©(Photo by JOHN THYS , AFP)
Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu est attendu jeudi en Arménie pour une visite de deux jours, qui a pour objectif de renforcer la relation de défense. Une visite qui intervient au lendemain de la panthéonisation à Paris de Missak Manouchian, résistant apatride d’origine arménienne.
«La France et l’Arménie entretiennent une relation historique d’amitié, mais la relation de défense n’était pas au niveau de l’intensité de la relation bilatérale», a indiqué le cabinet de M. Lecornu qui précise qu’il s’agit de la première visite d’un ministre français en Arménie de l’histoire et la première d’un ministre européen de la Défense depuis une dizaine d’années.
En octobre 2023, la France et l’Arménie ont signé une lettre d’intention en matière de défense aérienne qui englobe un contrat pour l’acquisition de trois radars Ground Master (GM200) de Thalès permettant de détecter un aéronef ennemi à 250 km de distance et un contrat sur des jumelles de vision nocturne, un équipement fabriqué par Safran, qui seront livrées jeudi.
Il est également prévu que les armées françaises organisent cette année trois stages de formation de combat en montagne avec les Arméniens, autrefois alliés traditionnels des Russes et dont l’armée reste de culture soviétique.
La France, qui accueille une importante communauté arménienne sur son territoire, a joué un rôle de médiatrice dans le conflit pour le contrôle du Haut-Karabakh dont la reconquête par l’Azerbaïdjan en septembre 2023 a provoqué l’exil de quelque 100.000 Arméniens.
Aujourd’hui, «l’Arménie est face à une pression continue y compris sur sa frontière avec une forme de grignotage de son territoire, l’Arménie est dans une logique de défense de son territoire et de sa population et la coopération de défense avec la France se place strictement dans cet objectif de l’aider dans une logique défensive», a assuré le ministère.
Erevan craint que son voisin, plus riche, mieux armé et soutenu par la Turquie, pousse son avantage et tente désormais de relier par la force l’enclave azerbaïdjanaise du Nakhitchevan à son territoire en empiétant sur le Sud arménien.
Le voyage de M. Lecornu, le premier d’un ministre français de la défense dans ce petit pays du Caucase du Sud, intervient après que le président français Emmanuel Macron a exprimé son inquiétude quant au «risque d’escalade» entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan lorsqu’il a reçu le dirigeant arménien Nikol Pashinyan, mercredi.
Le 13 février, l’Arménie a accusé l’Azerbaïdjan d’avoir procédé à des tirs à la frontière entre les deux pays qui ont fait quatre morts et un blessé parmi les soldats arméniens selon Erevan. La veille, un tir arménien avait fait un blessé du côté azerbaïdjanais.
Avec AFP
«La France et l’Arménie entretiennent une relation historique d’amitié, mais la relation de défense n’était pas au niveau de l’intensité de la relation bilatérale», a indiqué le cabinet de M. Lecornu qui précise qu’il s’agit de la première visite d’un ministre français en Arménie de l’histoire et la première d’un ministre européen de la Défense depuis une dizaine d’années.
En octobre 2023, la France et l’Arménie ont signé une lettre d’intention en matière de défense aérienne qui englobe un contrat pour l’acquisition de trois radars Ground Master (GM200) de Thalès permettant de détecter un aéronef ennemi à 250 km de distance et un contrat sur des jumelles de vision nocturne, un équipement fabriqué par Safran, qui seront livrées jeudi.
Il est également prévu que les armées françaises organisent cette année trois stages de formation de combat en montagne avec les Arméniens, autrefois alliés traditionnels des Russes et dont l’armée reste de culture soviétique.
La France, qui accueille une importante communauté arménienne sur son territoire, a joué un rôle de médiatrice dans le conflit pour le contrôle du Haut-Karabakh dont la reconquête par l’Azerbaïdjan en septembre 2023 a provoqué l’exil de quelque 100.000 Arméniens.
Aujourd’hui, «l’Arménie est face à une pression continue y compris sur sa frontière avec une forme de grignotage de son territoire, l’Arménie est dans une logique de défense de son territoire et de sa population et la coopération de défense avec la France se place strictement dans cet objectif de l’aider dans une logique défensive», a assuré le ministère.
Erevan craint que son voisin, plus riche, mieux armé et soutenu par la Turquie, pousse son avantage et tente désormais de relier par la force l’enclave azerbaïdjanaise du Nakhitchevan à son territoire en empiétant sur le Sud arménien.
Le voyage de M. Lecornu, le premier d’un ministre français de la défense dans ce petit pays du Caucase du Sud, intervient après que le président français Emmanuel Macron a exprimé son inquiétude quant au «risque d’escalade» entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan lorsqu’il a reçu le dirigeant arménien Nikol Pashinyan, mercredi.
Le 13 février, l’Arménie a accusé l’Azerbaïdjan d’avoir procédé à des tirs à la frontière entre les deux pays qui ont fait quatre morts et un blessé parmi les soldats arméniens selon Erevan. La veille, un tir arménien avait fait un blessé du côté azerbaïdjanais.
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires