Un miracle pour réaliser enfin son destin: le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull) a arraché à 24 ans son premier titre mondial en Formule 1 en dépassant son grand rival Lewis Hamilton dans le dernier tour de l'ultime Grand Prix de la saison, dimanche à Abou Dhabi dimanche.
Hamilton (Mercedes), qui termine à huit points du nouveau champion du monde au bout d'une saison « dont on se souviendra dans 10 ou 20 ans » selon Verstappen, devra attendre pour un huitième titre mondial record.
A l'image de cette saison, la dernière manche que les deux rivaux ont abordée à égalité de points (369,5 chacun) - ce qui n'était arrivé qu'une fois auparavant, en 1974 - a été intense et a connu son lot de controverses, d'incidents et de rebondissements.
Jusqu'au dernier tour, le titre semblait promis à Hamilton, en tête de la course. Mais une violente sortie de piste du Canadien Nicholas Latifi (Williams), à cinq tours de l'arrivée, a changé complétement la donne. Le temps que la monoplace de Latifi soit dégagée de la piste, la course a été placée sous drapeau jaune et lorsque les commissaires ont redonné le départ, Hamilton et Verstappen se sont retrouvés roue dans roue. Le Néerlandais n'a pas laissé passer l'occasion de doubler Hamilton, médusé, profitant de pneus changés récemment, contrairement au Britannique. « C'est fou, j'ai enfin eu de la chance, je veux revivre ça avec cette équipe pour les dix à quinze années à venir », s'est enflammé Verstappen.
Hamilton part mieux
Piètre consolation pour Mercedes, l'écurie britannique, à la lutte avec Red Bull, a remporté le titre des constructeurs pour la huitième fois de suite. Le Britannique, deuxième sur la grille, avait pris un meilleur départ que Verstappen qui avait tenté rapidement de le repasser avec une manœuvre osée, en plongeant à l'intérieur du virage 6. Les monoplaces des deux pilotes se sont alors touchées, obligeant Hamilton à sortir au large et à couper la chicane, pour repartir en tête provoquant la colère de son jeune rival néerlandais.
Malgré les réclamations de Red Bull qui estimait que le Britannique avait bénéficié d'un avantage indu et devait laisser Verstappen repasser en tête, les commissaires ont jugé qu'il n'y avait pas lieu d'ouvrir une enquête. Verstappen ne parvenait pas à perturber Hamilton. Pas même quand son coéquipier Sergio Perez, alors en tête, a ralenti pendant un tour le Britannique, passé par les stands.
Fils d'un ancien pilote de F1, le Néerlandais Jos Verstappen, et d'une ancienne pilote de karting, la Belge Sophie Kumpen, Verstappen était prédestiné. D'abord, il a été le plus jeune pilote à prendre le départ d'un GP en 2015, à 17 ans, 5 mois et 15 jours, sous les couleurs de Toro Rosso. Il est ensuite devenu le plus jeune vainqueur en Espagne en 2016, à 18 ans, 7 mois et 15 jours, pour sa première chez Red Bull, entre autres records de précocité.
Quatrième plus jeune champion
Sept saisons après ses débuts, le Néerlandais, né en Belgique le 30 septembre 1997, n'est toutefois que le quatrième plus jeune à remporter un titre mondial à 24 ans, 2 mois et 12 jours, derrière Sebastian Vettel en 2010 (23 ans, 4 mois et 11 jours), Lewis Hamilton en 2008 (23 ans, 9 mois et 26 jours) et Fernando Alonso en 2005 (24 ans, 1 mois et 27 jours).
Cette saison était la première lors de laquelle Red Bull lui confiait une monoplace capable de rivaliser avec les Mercedes, sacrées chaque année depuis l'introduction des moteurs hybrides en 2014. Les chiffres le démontrent: sur ses vingt victoires, dix ont été acquises en 2021, sur ses 13 pole positions, 10 ont été décrochées cette année.
La saison 2022, qui débutera le 20 mars à Bahreïn et comporte le nombre record de 23 GP, offrira-t-elle à Hamilton l'occasion d'une revanche contre Verstappen ? « J'espère beaucoup d'autres saisons comme ça », disait en tout cas le Britannique samedi. Tous les espoirs sont permis car ce sont des monoplaces complètement nouvelles qui prendront la piste, à la suite d'un profond changement du règlement technique. La F1 n'en a pas fini avec le suspense !
