Un rapide survol du "jeu des nations" perceptible dans la région et de l'attitude des principaux acteurs régionaux et internationaux illustre la situation complexe à laquelle est confronté le Liban
Des divergences font surface entre l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l’Egypte, leaders du monde arabe, malgré leurs inquiétudes communes et bien fondées, à un moment où l’on perçoit une possible réactivation de l’accord nucléaire avec l’Iran, ou à l’opposé, une crise régionale ouverte, sans perspective de solution durable dans les deux cas, au milieu d’un désordre mondial ressemblant à celui qui prévalait au début du XXe siècle.
Inquiétudes au Golfe
Dès fin 2019, après l’attaque aux missiles de précision iraniens contre les installations du géant pétrolier Aramco en Arabie saoudite, et suite aux attaques des milices pro-iraniennes contre les pétroliers se dirigeant vers les ports des Emirats arabes unis, l’administration Trump, en principe inflexible vis-à-vis de l’Iran, n’avait pas réagi. La confiance de Riyad et d’Abou Dhabi en l’efficacité et la durabilité du soutien des États-Unis avait alors été ébranlée. Depuis, les Saoudiens et les Emiratis négocient séparément avec l’Iran pour diminuer les tensions, sans succès. La préoccupation des deux pays arabes est de limiter les répercussions de la réduction du rôle américain dans la région. Toutefois, leur solidarité mutuelle semble en régression, alors qu’elle devrait, en principe être plus fusionnelle que jamais.
Malaise saoudien
Les Saoudiens sont embourbés au Yémen et leur territoire est depuis cinq ans la cible des missiles et drones iraniens ; plus de 1200 missiles et drones suicides ont été tirés jusque-là sur le royaume des Saoud par les milices pro-iraniennes à partir du Yémen et de l’Irak, malgré les contacts entrepris avec Téhéran. En contrepartie, Riyad se sent spécifiquement négligé par les Etats-Unis et perçoit le leadership régional lui échapper au profit des Emirats. C’est pourquoi les Saoudiens essayent de se réaffirmer en leader des pays du Conseil de coopération du Golfe, la tournée du prince héritier dans ces pays depuis quelques jours allant dans ce sens. L'objectif dans ce cadre est de confirmer la solidarité de ces pays face à l’Iran et de s’assurer d’une approche commune pour résoudre la crise au Yémen.
Sur un autre plan, l’Arabie saoudite a vainement essayé d’empêcher la conclusion de l’accord jordano-israélo-émirati signé en novembre dernier, qui prévoit la construction par Abou Dhabi d’une centrale solaire photovoltaïque en Jordanie et une autre de désalinisation de l’eau de mer en Israël, qui profiteraient aux deux pays. Riyad voit dans cet accord un torpillage de sa propre initiative régionale d’énergie non polluante.
Ambitions émiraties
Les Emirats arabes unis entendent remplacer l’Arabie saoudite et l’Egypte comme leader du monde arabe. Dernièrement, ils ont opéré en solo une triple ouverture vers la Turquie, sponsor des Frères musulmans qui hantent Abou Dhabi, l’Iran comme indiqué plus haut, et la Syrie où ils soutenaient la révolution contre le régime. En novembre dernier, leur ministre émirati des Affaires étrangères a rencontré Bachar el-Assad à Damas, et leur prince héritier s’est entretenu avec Recep Tayyep Erdogan à Ankara, où il a signé des accords de coopération dans les domaines technologique, maritime, du gaz et du pétrole. Enfin, leur conseiller à la sécurité nationale des Emirats a rencontré le président iranien Ebrahim Raïssi à Téhéran le 6 décembre.
