©Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin et son homologue israélien Benny Gantz jeudi dernier au Pentagone. (AFP)
Israël se préparerait à une attaque contre l'Iran et le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, aurait informé des responsables américains de la durée nécessaire pour l’armée israélienne d’être prête pour une opération militaire aérienne contre Téhéran, a affirmé hier le quotidien israélien Jérusalem Post.
Ces informations surviennent suite aux déclarations faites par la Maison Blanche jeudi dernier sur des "préparatifs" en cas d'échec de la voie diplomatique avec le régime islamique.
Joe Biden a "demandé à son équipe" de faire des "préparatifs" en cas d'échec des tentatives diplomatiques dans le dossier du nucléaire iranien, avait dit jeudi sa porte-parole Jen Psaki.
Jeudi toujours, l’agence Reuters avait annoncé que le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a déclaré au début de la réunion avec son homologue israélien, Benny Gantz, en visite à Washington, que l'Iran n'avait pas proposé d'engagement diplomatique constructif dans les pourparlers à Vienne qui relanceraient un accord nucléaire de 2015 abandonné par son prédécesseur, Donald Trump.
Austin a déclaré que Biden était "prêt à se tourner vers d'autres options" si la politique américaine actuelle sur l'Iran échouait.
L’agence affirme que l'ordre du jour américano-israélien devait inclure des discussions sur d'éventuels exercices militaires qui prépareraient au pire des cas la destruction des installations nucléaires iraniennes en cas d'échec de la diplomatie et si les dirigeants de leurs pays le demandent.
Parallèlement, le commandant militaire américain pour le Moyen-Orient, le général Frank McKenzie, a déclaré hier au Financial Times que l’armée américaine « dispose de plusieurs options militaires » pour faire face à l’Iran.
«Je pense que l’Iran nous sous-estime gravement s’il poursuit ses attaques meurtrières en Irak et en Syrie, tout en menant les négociations à Vienne», a déclaré le général McKenzie.
Faisant suite à ces informations, un responsable militaire iranien met en garde contre "un prix élevé pour les agresseurs" qui planifient d'éventuelles frappes sur les sites nucléaires iraniens, selon l’agence Nournews
Les discussions ont repris jeudi à Vienne pour tenter de ressusciter l'accord de 2015 censé empêcher la République islamique de se doter de la bombe atomique, devenu moribond à la suite du retrait unilatéral des États-Unis trois ans plus tard sous la présidence de Donald Trump.
Les diplomates s'étaient quittés sur un constat de divergences, les Occidentaux accusant Téhéran d'avoir fait marche arrière par rapport au printemps.
L'Iran a nettement accéléré son programme nucléaire ces derniers mois, en restreignant l'accès aux inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Ces informations surviennent suite aux déclarations faites par la Maison Blanche jeudi dernier sur des "préparatifs" en cas d'échec de la voie diplomatique avec le régime islamique.
Joe Biden a "demandé à son équipe" de faire des "préparatifs" en cas d'échec des tentatives diplomatiques dans le dossier du nucléaire iranien, avait dit jeudi sa porte-parole Jen Psaki.
Jeudi toujours, l’agence Reuters avait annoncé que le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a déclaré au début de la réunion avec son homologue israélien, Benny Gantz, en visite à Washington, que l'Iran n'avait pas proposé d'engagement diplomatique constructif dans les pourparlers à Vienne qui relanceraient un accord nucléaire de 2015 abandonné par son prédécesseur, Donald Trump.
Austin a déclaré que Biden était "prêt à se tourner vers d'autres options" si la politique américaine actuelle sur l'Iran échouait.
L’agence affirme que l'ordre du jour américano-israélien devait inclure des discussions sur d'éventuels exercices militaires qui prépareraient au pire des cas la destruction des installations nucléaires iraniennes en cas d'échec de la diplomatie et si les dirigeants de leurs pays le demandent.
Parallèlement, le commandant militaire américain pour le Moyen-Orient, le général Frank McKenzie, a déclaré hier au Financial Times que l’armée américaine « dispose de plusieurs options militaires » pour faire face à l’Iran.
«Je pense que l’Iran nous sous-estime gravement s’il poursuit ses attaques meurtrières en Irak et en Syrie, tout en menant les négociations à Vienne», a déclaré le général McKenzie.
Faisant suite à ces informations, un responsable militaire iranien met en garde contre "un prix élevé pour les agresseurs" qui planifient d'éventuelles frappes sur les sites nucléaires iraniens, selon l’agence Nournews
Les discussions ont repris jeudi à Vienne pour tenter de ressusciter l'accord de 2015 censé empêcher la République islamique de se doter de la bombe atomique, devenu moribond à la suite du retrait unilatéral des États-Unis trois ans plus tard sous la présidence de Donald Trump.
Les diplomates s'étaient quittés sur un constat de divergences, les Occidentaux accusant Téhéran d'avoir fait marche arrière par rapport au printemps.
L'Iran a nettement accéléré son programme nucléaire ces derniers mois, en restreignant l'accès aux inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
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