Le navire Plastic Odyssey a jeté l’ancre mardi dans la capitale libanaise, pour la première escale d’une expédition pas comme les autres: un tour du monde de trois ans dédié à la lutte contre la pollution plastique des océans. Au programme notamment, une formation dédiée aux entrepreneurs locaux souhaitant lancer une entreprise sociale autour du recyclage du plastique.
Au milieu des luxueux yachts de Zeitouna Bey, le Plastic Odyssey et ses 40 mètres de long ne passent pas inaperçus. Arrivé mardi à Beyrouth, le navire a entamé le 1ᵉʳ octobre dernier un tour du monde de trois ans. La philosophie de cette expédition n’est pas commune: «Nettoyer le passé» en favorisant le recyclage et «construire le monde d’après» en réduisant la production des déchets. Pour ce faire, cap sur trente pays du sud, particulièrement touchés par la pollution plastique. Et il y a urgence: chaque minute, 19 tonnes de plastique sont déversées dans les océans.
À la tête du projet, Simon Bernard, Alexandre Dechelotte et Bob Vrignaud, respectivement officiers de la marine marchande et ingénieur. Alarmés par l’étendue de la pollution plastique et soucieux du monde qu’ils laisseront aux générations futures, ils mènent cette expédition entourés d’une équipe de 15 personnes. Ensemble, ils travaillent sur les potentielles innovations simples et peu onéreuses à mettre en œuvre pour dynamiser le recyclage des déchets plastiques dits «non recyclables» (pots de yaourts, films en plastique, polystyrène…). Le but: les transformer en opportunités (tuiles, tuyaux, briques, etc.)
Agissant comme un laboratoire géant, le navire a été aménagé en conséquence. À son bord: un atelier de recyclage composé de neuf machines low-tech pour traiter les déchets plastiques; un laboratoire d’analyse; une zone d’exposition des produits recyclés; un espace mobile pour mener des expérimentations à terre avec les habitants; une cuisine (zéro déchet, bien entendu).
Le programme de chaque escale s’appuie sur divers événements et conférences, une sensibilisation auprès des plus jeunes dans les écoles, des visites de terrain, mais surtout le Plastic Odyssey LAB. Ce programme est dédié aux entrepreneurs souhaitant lancer une entreprise sociale de recyclage plastique. Une aubaine pour les huit Libanais qui en bénéficieront dix jours durant. L’occasion de montrer qu’en temps de crise économique, le recyclage peut être une source de revenus prometteuse tout en protégeant la planète.
Au milieu des luxueux yachts de Zeitouna Bey, le Plastic Odyssey et ses 40 mètres de long ne passent pas inaperçus. Arrivé mardi à Beyrouth, le navire a entamé le 1ᵉʳ octobre dernier un tour du monde de trois ans. La philosophie de cette expédition n’est pas commune: «Nettoyer le passé» en favorisant le recyclage et «construire le monde d’après» en réduisant la production des déchets. Pour ce faire, cap sur trente pays du sud, particulièrement touchés par la pollution plastique. Et il y a urgence: chaque minute, 19 tonnes de plastique sont déversées dans les océans.
À la tête du projet, Simon Bernard, Alexandre Dechelotte et Bob Vrignaud, respectivement officiers de la marine marchande et ingénieur. Alarmés par l’étendue de la pollution plastique et soucieux du monde qu’ils laisseront aux générations futures, ils mènent cette expédition entourés d’une équipe de 15 personnes. Ensemble, ils travaillent sur les potentielles innovations simples et peu onéreuses à mettre en œuvre pour dynamiser le recyclage des déchets plastiques dits «non recyclables» (pots de yaourts, films en plastique, polystyrène…). Le but: les transformer en opportunités (tuiles, tuyaux, briques, etc.)
Agissant comme un laboratoire géant, le navire a été aménagé en conséquence. À son bord: un atelier de recyclage composé de neuf machines low-tech pour traiter les déchets plastiques; un laboratoire d’analyse; une zone d’exposition des produits recyclés; un espace mobile pour mener des expérimentations à terre avec les habitants; une cuisine (zéro déchet, bien entendu).
Le programme de chaque escale s’appuie sur divers événements et conférences, une sensibilisation auprès des plus jeunes dans les écoles, des visites de terrain, mais surtout le Plastic Odyssey LAB. Ce programme est dédié aux entrepreneurs souhaitant lancer une entreprise sociale de recyclage plastique. Une aubaine pour les huit Libanais qui en bénéficieront dix jours durant. L’occasion de montrer qu’en temps de crise économique, le recyclage peut être une source de revenus prometteuse tout en protégeant la planète.
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