Ce ballet diplomatique émirati n’est pas sans gêner Riyad et Le Caire, qui cependant ne réagissent pas ouvertement. De plus, en 2020, Abou Dhabi a signé un traité de paix avec Israël sans avertir l’Egypte, premier signataire arabe d’un traité de paix avec l’Etat hébreu. Il a également remplacé l’Egypte comme puissance dominante au Soudan, et n’a pas été solidaire avec elle dans son conflit avec Addis-Abeba concernant le barrage éthiopien sur le Nil Bleu, contrairement à l’Arabie saoudite.
Fardeaux multiples sur l’Egypte
L’Egypte est trop occupée sur son sol et sur le continent africain, notamment au Soudan et en Ethiopie, qu’elle accuse de détourner les eaux du Nil, ce qui constitue une menace stratégique. Sa frontière avec la Libye est un sujet d’inquiétude concernant le trafic d’armes, de drogue et surtout le mouvement d’organisations extrémistes, présentes également au Sinaï, et que l’armée de Sissi n’arrive pas à éradiquer. Elle craint l’appui turc aux frères musulmans interdits par Le Caire, n’a pas de politique claire vis-à-vis de l’Iran et de la Syrie, et voudrait recouvrer son rôle de leader du monde arabe. Le Caire avait rejoint en 2017 le blocus saoudien du Qatar qui soutient les frères musulmans, mais en janvier 2021 le roi Salman est intervenu pour lever ce blocus sans que Doha ne change son attitude.
Turquie et Iran, hégémonies aux dépens du monde arabe
La Turquie occupe une partie de la Syrie, déploie ses troupes en Irak, en Libye et au Qatar, et tente de devenir le carrefour de gaz et de pétrole méditerranéen, concurrençant l’Egypte en ce sens. Actuellement, Ankara, pressé par sa crise économique, s’ouvre sur Le Caire et Abou Dhabi après une décennie de tensions. Dans ce cadre, la Turquie a limité les activités des Frères musulmans égyptiens sur son territoire.
L’Iran continue son expansionnisme dans le monde arabe par milices interposées, quelle que soit l’issue des pourparlers de Vienne, augmente la pression tous azimuts pour briser son isolement et regagner sa place perdue sur la scène internationale, et développe ses missiles, drones, moyens de cyber-attaques, et peut-être sa bombe A.
Israël, seule stratégie : sécurité et « pax israéliana »
Israël, fort de sa suprématie militaire et technologique, n’a aucune stratégie à part assurer sa sécurité par la force, empêcher l’Iran à tout prix d’avoir sa bombe A, empêcher la création d’un Etat palestinien, et signer des traités de paix avec un monde arabe en pleine mutation.
Une région négligée par les grandes puissances
Les relations entre toutes ces puissances régionales sont donc houleuses, conflictuelles, complexes, compartimentées, et imprévisibles, ce qui maintient une instabilité, en l’absence d’efforts internationaux suffisants pour assurer un minimum d’équilibre. Pour Washington, la priorité est de s’opposer aux expansionnismes chinois et russe. Toutefois, les Etats-Unis maintiennent suffisamment de troupes dans le Golfe, mais beaucoup moins en Syrie (900 soldats), en Irak (2500 soldats), et nouvellement au Yémen face à al-Qaëda.
La Russie a atteint ses limites en Syrie, où elle n’arrive pas à imposer une stabilité durable, ni à assurer la reconstruction. Elle y soutient un régime incapable de survivre par ses propres moyens. La Chine est déjà dans la région à travers sa « Road and Belt Initiative » (RBI), et son « String of Pearls », deux projets lui assurant un expansionnisme commercial et financier énorme, sans plus. La France essaye de remplacer partiellement le vide créé par les Etats-Unis, en jouant le rôle de sponsor militaire (significatif quand même) du Caire, de Riyad et Abou Dhabi. Elle tisse des alliances dans le bassin Est de la Méditerranée (Chypre, Grèce, Egypte …), et renforce son rôle comme membre principal du EMGF (Eastern Mediterranean Gas Forum), le consortium d’énergie basé au Caire.
