©Bagnaia est désormais le grand favori pour remporter le titre de MotoGP 2022. Photo d’archives AFP
Avant-dernier virage de la saison de MotoGP et première balle de match pour Francesco Bagnaia: l'Italien de Ducati, leader au championnat, a une première chance de sacre en Malaisie, avec dans le viseur Fabio Quartararo, décidé à conserver son titre.
Placide à l'aube du rendez-vous le plus important de sa carrière, "Pecco" Bagnaia l'assure: "je ne veux pas penser au championnat, je veux juste me concentrer sur l'objectif principal qui est de faire de bonnes courses et nous verrons ce qui se passera".
Ses chances de premier titre mondial sont pourtant bien réelles à deux courses de la fin de saison. Troisième en Australie le week-end dernier, le Turinois de 25 ans a profité de l'abandon du Français Fabio Quartararo (Yamaha), conjugué à une parfaite maîtrise de la course, pour prendre les rênes du championnat.
Dans la course au titre, quatorze points les séparent désormais, une victoire en rapportant 25. Outre "Pecco" et "Quarta", l'Espagnol Aleix Espargaro (Aprilia) à 27 points de Bagnaia, et l'Italien Enea Bastianini (Ducati-Gresini), à 42 points, sont toujours mathématiquement dans la course, mais leurs chances sont minces.
Sachant que 50 points restent à remporter en Malaisie puis à Valence (6 novembre), Bagnaia doit reprendre onze unités à Quartararo pour être titré à Sepang.
Dans le même temps, il ne doit pas céder plus de deux points à Espargaro et plus de 17 à Bastianini, son futur coéquipier l'année prochaine chez Ducati.
Du gouffre au sommet
"Le championnat n'est pas fini (...). Je sens que nous pouvons faire deux grandes dernières courses", veut se rassurer Quartararo, devenu en 2021 le premier français champion du monde de MotoGP.
"Je n'ai pas beaucoup pris de plaisir sur les dernières courses mais je suis actuellement dans une position où je n'ai pas vraiment besoin de penser à quoi que ce soit, juste repousser mes limites", a-t-il expliqué jeudi.
Le pilote Yamaha souffre: sur les huit dernières courses, il n'est monté qu'une seule fois sur le podium - en Autriche en août. Il n'a marqué que 47 points, contre 152 pour Bagnaia. Sa dernière victoire remonte à juin, en Allemagne.
En Allemagne justement, 91 unités séparaient le Turinois d'"El Diablo", confortablement installé en tête du général. Bagnaia pointait lui à une anonyme 6e place et reconnaissait à l'époque que revenir au championnat était "presque impossible", tout en ajoutant: "on a encore 250 points (à distribuer, ndlr), on va essayer".
La confiance retrouvée au retour de la pause estivale en août, "Pecco" a inversé la tendance. L'Italien a raflé quatre victoires consécutives pour inscrire son nom dans l'histoire en réalisant la plus grande "remontada" en catégorie reine depuis l'introduction du système de points actuel en 1993.
Pluie attendue
Bagnaia peut désormais devenir le premier champion italien depuis la légende Valentino Rossi en 2009 - auprès de qui il s'est formé - et le premier pilote Ducati titré depuis l'Australien Casey Stoner en 2007.
L'histoire serait d'autant plus belle que c'est ici-même, sur le tracé de Sepang, qu'il est devenu champion de Moto2 en 2018. "Pour l'instant je suis assez calme car notre potentiel est élévé, si on continue à travailler comme dans la deuxième partie de la saison, on peut faire quelque chose de bien", a expliqué le leader jeudi.
Pour le retour de la Malaisie au calendrier après deux années blanches à cause du Covid-19, "Pecco", "El Diablo" et les deux autres prétendants au titre devront se méfier d'autres concurrents, à commencer par le sextuple champion du monde de MotoGP Marc Marquez (Honda).
L'Espagnol, 2e en Australie, a montré qu'il était de retour aux avant-postes après une quatrième opération du bras droit en juin et voudra arracher sa première victoire de la saison - qui serait sa 60e dans l'élite. Un autre Espagnol, Alex Rins, voudra lui poursuivre la fête après sa victoire en Australie, et avant la fin de l'aventure Suzuki en MotoGP en fin d'année. A moins que la pluie, attendue ce week-end, ne vienne rebattre les cartes dans le paddock.