Hamilton (Mercedes), qui termine à huit points du nouveau champion du monde au bout d'une saison « dont on se souviendra dans 10 ou 20 ans » selon Verstappen, devra attendre pour un huitième titre mondial record.
A l'image de cette saison, la dernière manche que les deux rivaux ont abordée à égalité de points (369,5 chacun) - ce qui n'était arrivé qu'une fois auparavant, en 1974 - a été intense et a connu son lot de controverses, d'incidents et de rebondissements.
Jusqu'au dernier tour, le titre semblait promis à Hamilton, en tête de la course. Mais une violente sortie de piste du Canadien Nicholas Latifi (Williams), à cinq tours de l'arrivée, a changé complétement la donne. Le temps que la monoplace de Latifi soit dégagée de la piste, la course a été placée sous drapeau jaune et lorsque les commissaires ont redonné le départ, Hamilton et Verstappen se sont retrouvés roue dans roue. Le Néerlandais n'a pas laissé passer l'occasion de doubler Hamilton, médusé, profitant de pneus changés récemment, contrairement au Britannique. « C'est fou, j'ai enfin eu de la chance, je veux revivre ça avec cette équipe pour les dix à quinze années à venir », s'est enflammé Verstappen.
Hamilton part mieux
Piètre consolation pour Mercedes, l'écurie britannique, à la lutte avec Red Bull, a remporté le titre des constructeurs pour la huitième fois de suite. Le Britannique, deuxième sur la grille, avait pris un meilleur départ que Verstappen qui avait tenté rapidement de le repasser avec une manœuvre osée, en plongeant à l'intérieur du virage 6. Les monoplaces des deux pilotes se sont alors touchées, obligeant Hamilton à sortir au large et à couper la chicane, pour repartir en tête provoquant la colère de son jeune rival néerlandais.
Malgré les réclamations de Red Bull qui estimait que le Britannique avait bénéficié d'un avantage indu et devait laisser Verstappen repasser en tête, les commissaires ont jugé qu'il n'y avait pas lieu d'ouvrir une enquête. Verstappen ne parvenait pas à perturber Hamilton. Pas même quand son coéquipier Sergio Perez, alors en tête, a ralenti pendant un tour le Britannique, passé par les stands.
Fils d'un ancien pilote de F1, le Néerlandais Jos Verstappen, et d'une ancienne pilote de karting, la Belge Sophie Kumpen, Verstappen était prédestiné. D'abord, il a été le plus jeune pilote à prendre le départ d'un GP en 2015, à 17 ans, 5 mois et 15 jours, sous les couleurs de Toro Rosso. Il est ensuite devenu le plus jeune vainqueur en Espagne en 2016, à 18 ans, 7 mois et 15 jours, pour sa première chez Red Bull, entre autres records de précocité.
Quatrième plus jeune champion
Sept saisons après ses débuts, le Néerlandais, né en Belgique le 30 septembre 1997, n'est toutefois que le quatrième plus jeune à remporter un titre mondial à 24 ans, 2 mois et 12 jours, derrière Sebastian Vettel en 2010 (23 ans, 4 mois et 11 jours), Lewis Hamilton en 2008 (23 ans, 9 mois et 26 jours) et Fernando Alonso en 2005 (24 ans, 1 mois et 27 jours).
Cette saison était la première lors de laquelle Red Bull lui confiait une monoplace capable de rivaliser avec les Mercedes, sacrées chaque année depuis l'introduction des moteurs hybrides en 2014. Les chiffres le démontrent: sur ses vingt victoires, dix ont été acquises en 2021, sur ses 13 pole positions, 10 ont été décrochées cette année.
La saison 2022, qui débutera le 20 mars à Bahreïn et comporte le nombre record de 23 GP, offrira-t-elle à Hamilton l'occasion d'une revanche contre Verstappen ? « J'espère beaucoup d'autres saisons comme ça », disait en tout cas le Britannique samedi. Tous les espoirs sont permis car ce sont des monoplaces complètement nouvelles qui prendront la piste, à la suite d'un profond changement du règlement technique. La F1 n'en a pas fini avec le suspense !
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