©Photo d’archives AFP
"El Diablo" n'a pas dit son dernier mot: si l'Italien Francesco Bagnaia (Ducati) a remporté dimanche le Grand Prix de Malaisie et augmenté son avance, son dernier rival pour le titre, le Français Fabio Quartararo, 3e, prolonge le suspense jusqu'à la dernière manche de la saison.
Au classement général, Bagnaia compte désormais 23 points d'avance sur Quartararo (Yamaha), une victoire rapportant 25 points. Il n'aura donc besoin que de marquer deux points lors du dernier GP, le 6 novembre à Valence, pour valider son titre, quel que soit le résultat de Quartararo.
Bagnaia, 25 ans, avait une première balle de match pour devenir pour la première fois champion du monde en catégorie-reine mais "Quarta", champion du monde en titre, a bien résisté à "Pecco" sur le tracé de Sepang.
"J'ai donné le maximum aujourd'hui, je ne pouvais pas faire mieux (...) Même si les chances (de titre, ndlr) sont minces, on est encore là à Valence", s'est félicité le Français. C'est son premier podium depuis le GP d'Autriche, en août. Ce podium, le Français le doit en partie à un excellent départ, passant d'abord de la 12e à la 6e position, en début de course. Il a encore gagné trois places pour terminer troisième, à deux secondes des pilotes Ducati.
"Meilleur départ de ma vie"
"J'ai signé le meilleur départ de ma vie (...) Aujourd’hui on a fait un super travail au niveau du championnat", a réagi Bagnaia à l'arrivée. Et pour cause: parti de la 9e place sur la grille, le pilote Ducati s'est envolé au point de se positionner à la sortie du premier virage en deuxième position, derrière le poleman espagnol Jorge Martin (Ducati-Pramac).
"Pecco" a ensuite profité de la chute de Martin pour prendre la tête de la course qu'il n'a ensuite cédée que pendant quelques tours à son compatriote Enea Bastianini, son futur coéquipier dans l'équipe Ducati d'usine.
Bagnaia a conservé la tête jusqu'au drapeau à damier en dépit de la pression de Bastianini, qui n'a pas pris tous les risques pour lui souffler la victoire. Et Ducati est déjà assuré du titre mondial des équipes. Si Bastianini termine deuxième, il ne peut plus viser le titre, tout comme l'Espagnol Aleix Espargaro (Aprilia), 10e de cette avant-dernière manche de la saison.
Sur le tracé de Sepang, l'Italien signe également sa 7e victoire de la saison, la cinquième sur les neuf dernières courses. C'est aussi bien que le dernier pilote Ducati à avoir réussi cette performance, l'Australien Casey Stoner en 2007, sur la route du titre mondial.
Quatre victoires consécutives
En fait, la réussite de Bagnaia au guidon de sa Ducati aura été proportionnelle aux difficultés rencontrées par son rival Quartararo avec sa Yamaha au cours de la saison. En juin, 91 points séparaient le Turinois d'"El Diablo", confortablement installé en tête du général.
Bagnaia pointait à une anonyme 6e place et reconnaissait à l'époque que revenir au championnat était "presque impossible". La confiance revenue, il a raflé par la suite quatre victoires consécutives pour venir inscrire son nom dans l'histoire en réalisant la plus grande "remontada" en catégorie-reine depuis l'introduction du système de points actuel en 1993.
En Malaisie, "Pecco" est aussi monté sur son 8e podium lors des neuf dernières courses, au terme d'un nouveau sans-faute digne d'un futur champion du monde. Au pied du podium, on retrouve l'Italien Marco Bezzecchi (Ducati-VR46), qui a longtemps menacé Quartararo, et le vainqueur du dernier GP en Australie, l'Espagnol Alex Rins (Suzuki), 5e. Le deuxième Français de la grille, Johann Zarco (Ducati-Pramac), termine 9e après être parti de la 17e place sur la grille.
AFP
Au classement général, Bagnaia compte désormais 23 points d'avance sur Quartararo (Yamaha), une victoire rapportant 25 points. Il n'aura donc besoin que de marquer deux points lors du dernier GP, le 6 novembre à Valence, pour valider son titre, quel que soit le résultat de Quartararo.
Bagnaia, 25 ans, avait une première balle de match pour devenir pour la première fois champion du monde en catégorie-reine mais "Quarta", champion du monde en titre, a bien résisté à "Pecco" sur le tracé de Sepang.
"J'ai donné le maximum aujourd'hui, je ne pouvais pas faire mieux (...) Même si les chances (de titre, ndlr) sont minces, on est encore là à Valence", s'est félicité le Français. C'est son premier podium depuis le GP d'Autriche, en août. Ce podium, le Français le doit en partie à un excellent départ, passant d'abord de la 12e à la 6e position, en début de course. Il a encore gagné trois places pour terminer troisième, à deux secondes des pilotes Ducati.
"Meilleur départ de ma vie"
"J'ai signé le meilleur départ de ma vie (...) Aujourd’hui on a fait un super travail au niveau du championnat", a réagi Bagnaia à l'arrivée. Et pour cause: parti de la 9e place sur la grille, le pilote Ducati s'est envolé au point de se positionner à la sortie du premier virage en deuxième position, derrière le poleman espagnol Jorge Martin (Ducati-Pramac).
"Pecco" a ensuite profité de la chute de Martin pour prendre la tête de la course qu'il n'a ensuite cédée que pendant quelques tours à son compatriote Enea Bastianini, son futur coéquipier dans l'équipe Ducati d'usine.
Bagnaia a conservé la tête jusqu'au drapeau à damier en dépit de la pression de Bastianini, qui n'a pas pris tous les risques pour lui souffler la victoire. Et Ducati est déjà assuré du titre mondial des équipes. Si Bastianini termine deuxième, il ne peut plus viser le titre, tout comme l'Espagnol Aleix Espargaro (Aprilia), 10e de cette avant-dernière manche de la saison.
Sur le tracé de Sepang, l'Italien signe également sa 7e victoire de la saison, la cinquième sur les neuf dernières courses. C'est aussi bien que le dernier pilote Ducati à avoir réussi cette performance, l'Australien Casey Stoner en 2007, sur la route du titre mondial.
Quatre victoires consécutives
En fait, la réussite de Bagnaia au guidon de sa Ducati aura été proportionnelle aux difficultés rencontrées par son rival Quartararo avec sa Yamaha au cours de la saison. En juin, 91 points séparaient le Turinois d'"El Diablo", confortablement installé en tête du général.
Bagnaia pointait à une anonyme 6e place et reconnaissait à l'époque que revenir au championnat était "presque impossible". La confiance revenue, il a raflé par la suite quatre victoires consécutives pour venir inscrire son nom dans l'histoire en réalisant la plus grande "remontada" en catégorie-reine depuis l'introduction du système de points actuel en 1993.
En Malaisie, "Pecco" est aussi monté sur son 8e podium lors des neuf dernières courses, au terme d'un nouveau sans-faute digne d'un futur champion du monde. Au pied du podium, on retrouve l'Italien Marco Bezzecchi (Ducati-VR46), qui a longtemps menacé Quartararo, et le vainqueur du dernier GP en Australie, l'Espagnol Alex Rins (Suzuki), 5e. Le deuxième Français de la grille, Johann Zarco (Ducati-Pramac), termine 9e après être parti de la 17e place sur la grille.
AFP
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