Placide à l'aube du rendez-vous le plus important de sa carrière, "Pecco" Bagnaia l'assure: "je ne veux pas penser au championnat, je veux juste me concentrer sur l'objectif principal qui est de faire de bonnes courses et nous verrons ce qui se passera".
Ses chances de premier titre mondial sont pourtant bien réelles à deux courses de la fin de saison. Troisième en Australie le week-end dernier, le Turinois de 25 ans a profité de l'abandon du Français Fabio Quartararo (Yamaha), conjugué à une parfaite maîtrise de la course, pour prendre les rênes du championnat.
Dans la course au titre, quatorze points les séparent désormais, une victoire en rapportant 25. Outre "Pecco" et "Quarta", l'Espagnol Aleix Espargaro (Aprilia) à 27 points de Bagnaia, et l'Italien Enea Bastianini (Ducati-Gresini), à 42 points, sont toujours mathématiquement dans la course, mais leurs chances sont minces.
Sachant que 50 points restent à remporter en Malaisie puis à Valence (6 novembre), Bagnaia doit reprendre onze unités à Quartararo pour être titré à Sepang.
Dans le même temps, il ne doit pas céder plus de deux points à Espargaro et plus de 17 à Bastianini, son futur coéquipier l'année prochaine chez Ducati.
Du gouffre au sommet
"Le championnat n'est pas fini (...). Je sens que nous pouvons faire deux grandes dernières courses", veut se rassurer Quartararo, devenu en 2021 le premier français champion du monde de MotoGP.
"Je n'ai pas beaucoup pris de plaisir sur les dernières courses mais je suis actuellement dans une position où je n'ai pas vraiment besoin de penser à quoi que ce soit, juste repousser mes limites", a-t-il expliqué jeudi.
Le pilote Yamaha souffre: sur les huit dernières courses, il n'est monté qu'une seule fois sur le podium - en Autriche en août. Il n'a marqué que 47 points, contre 152 pour Bagnaia. Sa dernière victoire remonte à juin, en Allemagne.
En Allemagne justement, 91 unités séparaient le Turinois d'"El Diablo", confortablement installé en tête du général. Bagnaia pointait lui à une anonyme 6e place et reconnaissait à l'époque que revenir au championnat était "presque impossible", tout en ajoutant: "on a encore 250 points (à distribuer, ndlr), on va essayer".
La confiance retrouvée au retour de la pause estivale en août, "Pecco" a inversé la tendance. L'Italien a raflé quatre victoires consécutives pour inscrire son nom dans l'histoire en réalisant la plus grande "remontada" en catégorie reine depuis l'introduction du système de points actuel en 1993.
Pluie attendue
Bagnaia peut désormais devenir le premier champion italien depuis la légende Valentino Rossi en 2009 - auprès de qui il s'est formé - et le premier pilote Ducati titré depuis l'Australien Casey Stoner en 2007.
L'histoire serait d'autant plus belle que c'est ici-même, sur le tracé de Sepang, qu'il est devenu champion de Moto2 en 2018. "Pour l'instant je suis assez calme car notre potentiel est élévé, si on continue à travailler comme dans la deuxième partie de la saison, on peut faire quelque chose de bien", a expliqué le leader jeudi.
Pour le retour de la Malaisie au calendrier après deux années blanches à cause du Covid-19, "Pecco", "El Diablo" et les deux autres prétendants au titre devront se méfier d'autres concurrents, à commencer par le sextuple champion du monde de MotoGP Marc Marquez (Honda).
L'Espagnol, 2e en Australie, a montré qu'il était de retour aux avant-postes après une quatrième opération du bras droit en juin et voudra arracher sa première victoire de la saison - qui serait sa 60e dans l'élite. Un autre Espagnol, Alex Rins, voudra lui poursuivre la fête après sa victoire en Australie, et avant la fin de l'aventure Suzuki en MotoGP en fin d'année. A moins que la pluie, attendue ce week-end, ne vienne rebattre les cartes dans le paddock.
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