Le chef du parti Kataëb Samy Gemayel a déclaré mercredi que son parti participera à la séance parlementaire dédiée à l’élection d’un président de la République qui se tiendra jeudi, affirmant que son bloc parlementaire votera pour le député Michel Mouawad, lors d’un entretien accordé à la chaîne télévisée al-Hadath.
"Les séances électorales sont cruciales car elles déterminent l’avenir du pays. Nous disposons de deux semaines avant le début d’une vacance présidentielle, c’est pourquoi il est nécessaire de poursuivre nos efforts pour élire un successeur à Michel Aoun", a-t-il indiqué.
Interrogé sur le soutien de son parti à Michel Mouawad, le leader chrétien a assuré que "les Kataëb partagent des valeurs communes avec le candidat présidentiel". "Nous devons élire un chef d’État qui ne nous fera pas vivre un mandat similaire à celui qui vient de s’écouler, et mettre un terme à nos problèmes", a expliqué le chef des phalangistes.
Concernant la délimitation de la frontière maritime avec Israël, M. Gemayel a insisté sur le fait qu’il encourageait la mise en œuvre de l’accord, car "elle permettra au pays de regagner sa souveraineté". "Le Liban a besoin de ce type d’accords pour pouvoir passer à une autre étape de son histoire", a-t-il estimé, espérant toutefois que cet accord ouvre la voie à la délimitation des frontières terrestres avec la Syrie.
"J’aurais préféré que l’accord sur la frontière maritime ait lieu il y a longtemps, mais nous sommes malheureusement tributaires du timing du Hezbollah", a déploré Samy Gemayel. "C’est le Hezbollah qui a négocié cet accord par le biais de ses alliés, même si les négociations se sont faites de manière indirecte. Cela a en tout cas convenu aux Israéliens", a-t-il ajouté. "Une chose demeure certaine, a poursuivi M. Gemayel. "Le Hezbollah a reconnu l’existence d’Israël à part entière".
Et au chef des Kataëb de conclure : "Si le Hezbollah tient vraiment à ce qu’une nouvelle page soit ouverte, alors il faudra d’abord élire un nouveau président de la République, capable de rétablir la souveraineté de l’État. Si cela n’est pas le but du Hezbollah, alors nous nous dirigeons vers de nombreux conflits politiques avec le parti pro-iranien".
"Les séances électorales sont cruciales car elles déterminent l’avenir du pays. Nous disposons de deux semaines avant le début d’une vacance présidentielle, c’est pourquoi il est nécessaire de poursuivre nos efforts pour élire un successeur à Michel Aoun", a-t-il indiqué.
Interrogé sur le soutien de son parti à Michel Mouawad, le leader chrétien a assuré que "les Kataëb partagent des valeurs communes avec le candidat présidentiel". "Nous devons élire un chef d’État qui ne nous fera pas vivre un mandat similaire à celui qui vient de s’écouler, et mettre un terme à nos problèmes", a expliqué le chef des phalangistes.
Concernant la délimitation de la frontière maritime avec Israël, M. Gemayel a insisté sur le fait qu’il encourageait la mise en œuvre de l’accord, car "elle permettra au pays de regagner sa souveraineté". "Le Liban a besoin de ce type d’accords pour pouvoir passer à une autre étape de son histoire", a-t-il estimé, espérant toutefois que cet accord ouvre la voie à la délimitation des frontières terrestres avec la Syrie.
"J’aurais préféré que l’accord sur la frontière maritime ait lieu il y a longtemps, mais nous sommes malheureusement tributaires du timing du Hezbollah", a déploré Samy Gemayel. "C’est le Hezbollah qui a négocié cet accord par le biais de ses alliés, même si les négociations se sont faites de manière indirecte. Cela a en tout cas convenu aux Israéliens", a-t-il ajouté. "Une chose demeure certaine, a poursuivi M. Gemayel. "Le Hezbollah a reconnu l’existence d’Israël à part entière".
Et au chef des Kataëb de conclure : "Si le Hezbollah tient vraiment à ce qu’une nouvelle page soit ouverte, alors il faudra d’abord élire un nouveau président de la République, capable de rétablir la souveraineté de l’État. Si cela n’est pas le but du Hezbollah, alors nous nous dirigeons vers de nombreux conflits politiques avec le parti pro-iranien".
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