Ici Beyrouth dresse un tour d’horizon des stades libanais qui portent le nom d’un homme politique. Du coup, la majorité des stades sportifs du pays se trouvent concernés.
Les hommes politiques sont les personnalités qui se taillent la part du lion dans l’appellation des stades sportifs sur tout le territoire libanais. Les noms des politiciens sont ainsi associés à l’appellation des stades, comme c'est le cas dans les pays du monde arabe, mais pas en Europe ni dans le reste du monde, où cette pratique est quasi absente.
Le système libanais, depuis l’Indépendance, en 1943, a constamment consisté à associer les stades sportifs au nom d’un homme politique. Ainsi rares sont les grands stades sportifs qui n’ont pas une appellation associée à un homme politique.
Le stade sportif le plus connu au Liban est la «Cité sportive», officiellement et communément appelée «Cité sportive Camille Chamoun», qui a une capacité de 55.000 spectateurs. Ce stade a été construit dans les années 50 du siècle dernier et porte donc le nom du Président de l’époque. Quant au terrain de basket de ce complexe sportif, il porte le nom de Pierre Gemayel, qui était ministre des Travaux publics au moment de la construction de ce stade.
Tour d’horizon géographique des stades
À Tripoli, le principal stade de football, d’une capacité de 22.500 places, a pris le nom de l’ancien Premier ministre Rachid Karamé, après la mort de ce dernier en 1988. Ce stade est le seul au Nord et au Akkar qui porte le nom d’un homme politique.
À Batroun, il n’y a aucun stade qui porte le nom d’un homme politique, sachant que le club de «Chabeb el Batroun» a inauguré un complexe sportif depuis quelques années avec le soutien financier de l’émir saoudien Walid Ben Talal.
À Jbeil, deux complexes sportifs portent le nom de l’ancien président de la République, Michel Sleiman. Le premier est le stade du club de Amchit. Le second se trouve dans la ville de Jbeil et s’appelle «Cité sportive Michel Sleiman». Ce dernier comprend un stade de basket au nom de Carlos Slim, l’homme d’affaires mexicain, d’origine libanaise, qui a financé la construction de cette enceinte sportive.
Au Kesrouan, l’enceinte sportive la plus connue est le stade Fouad Chehab, qui comprend un stade de football, d’une capacité de 5.000 spectateurs, un terrain de basket et de volley et une piste d’athlétisme. Le stade du club de Ghazir porte le nom d’Antoine Choueiry, homme d’affaires et président historique de Sagesse Beyrouth. Il existe également le stade Nohad Naoufal à Zouk, du nom de l’ancien président de la municipalité de Zouk Mikael, qui comprend un stade de basket pouvant accueillir 8.000 personnes.
Le stade Fouad Chehab à Jounieh
Au Metn, on trouve le complexe sportif Michel el-Murr, à Bauchrieh, qui porte le nom de l’ancien vice-président de la Chambre des députés. Et au cours de son mandat, le président Emile Lahoud a inauguré à Mar Roukoz (Dekwaneh) «le complexe sportif militaire Emile Lahoud». À Bikfaya, il existe le stade Soumaya Slim, du nom de l’épouse de Carlos Slim. À Bhamdoun, il y a un grand stade de football du nom d’Amine Abdel Nour, personnalité non politique, d’une capacité de 3.500 places.
Le complexe sportif Michel el-Murr
À Beyrouth, il existe, en plus du Stade Camille Chamoun, le stade de basket Saeb Salam à Manara, du nom de l’ancien Premier ministre, ainsi que le stade Hatem Achour, du nom de l'homme d’affaires, père du président de la Fédération libanaise de handball, Abdallah Achour.
Au Sud, le stade municipal de Saida, d’une capacité de 22.600 places, est appelé le stade Rafic Hariri, du nom de l’ancien Premier ministre. Quant au stade du club de «Risala Sarafand», il porte le nom du président de la Chambre des députés, Nabih Berry. À Mays el Jabal, une enceinte sportive porte le nom de l’Imam Moussa el-Sadr.
A Jezzine, le stade Julien et Linda Slim vient d’être inauguré, également financé par l’homme d’affaires Carlos Slim. Un tournoi international de ping-pong y sera organisé du 14 au 20 novembre prochain.
Enfin, dans la Bekaa, le zèle a dépassé les frontières nationales. Ainsi le stade de football Jamal Abdel Nasser (du nom de l’ancien Président égyptien) a été inauguré dans la ville de Khiara.
Pour ce qui est des stades qui portent le nom de personnalités non libanaises, il y a le stade du Chayla, à Beyrouth, ainsi nommé en l'honneur de l’ancien ambassadeur de France au Liban, de 1956 à 1962, Armand de Blanquet du Chayla.
Ainsi, un grand nombre de stades portent le nom de personnalités politiques libanaises qui ont joué un rôle important dans la vie du pays depuis son indépendance.
Certaines de ces personnalités ont assisté à l’inauguration des stades portant leur nom, comme Camille Chamoun, Emile Lahoud, Nabih Berry et Michel el-Murr. D’autres sont décédées avant leur inauguration.
