Le président du Prix Goncourt Didier Ducoin, entouré de Philippe Claudel, Camille Laurens et Paule Constand, a annoncé, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à la Résidence des Pins, les noms des quatre finalistes: Guillaume da Empoli pour Le Mage du Kremlin, aux éditions Gallimard, Brigitte Giraud, Vivre vite aux éditions Flammarion, Cloé Korman, Les Presque Sœurs, Aux éditions Seuil et Makenzy Orcel, Une somme humaine, aux éditions Rivages.


Il est indiscutable que ce geste fort exprimé par la France est le temps fort du Festival Beyrouth Livres, puisque quatre académiciens ont maintenu leur présence alors que quatre de leurs confrères se sont désistés pour des motifs sécuritaires. Pour rappel, le ministre sortant de la Culture, Mohamad Mortada, avait tweeté un message loin d’être rassurant, traitant des auteurs de sionistes sans préciser desquels il s’agissait. Le tweet avait été effacé par la suite. Mais le mal était fait. Cela a jeté un froid sur la poursuite de l’événement tant attendu par l’ensemble des Libanais, d’autant plus que l’arabe y est fortement représenté, pour toucher un maximum d’audience.
Après la proclamation relative aux finalistes, une conférence de presse express s’est tenue dans la salle, entre les auteurs et les journalistes dans une ambiance conviviale. Pour ceux, parmi les académiciens, qui étaient venus à Beyrouth durant ses années de gloire, il était clair que la ville ne ressemblait en rien à ce qu’ils avaient connu. Philippe Claudel a mis l’accent sur le grand attachement que la France et les Français vouent au Liban et aux Libanais, déclarant au passage que « la liberté d’expression est en danger dans le monde entier ». Rappelons que Beyrouth Livres se poursuit jusqu’au 30 octobre avec un large éventail d’événements.
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