Le chef du Courant patriotique libre, le député Gebran Bassil a douché samedi les espoirs de la formation d’un cabinet avant la fin du mandat présidentiel. S’exprimant lors d’une cérémonie partisane de commémoration du 13 Octobre 1990 (date à laquelle Michel Aoun, qui dirigeait à l’époque un gouvernement de transition, avait été délogé par les forces syriennes du palais de Baabda) au Forum de Beyrouth, Gebran Bassil a déclaré qu’un " gouvernement ne se forme pas à l’étranger, ni en dehors du partenariat national ". Et d’ajouter : " Nous ne permettrons pas que les prérogatives du président de la République et sa position soient outrepassées dans la formation du cabinet ".
" Cela ne vaut pas la peine que le président Aoun accepte au cours des deux semaines restantes de son mandat ce qu’il a refusé pendant six ans ", a-t-il précisé, à quinze jours de la fin du mandat présidentiel.
Selon des informations du site al-Janoubia, Gebran Bassil tiendrait désormais à changer les noms de tous les ministres chrétiens sortants relevant de sa quote-part et ceux relevant de la quote-part du président de la République, Michel Aoun, pour consolider sa présence dans le nouveau cabinet, ce qui aurait amené d’autres parties à envisager des démarches similaires.
En réaction à son discours de samedi, l’ancien député Ali Darwiche a confirmé l’impasse au niveau de la formation du gouvernement. « De grandes difficultés entravent la naissance du prochain cabinet (…) dans les prochains jours », soit avant la fin du mandat présidentiel, « à moins d’un miracle qui ferait basculer la donne ».
Dans un entretien au site électronique al-Anbaa, ce proche du Premier ministre désigné Najib Mikati n’a néanmoins pas « écarté une surprise dans les prochains jours », la situation n’ayant pas atteint forcément le point de non-retour. Quoi qu’il en soit, a-t-il expliqué, si un gouvernement plénipotentiaire n’est pas formé avant le départ de Michel Aoun, « la Constitution prévoit que le cabinet d’expédition des affaires courantes exerce les prérogatives du président en cas de vacance ».
Or, cette affirmation reste sujette à débat, et continue en tout cas d’être contestée par Gebran Bassil. S’employant à entraver la naissance du cabinet, alors que le délai devient de plus en plus court, le chef du CPL a en même temps réitéré dans son discours de samedi son refus que le cabinet d’expédition des affaires courantes exerce éventuellement les prérogatives présidentielles si un nouveau président n’est pas élu dans les délais. « Ce cabinet n’a pas les pleins pouvoirs, ni il ne peut se réunir, ni prendre de décisions », a-t-il fait valoir.
Un avant-goût de la polémique constitutionnelle annoncée samedi par le député Mohammad Raad, chef du bloc du Hezbollah, et qui risque, selon ce dernier, de « provoquer des troubles » dans le pays.
" Cela ne vaut pas la peine que le président Aoun accepte au cours des deux semaines restantes de son mandat ce qu’il a refusé pendant six ans ", a-t-il précisé, à quinze jours de la fin du mandat présidentiel.
Selon des informations du site al-Janoubia, Gebran Bassil tiendrait désormais à changer les noms de tous les ministres chrétiens sortants relevant de sa quote-part et ceux relevant de la quote-part du président de la République, Michel Aoun, pour consolider sa présence dans le nouveau cabinet, ce qui aurait amené d’autres parties à envisager des démarches similaires.
En réaction à son discours de samedi, l’ancien député Ali Darwiche a confirmé l’impasse au niveau de la formation du gouvernement. « De grandes difficultés entravent la naissance du prochain cabinet (…) dans les prochains jours », soit avant la fin du mandat présidentiel, « à moins d’un miracle qui ferait basculer la donne ».
Dans un entretien au site électronique al-Anbaa, ce proche du Premier ministre désigné Najib Mikati n’a néanmoins pas « écarté une surprise dans les prochains jours », la situation n’ayant pas atteint forcément le point de non-retour. Quoi qu’il en soit, a-t-il expliqué, si un gouvernement plénipotentiaire n’est pas formé avant le départ de Michel Aoun, « la Constitution prévoit que le cabinet d’expédition des affaires courantes exerce les prérogatives du président en cas de vacance ».
Or, cette affirmation reste sujette à débat, et continue en tout cas d’être contestée par Gebran Bassil. S’employant à entraver la naissance du cabinet, alors que le délai devient de plus en plus court, le chef du CPL a en même temps réitéré dans son discours de samedi son refus que le cabinet d’expédition des affaires courantes exerce éventuellement les prérogatives présidentielles si un nouveau président n’est pas élu dans les délais. « Ce cabinet n’a pas les pleins pouvoirs, ni il ne peut se réunir, ni prendre de décisions », a-t-il fait valoir.
Un avant-goût de la polémique constitutionnelle annoncée samedi par le député Mohammad Raad, chef du bloc du Hezbollah, et qui risque, selon ce dernier, de « provoquer des troubles » dans le pays.
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