Éric Zemmour, candidat d’extrême droite à la présidentielle française de 2022, a appelé dimanche à mieux défendre l’Arménie, nation "chrétienne" au milieu d’"un océan islamique". Le candidat a été accueillant froidement à l’aéroport d’Erevan par des manifestantes hostiles à sa venue.
"À chaque fois l’Orient et l’Occident ont trouvé des champions pour s’affronter dans ce grand affrontement entre la chrétienté et l’islam", a déclaré M. Zemmour, qui s’est rendu dimanche matin au monastère de Khor Virap (VIIe siècle) en Arménie. "On le voit ici, avec l’Arménie, nation chrétienne (...) au milieu d’un océan islamique", a-t-il estimé, lors d’une visite de ce premier lieu saint de l’Arménie, situé près de la frontière avec la Turquie, où il a assisté à une messe.
Ex-république soviétique, l’Arménie, majoritairement chrétienne, et l’Azerbaïdjan voisin, majoritairement musulman, se sont livré une courte mais sanglante guerre à l’automne 2020 pour le contrôle de la région séparatiste du Nagorny-Karabakh, qui a fait 6.500 morts.
Défaite, l’Arménie a été contrainte de signer un cessez-le-feu et de céder plusieurs régions azerbaïdjanaises qu’elle contrôlait autour de cette région séparatiste. Depuis, les tensions restent fortes et plusieurs incidents ont fait craindre une reprise des combats.
La France, où vit une très importante communauté arménienne, a appelé à de multiples repries au respect du cessez-le-feu. "On a vu des Français qui manquent à leur devoir, parce qu’ils parlent mais ils ne défendent pas vraiment l’Arménie", a lancé M. Zemmour.
Ce conflit entre Bakou, soutenu par la Turquie, et Erevan, qui fait partie d’une alliance menée par la Russie, n’a cependant jamais pris de teinte religieuse, l’Azerbaïdan étant l’un des pays les plus laïques du monde.
Éric Zemmour devait se rendre dans la journée au mémorial du génocide arménien près d’Erevan.
La Turquie refuse de reconnaître comme génocide les massacres d’Arméniens par l’Empire ottoman pendant la Première guerre mondiale. Ankara évoque une guerre civile en Anatolie doublée d’une famine, dans laquelle 300.000 à 500.000 Arméniens et autant de Turcs auraient trouvé la mort. Plus de vingt pays, parmi lesquels la France, ont au total officiellement reconnu ce génocide. "Le génocide arménien s’impose de lui-même et la Turquie a bien tort de le nier", a insisté M. Zemmour.
Ces dernières années, plusieurs personnalités d’extrême droite se sont rendues également en Syrie au chevet du dictateur Bachar al-Assad, considéré comme un défenseur des Chrétiens d’Orient.
"À chaque fois l’Orient et l’Occident ont trouvé des champions pour s’affronter dans ce grand affrontement entre la chrétienté et l’islam", a déclaré M. Zemmour, qui s’est rendu dimanche matin au monastère de Khor Virap (VIIe siècle) en Arménie. "On le voit ici, avec l’Arménie, nation chrétienne (...) au milieu d’un océan islamique", a-t-il estimé, lors d’une visite de ce premier lieu saint de l’Arménie, situé près de la frontière avec la Turquie, où il a assisté à une messe.
Ex-république soviétique, l’Arménie, majoritairement chrétienne, et l’Azerbaïdjan voisin, majoritairement musulman, se sont livré une courte mais sanglante guerre à l’automne 2020 pour le contrôle de la région séparatiste du Nagorny-Karabakh, qui a fait 6.500 morts.
Défaite, l’Arménie a été contrainte de signer un cessez-le-feu et de céder plusieurs régions azerbaïdjanaises qu’elle contrôlait autour de cette région séparatiste. Depuis, les tensions restent fortes et plusieurs incidents ont fait craindre une reprise des combats.
La France, où vit une très importante communauté arménienne, a appelé à de multiples repries au respect du cessez-le-feu. "On a vu des Français qui manquent à leur devoir, parce qu’ils parlent mais ils ne défendent pas vraiment l’Arménie", a lancé M. Zemmour.
Ce conflit entre Bakou, soutenu par la Turquie, et Erevan, qui fait partie d’une alliance menée par la Russie, n’a cependant jamais pris de teinte religieuse, l’Azerbaïdan étant l’un des pays les plus laïques du monde.
Éric Zemmour devait se rendre dans la journée au mémorial du génocide arménien près d’Erevan.
La Turquie refuse de reconnaître comme génocide les massacres d’Arméniens par l’Empire ottoman pendant la Première guerre mondiale. Ankara évoque une guerre civile en Anatolie doublée d’une famine, dans laquelle 300.000 à 500.000 Arméniens et autant de Turcs auraient trouvé la mort. Plus de vingt pays, parmi lesquels la France, ont au total officiellement reconnu ce génocide. "Le génocide arménien s’impose de lui-même et la Turquie a bien tort de le nier", a insisté M. Zemmour.
Ces dernières années, plusieurs personnalités d’extrême droite se sont rendues également en Syrie au chevet du dictateur Bachar al-Assad, considéré comme un défenseur des Chrétiens d’Orient.
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