Un mini Yalta régional … pas pour bientôt
Ainsi, aucune puissance régionale, arabe ou non-arabe, n’est en mesure de s’imposer sur les autres. Chacune use de diplomatie et/ou de force pour maintenir son influence ou sa sécurité. Par ailleurs, il n’y a en vue aucun mini-Yalta ou mini-Westphalie moyen-oriental. Un tel sommet se tiendra inévitablement mais tard, soit suite à un conflit armé généralisé régional qu’aucune partie ne souhaite, soit suite à la prolongation excessive des conflits actuels qui se répliquent sur fond d’émotions inconciliables et d’idéologies contradictoires. Seuls les intérêts mutuels pourraient être sujets à compromis et motiveraient des arrangements durables.
Le Liban face à ces réalités
Face à cette dynamique géopolitique régionale qui risque de laisser le Liban malgré lui dans le giron iranien, une prise de conscience et une vigilance s’imposent, et la résistance est la seule option pour s’opposer à cette situation, quels que soient les objectifs des pays régionaux, amis ou ennemis. Les amitiés arabes et occidentales historiques du Liban, qui ont contribué à élaborer sa culture, doivent être préservées et développées, Beyrouth ne pouvant s’affirmer qu’à travers sa culture de libertés et d’interactions avec l’Orient et l’Occident.
Le Liban a résisté à tous les tumultes depuis le début du XXe siècle, et particulièrement à trente ans d’occupation syrienne. Beaucoup de sang a été versé pour sa survie, notamment celui de deux présidents de la République, de trois Premiers ministres, d’un mufti de la République, de plusieurs leaders et personnalités de tous bords, de dizaines de journalistes libres, des martyrs du 6 mai 1915, ceux du 14 mars 2005, et de milliers de braves soldats et de combattants. Nous serons loyaux à leurs sacrifices, nous nous accrocherons aux valeurs et à la liberté avec honneur et fierté, quel que soit le prix à payer. Dans nos rangs, il n’y a pas de place pour les collabos, les poltrons, les pleureuses, les rouspéteurs, les affairistes, les faux-bourdons, les insipides du business, les théoriciens et les incapables.
Des divergences font surface entre l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l’Egypte, leaders du monde arabe, malgré leurs inquiétudes communes et bien fondées, à un moment où l’on perçoit une possible réactivation de l’accord nucléaire avec l’Iran, ou à l’opposé, une crise régionale ouverte, sans perspective de solution durable dans les deux cas, au milieu d’un désordre mondial ressemblant à celui qui prévalait au début du XXe siècle.
Inquiétudes au Golfe
Dès fin 2019, après l’attaque aux missiles de précision iraniens contre les installations du géant pétrolier Aramco en Arabie saoudite, et suite aux attaques des milices pro-iraniennes contre les pétroliers se dirigeant vers les ports des Emirats arabes unis, l’administration Trump, en principe inflexible vis-à-vis de l’Iran, n’avait pas réagi. La confiance de Riyad et d’Abou Dhabi en l’efficacité et la durabilité du soutien des États-Unis avait alors été ébranlée. Depuis, les Saoudiens et les Emiratis négocient séparément avec l’Iran pour diminuer les tensions, sans succès. La préoccupation des deux pays arabes est de limiter les répercussions de la réduction du rôle américain dans la région. Toutefois, leur solidarité mutuelle semble en régression, alors qu’elle devrait, en principe être plus fusionnelle que jamais.
Malaise saoudien
Les Saoudiens sont embourbés au Yémen et leur territoire est depuis cinq ans la cible des missiles et drones iraniens ; plus de 1200 missiles et drones suicides ont été tirés jusque-là sur le royaume des Saoud par les milices pro-iraniennes à partir du Yémen et de l’Irak, malgré les contacts entrepris avec Téhéran. En contrepartie, Riyad se sent spécifiquement négligé par les Etats-Unis et perçoit le leadership régional lui échapper au profit des Emirats. C’est pourquoi les Saoudiens essayent de se réaffirmer en leader des pays du Conseil de coopération du Golfe, la tournée du prince héritier dans ces pays depuis quelques jours allant dans ce sens. L'objectif dans ce cadre est de confirmer la solidarité de ces pays face à l’Iran et de s’assurer d’une approche commune pour résoudre la crise au Yémen.