À noter que certains de ces stades sont bien entretenus, tandis que d'autres sont délaissés et sont dans un piètre état.
Les hommes politiques sont les personnalités qui se taillent la part du lion dans l’appellation des stades sportifs sur tout le territoire libanais. Les noms des politiciens sont ainsi associés à l’appellation des stades, comme c'est le cas dans les pays du monde arabe, mais pas en Europe ni dans le reste du monde, où cette pratique est quasi absente.
Le système libanais, depuis l’Indépendance, en 1943, a constamment consisté à associer les stades sportifs au nom d’un homme politique. Ainsi rares sont les grands stades sportifs qui n’ont pas une appellation associée à un homme politique.
Le stade sportif le plus connu au Liban est la «Cité sportive», officiellement et communément appelée «Cité sportive Camille Chamoun», qui a une capacité de 55.000 spectateurs. Ce stade a été construit dans les années 50 du siècle dernier et porte donc le nom du Président de l’époque. Quant au terrain de basket de ce complexe sportif, il porte le nom de Pierre Gemayel, qui était ministre des Travaux publics au moment de la construction de ce stade.
Tour d’horizon géographique des stades
À Tripoli, le principal stade de football, d’une capacité de 22.500 places, a pris le nom de l’ancien Premier ministre Rachid Karamé, après la mort de ce dernier en 1988. Ce stade est le seul au Nord et au Akkar qui porte le nom d’un homme politique.
À Batroun, il n’y a aucun stade qui porte le nom d’un homme politique, sachant que le club de «Chabeb el Batroun» a inauguré un complexe sportif depuis quelques années avec le soutien financier de l’émir saoudien Walid Ben Talal.
À Jbeil, deux complexes sportifs portent le nom de l’ancien président de la République, Michel Sleiman. Le premier est le stade du club de Amchit. Le second se trouve dans la ville de Jbeil et s’appelle «Cité sportive Michel Sleiman». Ce dernier comprend un stade de basket au nom de Carlos Slim, l’homme d’affaires mexicain, d’origine libanaise, qui a financé la construction de cette enceinte sportive.
Au Kesrouan, l’enceinte sportive la plus connue est le stade Fouad Chehab, qui comprend un stade de football, d’une capacité de 5.000 spectateurs, un terrain de basket et de volley et une piste d’athlétisme. Le stade du club de Ghazir porte le nom d’Antoine Choueiry, homme d’affaires et président historique de Sagesse Beyrouth. Il existe également le stade Nohad Naoufal à Zouk, du nom de l’ancien président de la municipalité de Zouk Mikael, qui comprend un stade de basket pouvant accueillir 8.000 personnes.
Le stade Fouad Chehab à Jounieh
Au Metn, on trouve le complexe sportif Michel el-Murr, à Bauchrieh, qui porte le nom de l’ancien vice-président de la Chambre des députés. Et au cours de son mandat, le président Emile Lahoud a inauguré à Mar Roukoz (Dekwaneh) «le complexe sportif militaire Emile Lahoud». À Bikfaya, il existe le stade Soumaya Slim, du nom de l’épouse de Carlos Slim. À Bhamdoun, il y a un grand stade de football du nom d’Amine Abdel Nour, personnalité non politique, d’une capacité de 3.500 places.
Le complexe sportif Michel el-Murr
À Beyrouth, il existe, en plus du Stade Camille Chamoun, le stade de basket Saeb Salam à Manara, du nom de l’ancien Premier ministre, ainsi que le stade Hatem Achour, du nom de l'homme d’affaires, père du président de la Fédération libanaise de handball, Abdallah Achour.
Au Sud, le stade municipal de Saida, d’une capacité de 22.600 places, est appelé le stade Rafic Hariri, du nom de l’ancien Premier ministre. Quant au stade du club de «Risala Sarafand», il porte le nom du président de la Chambre des députés, Nabih Berry. À Mays el Jabal, une enceinte sportive porte le nom de l’Imam Moussa el-Sadr.
A Jezzine, le stade Julien et Linda Slim vient d’être inauguré, également financé par l’homme d’affaires Carlos Slim. Un tournoi international de ping-pong y sera organisé du 14 au 20 novembre prochain.
Enfin, dans la Bekaa, le zèle a dépassé les frontières nationales. Ainsi le stade de football Jamal Abdel Nasser (du nom de l’ancien Président égyptien) a été inauguré dans la ville de Khiara.
Pour ce qui est des stades qui portent le nom de personnalités non libanaises, il y a le stade du Chayla, à Beyrouth, ainsi nommé en l'honneur de l’ancien ambassadeur de France au Liban, de 1956 à 1962, Armand de Blanquet du Chayla.
Ainsi, un grand nombre de stades portent le nom de personnalités politiques libanaises qui ont joué un rôle important dans la vie du pays depuis son indépendance.
Certaines de ces personnalités ont assisté à l’inauguration des stades portant leur nom, comme Camille Chamoun, Emile Lahoud, Nabih Berry et Michel el-Murr. D’autres sont décédées avant leur inauguration.
À noter que certains de ces stades sont bien entretenus, tandis que d'autres sont délaissés et sont dans un piètre état.
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