a réaffirmé son attachement à un compromis autour de la présidentielle, ce qui signifie pratiquement, que le résultat de la seconde séance électorale sera identique à celui de la première, en ce sens que le Liban ne sera pas doté d’un président, alors que le mandat du chef de l’État actuel, Michel Aoun, expire le 31 octobre.
Dans une déclaration faite moins d’une heure après l’homélie dominicale de Mgr Raï, cheikh Kabalan a d’emblée plaidé pour un compromis, en établissant sans détours un lien entre la présidentielle et la conjoncture régionale, sans s’étaler cependant sur la question. « Il n’est pas possible de dissocier le Liban de la région », a-t-il dit, en estimant que « les compromis sont partie intégrante de la composition du Liban ». « Le Liban est constitué à moitié de chrétiens et à moitié de musulmans, avec sa coexistence, sa paix civile et ses intérêts », a-t-il dit. « Un compromis national est indispensable pour l’élection d’un président qui serait fort grâce à ses choix », a indiqué cheikh Kabalan répondant ainsi directement à Mgr Raï qui avait appelé à « identifier un candidat capable de s’imposer par sa personnalité et ses aptitudes » et exprimé son opposition à un « président de compromis ». « Le patriarcat soutient un président qui pourra réussir une fois élu, parce que le Liban ne peut plus supporter des semblants de solutions, de présidents et de gouvernements », avait affirmé le chef de l’Eglise maronite.
Cheikh Kabalan a poursuivi en mettant en garde contre les appels à une décentralisation administrative élargie « qui déchirera le pays ». « Ce qu’il faut, a-t-il ajouté, c’est d’en finir avec le confessionnalisme et non pas avec les confessions ».
Il a plaidé pour la citoyenneté « qui constitue la base de l’État et de ses institutions » et insisté sur l’importance les ressources pétrolières maritimes du Liban pour la préservation de la souveraineté libanaise et le salut financier du pays.
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