Sur un autre plan, l’Arabie saoudite a vainement essayé d’empêcher la conclusion de l’accord jordano-israélo-émirati signé en novembre dernier, qui prévoit la construction par Abou Dhabi d’une centrale solaire photovoltaïque en Jordanie et une autre de désalinisation de l’eau de mer en Israël, qui profiteraient aux deux pays. Riyad voit dans cet accord un torpillage de sa propre initiative régionale d’énergie non polluante.
Ambitions émiraties
Les Emirats arabes unis entendent remplacer l’Arabie saoudite et l’Egypte comme leader du monde arabe. Dernièrement, ils ont opéré en solo une triple ouverture vers la Turquie, sponsor des Frères musulmans qui hantent Abou Dhabi, l’Iran comme indiqué plus haut, et la Syrie où ils soutenaient la révolution contre le régime. En novembre dernier, leur ministre émirati des Affaires étrangères a rencontré Bachar el-Assad à Damas, et leur prince héritier s’est entretenu avec Recep Tayyep Erdogan à Ankara, où il a signé des accords de coopération dans les domaines technologique, maritime, du gaz et du pétrole. Enfin, leur conseiller à la sécurité nationale des Emirats a rencontré le président iranien Ebrahim Raïssi à Téhéran le 6 décembre.
Ce ballet diplomatique émirati n’est pas sans gêner Riyad et Le Caire, qui cependant ne réagissent pas ouvertement. De plus, en 2020, Abou Dhabi a signé un traité de paix avec Israël sans avertir l’Egypte, premier signataire arabe d’un traité de paix avec l’Etat hébreu. Il a également remplacé l’Egypte comme puissance dominante au Soudan, et n’a pas été solidaire avec elle dans son conflit avec Addis-Abeba concernant le barrage éthiopien sur le Nil Bleu, contrairement à l’Arabie saoudite.
Fardeaux multiples sur l’Egypte
L’Egypte est trop occupée sur son sol et sur le continent africain, notamment au Soudan et en Ethiopie, qu’elle accuse de détourner les eaux du Nil, ce qui constitue une menace stratégique. Sa frontière avec la Libye est un sujet d’inquiétude concernant le trafic d’armes, de drogue et surtout le mouvement d’organisations extrémistes, présentes également au Sinaï, et que l’armée de Sissi n’arrive pas à éradiquer. Elle craint l’appui turc aux frères musulmans interdits par Le Caire, n’a pas de politique claire vis-à-vis de l’Iran et de la Syrie, et voudrait recouvrer son rôle de leader du monde arabe. Le Caire avait rejoint en 2017 le blocus saoudien du Qatar qui soutient les frères musulmans, mais en janvier 2021 le roi Salman est intervenu pour lever ce blocus sans que Doha ne change son attitude.
Turquie et Iran, hégémonies aux dépens du monde arabe
La Turquie occupe une partie de la Syrie, déploie ses troupes en Irak, en Libye et au Qatar, et tente de devenir le carrefour de gaz et de pétrole méditerranéen, concurrençant l’Egypte en ce sens. Actuellement, Ankara, pressé par sa crise économique, s’ouvre sur Le Caire et Abou Dhabi après une décennie de tensions. Dans ce cadre, la Turquie a limité les activités des Frères musulmans égyptiens sur son territoire.
L’Iran continue son expansionnisme dans le monde arabe par milices interposées, quelle que soit l’issue des pourparlers de Vienne, augmente la pression tous azimuts pour briser son isolement et regagner sa place perdue sur la scène internationale, et développe ses missiles, drones, moyens de cyber-attaques, et peut-être sa bombe A.
