Frontières maritimes: un optimisme prudent
Des informations contradictoires circulaient lundi au sujet de la nouvelle proposition américaine présentée au Liban et à Israël pour un projet d’accord sur la démarcation de la frontière maritime.

Selon diverses sources concordantes, le Liban n’a toujours pas obtenu une copie de la proposition américaine, élaborée sur base des remarques formulées tant par le Liban que par Israël. Un site israélien a fait état du contraire, alors qu’au niveau officiel, aucune indication n’est donnée à ce sujet.

Dimanche, le médiateur américain Amos Hochstein avait pris contact avec le président Aoun pour lui annoncer "la fin des négociations indirectes avec Israël". Il avait précisé que "la proposition finale américaine du projet d’accord sera remise dans les prochaines heures au Liban", notamment au chef de l'État, probablement par le biais de l’ambassadrice des États-Unis Dorothy Shea, comme lors de la première fois.


La partie libanaise devra étudier cette dernière proposition afin de pouvoir prendre une décision concernant le tracé de la frontière maritime avec Israël.

Recevant lundi dans la matinée, le patriarche arménien-catholique, Mgr Raphaël Minassian, le chef de l’État s’est dit optimiste quant à la progression des négociations indirectes, en indiquant que les points de désaccord entre Beyrouth et Tel-Aviv ont été réduits. Il devait aussi exprimer l’espoir d’une "fin dans les jours qui viennent des préparatifs liés à la démarcation des frontières maritimes".

Un porte-parole du département d’État américain, cité par la chaîne panarabe al-Arabiya, devait à ce sujet confirmer que les négociations touchent à leur fin, en soulignant qu’Amos Hochstein «s’efforce de régler les points de litige» entre les deux pays.
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