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Première éclaircie pour la délégation libanaise en Championnat d’Asie de l’Ouest : en -53 kg, Nadzieja Elzbieta El Samman a arraché une médaille de bronze à Doha, en montant sur le podium de l’épreuve de l’arraché grâce à une barre à 51 kg.
Sur le plateau qatari, là où chaque tentative se joue à la seconde et à la poigne, le Liban a trouvé son premier coup d’éclat. Engagée dans la catégorie des moins de 53 kg, Nadzieja Elzbieta El Samman a lancé la campagne libanaise de la plus belle des manières en décrochant le bronze chez les dames. À l’arraché, la Libanaise a validé 51 kg et s’est installée à la troisième place du classement, de quoi mettre du métal dans la valise et de la confiance dans le groupe.
Le bronze, au bout des doigts
En haltérophilie, il n’y a pas de place pour l’à-peu-près : la barre ne ment jamais. À Doha, El Samman a su transformer la pression en précision, sécuriser sa marque à l’arraché et s’offrir un podium régional qui compte. Une médaille qui sonne comme un signal : le Liban est là, et il n’est pas venu pour faire de la figuration.
Une délégation en mode “mission”
Dans la capitale qatarie, la délégation de la Fédération libanaise se présente en effectif resserré, mais avec des rôles bien définis : Khodor Moukalled conduit l’expédition en tant que chef de mission, tandis que Nadzieja El Samman cumule une double casquette, celle de coach et d’athlète. À ses côtés, Mohammad Zeitoun doit entrer en scène dans les prochaines épreuves, avec un programme chargé annoncé entre les compétitions des catégories d’âge, chez les jeunes en +94 kg puis chez les juniors en 110 kg.
Doha, grand carrefour de la fonte
Particularité de cette séquence au Qatar : la ville accueille un rendez-vous XXL, entre Championnat d’Asie de l’Ouest, Championnat arabe (jeunes, juniors, seniors) et Coupe internationale du Qatar. Un enchaînement dense, un niveau relevé, et une scène idéale pour se frotter au haut du panier régional.
Et au milieu de ce grand barnum de barres et de disques, le Liban a déjà trouvé sa première étincelle : 51 kg au-dessus de la tête, du sang-froid dans les jambes… et une médaille qui, parfois, pèse bien plus lourd que le métal.
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