Le président de la Chambre, Nabih Berry, a demandé jeudi au secrétariat général du Parlement de «transmettre aux députés une copie du projet d'accord sur la démarcation de la frontière maritime entre le Liban et Israël afin qu’ils l’examinent après son approbation (éventuelle) en Conseil des ministres».
Le député Melhem Khalaf a tenu une conférence de presse jeudi, Place de l'Étoile, au nom du groupe des députés issus de la contestation, pour appeler à la tenue d’une session parlementaire urgente consacrée à l’examen du texte de l’accord sur la démarcation de la frontière maritime avec Israël.
S’exprimant en marge de la séance électorale, qui ne s’est pas tenue faute de quorum, Melhem Khalaf a plaidé une nouvelle fois pour l’adoption officielle de la ligne 29, qui accorde 1.430 km² au Liban, plutôt que la ligne 23, qui se limite à 860 km². Il a rappelé avoir adressé, avec ses collègues du même groupe, au président de la Chambre, une lettre fondée sur les coordonnées fixées par l’accord d’armistice entre le Liban et Israël en date du 23 mars 1949. «Mais nous avons appris par les médias que le tracé de la frontière maritime a été parachevé (sur base de la ligne 23, ndlr) à la suite d’une médiation américaine», a-t-il relevé. «Étant donné qu’il n’est pas permis de renoncer à des parties du territoire libanais, et sachant que les accords affectant les finances de l’État ne peuvent être ratifiés par le président de la République sans l’approbation préalable de la Chambre, il faut que nous soyons informés de la teneur de l’accord», a-t-il expliqué.
Le texte de l’accord en question a seulement été divulgué mercredi dans les médias israéliens, mais rien n’a été communiqué officiellement au public libanais.
Dans ce contexte, le président de la Chambre, Nabih Berry, a demandé jeudi au secrétariat général de la Chambre de «transmettre aux députés une copie du projet d'accord afin qu’ils l’examinent après son approbation (éventuelle) en Conseil des ministres». Un peu plus tard, M. Berry a reçu un appel téléphonique du président Michel Aoun, avec qui il a discuté de la mouture finale du document. M. Aoun a pris contact dans le même but avec le Premier ministre sortant, Najib Mikati.
Il s’était, avant cela, abstenu de répondre à la demande que lui avait adressée jeudi, au Parlement, le président du parti Kataëb, le député Samy Gemayel, de profiter de la réunion de la Chambre pour débattre de l’accord sur la frontière maritime, avant que Nabih Berry ne constate le défaut de quorum requis pour la tenue de la séance électorale. «Est-il possible de distribuer une copie de l’accord aux députés, puisque la Constitution prévoit son examen au Parlement avant sa ratification?» a-t-il demandé à Nabih Berry, sans toutefois avoir de réponse de sa part, selon un communiqué du bureau du jeune parlementaire.
Le député Melhem Khalaf a tenu une conférence de presse jeudi, Place de l'Étoile, au nom du groupe des députés issus de la contestation, pour appeler à la tenue d’une session parlementaire urgente consacrée à l’examen du texte de l’accord sur la démarcation de la frontière maritime avec Israël.
S’exprimant en marge de la séance électorale, qui ne s’est pas tenue faute de quorum, Melhem Khalaf a plaidé une nouvelle fois pour l’adoption officielle de la ligne 29, qui accorde 1.430 km² au Liban, plutôt que la ligne 23, qui se limite à 860 km². Il a rappelé avoir adressé, avec ses collègues du même groupe, au président de la Chambre, une lettre fondée sur les coordonnées fixées par l’accord d’armistice entre le Liban et Israël en date du 23 mars 1949. «Mais nous avons appris par les médias que le tracé de la frontière maritime a été parachevé (sur base de la ligne 23, ndlr) à la suite d’une médiation américaine», a-t-il relevé. «Étant donné qu’il n’est pas permis de renoncer à des parties du territoire libanais, et sachant que les accords affectant les finances de l’État ne peuvent être ratifiés par le président de la République sans l’approbation préalable de la Chambre, il faut que nous soyons informés de la teneur de l’accord», a-t-il expliqué.
Le texte de l’accord en question a seulement été divulgué mercredi dans les médias israéliens, mais rien n’a été communiqué officiellement au public libanais.
Dans ce contexte, le président de la Chambre, Nabih Berry, a demandé jeudi au secrétariat général de la Chambre de «transmettre aux députés une copie du projet d'accord afin qu’ils l’examinent après son approbation (éventuelle) en Conseil des ministres». Un peu plus tard, M. Berry a reçu un appel téléphonique du président Michel Aoun, avec qui il a discuté de la mouture finale du document. M. Aoun a pris contact dans le même but avec le Premier ministre sortant, Najib Mikati.
Il s’était, avant cela, abstenu de répondre à la demande que lui avait adressée jeudi, au Parlement, le président du parti Kataëb, le député Samy Gemayel, de profiter de la réunion de la Chambre pour débattre de l’accord sur la frontière maritime, avant que Nabih Berry ne constate le défaut de quorum requis pour la tenue de la séance électorale. «Est-il possible de distribuer une copie de l’accord aux députés, puisque la Constitution prévoit son examen au Parlement avant sa ratification?» a-t-il demandé à Nabih Berry, sans toutefois avoir de réponse de sa part, selon un communiqué du bureau du jeune parlementaire.
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