L'embellie n'a duré que deux journées face au Sporting Portugal: cette fois trahi par sa défense, l'OM a de nouveau été battu par Francfort (2-1) mercredi en Ligue des champions et devra absolument s'imposer mardi contre Tottenham pour se qualifier.
Dans cet illisible groupe D où chacun, tour à tour, s'est vu leader, s'est imaginé qualifié avant de replonger, mais jamais assez pour cesser d'y croire, tout se jouera donc dans une semaine.
Avant d'attaquer la 6e et dernière journée, l'OM est dernier de sa poule. Mais une victoire contre Tottenham, pas particulièrement fringant en ce moment, l'enverrait en 8e de finale. Avec un match nul, les Marseillais garderaient une chance d'aller en Ligue Europa, si Francfort bat le Sporting.
Mais avant de parler de succès et de printemps européen, l'OM va devoir se remettre dans le sens de la marche. Car l'équipe d'Igor Tudor a totalement égaré sa boussole et reste sur quatre défaites lors des cinq derniers matches.
Dans la magnifique ambiance de Francfort, bienvenue après les très graves incidents du match aller, c'est donc par sa défense que Marseille a sombré, alors qu'on ne parlait que de sa stérilité offensive depuis des semaines.
Samedi encore face à Lens (défaite 1-0), les Marseillais avaient été bons mais inefficaces, et Tudor avait assuré qu'en reproduisant ce genre de performances, l'OM gagnerait "presque tous" ses matchs. C'est sans doute vrai, mais en jouant comme elle l'a fait pendant la première demi-heure à Francfort, son équipe risque aussi d'en perdre quelques-uns.
Car c'est un étonnant mélange de fébrilité et de fragilité que Marseille a exposé mercredi en Allemagne, où son pressing n'a pas fonctionné et laissé la défense très exposée, le milieu ne filtrant rien.
Dès la 3e minute, Harit et Clauss se sont ainsi fait éliminer à droite et Francfort a percé plein axe, où Gigot a été pris par la feinte de Lenz et n'a pas pu stopper Kamada, buteur (1-0).
Exploit obligatoire
Götze de la tête (15e) puis Lenz après une invraisemblable bourde de Balerdi (19e) auraient ensuite pu assommer l'OM, qui était alors en grande souffrance face aux joueurs offensifs de Francfort, systématiquement libres entre les lignes.
Mais sur son premier enchaînement de qualité, Marseille est revenu à hauteur, Guendouzi reprenant d'une belle volée un centre tout aussi remarquable de Mbemba (1-1, 22e).
Mais l'OM a trop rapidement replongé, piégé par un nouveau défaut de filtrage au milieu qui a abouti à un petit jeu à deux entre Götze et Kolo Muani, qui a remis Francfort devant (2-1, 27e).
Marseille a pourtant encore été dangereux, avec un sauvetage in extremis de Smolcic devant Sanchez (30e) ou un bel arrêt de Trapp sur une volée de Harit (45e).
Ce fut le cas aussi après la pause, quand l'OM a poussé pour arracher un match nul qui n'aurait pas fondamentalement changé sa position dans la poule D mais lui aurait sans doute redonné un peu de la confiance perdue.
Alors que le niveau technique du match était parfois très incertain, Sanchez sur un beau coup franc excentré sorti par Trapp (59e), puis Tavares, qui a frappé à côté en bonne position (77e), ont ainsi été les plus dangereux. Mais ils n'ont pas pu égaliser, pas plus que les entrants Under ou Suarez, plus que décevants.
"Ça peut être très beau", avait rêvé Rongier mardi. Cela va surtout être très compliqué, mais l'OM peut rêver d'exploit contre Tottenham. En attendant, il va rester quelques jours en Allemagne avant d’affronter Strasbourg samedi en L1. Où c'est déjà l'urgence.
Dans cet illisible groupe D où chacun, tour à tour, s'est vu leader, s'est imaginé qualifié avant de replonger, mais jamais assez pour cesser d'y croire, tout se jouera donc dans une semaine.
Avant d'attaquer la 6e et dernière journée, l'OM est dernier de sa poule. Mais une victoire contre Tottenham, pas particulièrement fringant en ce moment, l'enverrait en 8e de finale. Avec un match nul, les Marseillais garderaient une chance d'aller en Ligue Europa, si Francfort bat le Sporting.
Mais avant de parler de succès et de printemps européen, l'OM va devoir se remettre dans le sens de la marche. Car l'équipe d'Igor Tudor a totalement égaré sa boussole et reste sur quatre défaites lors des cinq derniers matches.
Dans la magnifique ambiance de Francfort, bienvenue après les très graves incidents du match aller, c'est donc par sa défense que Marseille a sombré, alors qu'on ne parlait que de sa stérilité offensive depuis des semaines.
Samedi encore face à Lens (défaite 1-0), les Marseillais avaient été bons mais inefficaces, et Tudor avait assuré qu'en reproduisant ce genre de performances, l'OM gagnerait "presque tous" ses matchs. C'est sans doute vrai, mais en jouant comme elle l'a fait pendant la première demi-heure à Francfort, son équipe risque aussi d'en perdre quelques-uns.
Car c'est un étonnant mélange de fébrilité et de fragilité que Marseille a exposé mercredi en Allemagne, où son pressing n'a pas fonctionné et laissé la défense très exposée, le milieu ne filtrant rien.
Dès la 3e minute, Harit et Clauss se sont ainsi fait éliminer à droite et Francfort a percé plein axe, où Gigot a été pris par la feinte de Lenz et n'a pas pu stopper Kamada, buteur (1-0).
Exploit obligatoire
Götze de la tête (15e) puis Lenz après une invraisemblable bourde de Balerdi (19e) auraient ensuite pu assommer l'OM, qui était alors en grande souffrance face aux joueurs offensifs de Francfort, systématiquement libres entre les lignes.
Mais sur son premier enchaînement de qualité, Marseille est revenu à hauteur, Guendouzi reprenant d'une belle volée un centre tout aussi remarquable de Mbemba (1-1, 22e).
Mais l'OM a trop rapidement replongé, piégé par un nouveau défaut de filtrage au milieu qui a abouti à un petit jeu à deux entre Götze et Kolo Muani, qui a remis Francfort devant (2-1, 27e).
Marseille a pourtant encore été dangereux, avec un sauvetage in extremis de Smolcic devant Sanchez (30e) ou un bel arrêt de Trapp sur une volée de Harit (45e).
Ce fut le cas aussi après la pause, quand l'OM a poussé pour arracher un match nul qui n'aurait pas fondamentalement changé sa position dans la poule D mais lui aurait sans doute redonné un peu de la confiance perdue.
Alors que le niveau technique du match était parfois très incertain, Sanchez sur un beau coup franc excentré sorti par Trapp (59e), puis Tavares, qui a frappé à côté en bonne position (77e), ont ainsi été les plus dangereux. Mais ils n'ont pas pu égaliser, pas plus que les entrants Under ou Suarez, plus que décevants.
"Ça peut être très beau", avait rêvé Rongier mardi. Cela va surtout être très compliqué, mais l'OM peut rêver d'exploit contre Tottenham. En attendant, il va rester quelques jours en Allemagne avant d’affronter Strasbourg samedi en L1. Où c'est déjà l'urgence.
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