Israël, seule stratégie : sécurité et « pax israéliana »
Israël, fort de sa suprématie militaire et technologique, n’a aucune stratégie à part assurer sa sécurité par la force, empêcher l’Iran à tout prix d’avoir sa bombe A, empêcher la création d’un Etat palestinien, et signer des traités de paix avec un monde arabe en pleine mutation.
Une région négligée par les grandes puissances
Les relations entre toutes ces puissances régionales sont donc houleuses, conflictuelles, complexes, compartimentées, et imprévisibles, ce qui maintient une instabilité, en l’absence d’efforts internationaux suffisants pour assurer un minimum d’équilibre. Pour Washington, la priorité est de s’opposer aux expansionnismes chinois et russe. Toutefois, les Etats-Unis maintiennent suffisamment de troupes dans le Golfe, mais beaucoup moins en Syrie (900 soldats), en Irak (2500 soldats), et nouvellement au Yémen face à al-Qaëda.
La Russie a atteint ses limites en Syrie, où elle n’arrive pas à imposer une stabilité durable, ni à assurer la reconstruction. Elle y soutient un régime incapable de survivre par ses propres moyens. La Chine est déjà dans la région à travers sa « Road and Belt Initiative » (RBI), et son « String of Pearls », deux projets lui assurant un expansionnisme commercial et financier énorme, sans plus. La France essaye de remplacer partiellement le vide créé par les Etats-Unis, en jouant le rôle de sponsor militaire (significatif quand même) du Caire, de Riyad et Abou Dhabi. Elle tisse des alliances dans le bassin Est de la Méditerranée (Chypre, Grèce, Egypte …), et renforce son rôle comme membre principal du EMGF (Eastern Mediterranean Gas Forum), le consortium d’énergie basé au Caire.
Un mini Yalta régional … pas pour bientôt
Ainsi, aucune puissance régionale, arabe ou non-arabe, n’est en mesure de s’imposer sur les autres. Chacune use de diplomatie et/ou de force pour maintenir son influence ou sa sécurité. Par ailleurs, il n’y a en vue aucun mini-Yalta ou mini-Westphalie moyen-oriental. Un tel sommet se tiendra inévitablement mais tard, soit suite à un conflit armé généralisé régional qu’aucune partie ne souhaite, soit suite à la prolongation excessive des conflits actuels qui se répliquent sur fond d’émotions inconciliables et d’idéologies contradictoires. Seuls les intérêts mutuels pourraient être sujets à compromis et motiveraient des arrangements durables.
Le Liban face à ces réalités
Face à cette dynamique géopolitique régionale qui risque de laisser le Liban malgré lui dans le giron iranien, une prise de conscience et une vigilance s’imposent, et la résistance est la seule option pour s’opposer à cette situation, quels que soient les objectifs des pays régionaux, amis ou ennemis. Les amitiés arabes et occidentales historiques du Liban, qui ont contribué à élaborer sa culture, doivent être préservées et développées, Beyrouth ne pouvant s’affirmer qu’à travers sa culture de libertés et d’interactions avec l’Orient et l’Occident.
Le Liban a résisté à tous les tumultes depuis le début du XXe siècle, et particulièrement à trente ans d’occupation syrienne. Beaucoup de sang a été versé pour sa survie, notamment celui de deux présidents de la République, de trois Premiers ministres, d’un mufti de la République, de plusieurs leaders et personnalités de tous bords, de dizaines de journalistes libres, des martyrs du 6 mai 1915, ceux du 14 mars 2005, et de milliers de braves soldats et de combattants. Nous serons loyaux à leurs sacrifices, nous nous accrocherons aux valeurs et à la liberté avec honneur et fierté, quel que soit le prix à payer. Dans nos rangs, il n’y a pas de place pour les collabos, les poltrons, les pleureuses, les rouspéteurs, les affairistes, les faux-bourdons, les insipides du business, les théoriciens et les incapables.
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