Le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, a entrepris dimanche une tournée au Akkar, au Liban-Nord, où de nouveaux cas de choléra auraient été détectés, selon des médias locaux. Il était accompagné du chef de la commission parlementaire de la Santé, Bilal Abdallah, du député Rami Fanj, de responsables de son département ainsi que de représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Après avoir visité l’un des camps de réfugiés syriens, M. Abiad s’est rendu à l’hôpital gouvernemental Abdallah el-Rassi, où il a été informé de la situation sanitaire et des cas de choléra dans le Akkar. Il s’est ensuite rendu au Sérail de Halba, et s’est entretenu avec les représentants des conseils municipaux et des forces actives dans la région.
Eau potable et coupures d'électricité
M. Abiad a en outre inspecté la station de traitement des eaux usées de Tripoli, soulignant à cet égard que "l’approvisionnement en eau potable pour les habitants de Tripoli et des régions du Nord est possible". Le ministre sortant de la Santé a dans ce cadre insisté sur "la nécessité d'assurer l'électricité à la station pour permettre le pompage de l’eau, faute de quoi les citoyens se verront dans l’obligation de recourir à des moyens non sûrs". Il a rappelé que la ville de Tripoli avait précédemment connu une large propagation de l’hépatite. "Il est important de remédier rapidement au problème de coupures de courant, avec l’aide de l’UNICEF et des Nations Unies. J’appelle les organisations internationales à nous soutenir autant que possible, parce qu’en l’absence d’eau salubre, la propagation de l’épidémie se fera de façon plus importante", s’est-il alarmé.
Il a, par ailleurs, demandé aux citoyens qui disposent de puits artésiens de "coopérer avec les autorités compétentes et les municipalités pour un examen des eaux dans les laboratoires afin de s’assurer de l'absence de bactéries".
De son côté, le directeur général de la North Lebanon Water Corporation, Khaled Obeid, a précisé que "l’eau distribuée par l’Établissement des Eaux du Liban-Nord est surveillée en permanence et qu’elle est convenable à la consommation et à l'usage domestique", prévenant toutefois que "si les problèmes d’électricité persistent, le pompage s’arrêterait et les citoyens iront à la recherche de sources d'eau peu fiables qui aggraveront la situation".
En soirée, une source proche du ministère de la Santé, citée par la chaîne libanaise LBCI, a indiqué que "14 nouveaux cas de choléra ont été enregistrés, dont 3 sont actuellement à l'hôpital gouvernemental de Halba". "Les six autres souffrent de symptômes légers et les 5 restants ne présentent aucun symptômes", selon la source. Ces propos ont été confirmé par le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad.
Après avoir visité l’un des camps de réfugiés syriens, M. Abiad s’est rendu à l’hôpital gouvernemental Abdallah el-Rassi, où il a été informé de la situation sanitaire et des cas de choléra dans le Akkar. Il s’est ensuite rendu au Sérail de Halba, et s’est entretenu avec les représentants des conseils municipaux et des forces actives dans la région.
Eau potable et coupures d'électricité
M. Abiad a en outre inspecté la station de traitement des eaux usées de Tripoli, soulignant à cet égard que "l’approvisionnement en eau potable pour les habitants de Tripoli et des régions du Nord est possible". Le ministre sortant de la Santé a dans ce cadre insisté sur "la nécessité d'assurer l'électricité à la station pour permettre le pompage de l’eau, faute de quoi les citoyens se verront dans l’obligation de recourir à des moyens non sûrs". Il a rappelé que la ville de Tripoli avait précédemment connu une large propagation de l’hépatite. "Il est important de remédier rapidement au problème de coupures de courant, avec l’aide de l’UNICEF et des Nations Unies. J’appelle les organisations internationales à nous soutenir autant que possible, parce qu’en l’absence d’eau salubre, la propagation de l’épidémie se fera de façon plus importante", s’est-il alarmé.
Il a, par ailleurs, demandé aux citoyens qui disposent de puits artésiens de "coopérer avec les autorités compétentes et les municipalités pour un examen des eaux dans les laboratoires afin de s’assurer de l'absence de bactéries".
De son côté, le directeur général de la North Lebanon Water Corporation, Khaled Obeid, a précisé que "l’eau distribuée par l’Établissement des Eaux du Liban-Nord est surveillée en permanence et qu’elle est convenable à la consommation et à l'usage domestique", prévenant toutefois que "si les problèmes d’électricité persistent, le pompage s’arrêterait et les citoyens iront à la recherche de sources d'eau peu fiables qui aggraveront la situation".
En soirée, une source proche du ministère de la Santé, citée par la chaîne libanaise LBCI, a indiqué que "14 nouveaux cas de choléra ont été enregistrés, dont 3 sont actuellement à l'hôpital gouvernemental de Halba". "Les six autres souffrent de symptômes légers et les 5 restants ne présentent aucun symptômes", selon la source. Ces propos ont été confirmé par le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad.
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