Plus de 100 documents confidentiels, messages et autres éléments obtenus par l'Associated Press incriminent la représentante de l'Organisation mondiale de la Santé en Syrie, Akjemal Magtymova, de fraude et de corruption. Les documents ont été envoyés par des responsables de l'OMS pour alerter des enquêteurs de l'organisation. Magtymova, originaire du Turkménistan, est accusée de s'être livrée à un comportement abusif, avait fait pression sur le personnel de l'OMS pour qu'il signe des contrats avec des politiciens de haut rang du gouvernement syrien. Elle aurait également dépensé à mauvais escient les fonds de l'OMS et des donateurs, toujours selon l'AP.
La représentante de l'OMS en Syrie, la Turkmène Akjemal Magtymova. (Facebook)
Les plaintes d'au moins une douzaine de membres du personnel ont déclenché l'une des plus grandes enquêtes internes de l'OMS depuis des années, impliquant parfois plus de 20 enquêteurs, selon des membres du personnel liés à l'enquête. Dans un communiqué, l'OMS a confirmé avoir lancé une enquête contre la représentante.
Les responsables ont aussi déclaré aux enquêteurs que Magtymova "avait accordé des faveurs" à de hauts responsables politiques du régime syrien. Elle avait par ailleurs rencontré secrètement l'armée russe, violent ainsi la neutralité de l'OMS en tant qu'organisation des Nations Unies", poursuit l'AP.
Akjemal Magtymova Avec des officiels syriens.
Dans une plainte envoyée au directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en mai, un membre du personnel basé en Syrie a écrit que Magtymova avait embauché des proches incompétents de responsables gouvernementaux, dont certains accusés d'"innombrables violations des droits de l'homme", indique l'AP.
Tedros n'a pas répondu à la plainte du membre du personnel. Mais en mai, le directeur régional de l'OMS pour la Méditerranée orientale a nommé un représentant par intérim en Syrie pour remplacer Magtymova après sa mise en congé. Toutefois, elle est toujours répertoriée comme représentante de l'agence pour la Syrie dans son répertoire du personnel et continue de percevoir un salaire de directeur.
Voir l'article original sur le site de l'Associated Press
La représentante de l'OMS en Syrie, la Turkmène Akjemal Magtymova. (Facebook)
Les plaintes d'au moins une douzaine de membres du personnel ont déclenché l'une des plus grandes enquêtes internes de l'OMS depuis des années, impliquant parfois plus de 20 enquêteurs, selon des membres du personnel liés à l'enquête. Dans un communiqué, l'OMS a confirmé avoir lancé une enquête contre la représentante.
Les responsables ont aussi déclaré aux enquêteurs que Magtymova "avait accordé des faveurs" à de hauts responsables politiques du régime syrien. Elle avait par ailleurs rencontré secrètement l'armée russe, violent ainsi la neutralité de l'OMS en tant qu'organisation des Nations Unies", poursuit l'AP.
Akjemal Magtymova Avec des officiels syriens.
Dans une plainte envoyée au directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en mai, un membre du personnel basé en Syrie a écrit que Magtymova avait embauché des proches incompétents de responsables gouvernementaux, dont certains accusés d'"innombrables violations des droits de l'homme", indique l'AP.
Tedros n'a pas répondu à la plainte du membre du personnel. Mais en mai, le directeur régional de l'OMS pour la Méditerranée orientale a nommé un représentant par intérim en Syrie pour remplacer Magtymova après sa mise en congé. Toutefois, elle est toujours répertoriée comme représentante de l'agence pour la Syrie dans son répertoire du personnel et continue de percevoir un salaire de directeur.
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