Le chef du Courant patriotique libre (CPL), Gebran Bassil, a accusé «le Premier ministre sortant Najib Mikati de vouloir provoquer le vide présidentiel et mettre la main sur la première magistrature, avec le soutien du président de la Chambre Nabih Berry, de pays étrangers et certaines instances». Cette attaque contre le chef du Parlement intervient au lendemain d’une attaque similaire du chef de l’État Michel Aoun contre le chef du législatif.
Pour lui, «la priorité absolue est à l’élection d’un président de la République». «Malheureusement, nous ferons face dans quelques jours à un vide présidentiel que les différentes parties estiment être un fait accompli sans pour autant déployer des efforts en vue d’un dialogue ou d’une entente», a-t-il poursuivi à l’issue d’une rencontre avec le patriarche maronite, Béchara Raï, à Bkerké.
M. Bassil a estimé que le danger réside dans le fait que «certaines parties veulent transformer le gouvernement d’expédition courante en un gouvernement de facto pour qu’il gouverne le pays», mettant en garde contre ce qui se trame pour l’avenir, «pour permettre au gouvernement de dépasser la fonction d’expédition des affaires courantes».
«Nous refusons qu’un gouvernement illégitime puisse se voir transférer les fonctions (du chef de l’État) pour une durée indéterminée, a martelé M. Bassil. Je sais que certaines parties appuient cette approche, mais je le mets en garde contre une telle situation.» Et M. Bassil de conclure en affirmant qu’il œuvrera durant la période restante du sexennat de Michel Aoun (qui se termine le 31 octobre), en vue d’aboutir à une entente autour de la présidentielle.
Pour lui, «la priorité absolue est à l’élection d’un président de la République». «Malheureusement, nous ferons face dans quelques jours à un vide présidentiel que les différentes parties estiment être un fait accompli sans pour autant déployer des efforts en vue d’un dialogue ou d’une entente», a-t-il poursuivi à l’issue d’une rencontre avec le patriarche maronite, Béchara Raï, à Bkerké.
M. Bassil a estimé que le danger réside dans le fait que «certaines parties veulent transformer le gouvernement d’expédition courante en un gouvernement de facto pour qu’il gouverne le pays», mettant en garde contre ce qui se trame pour l’avenir, «pour permettre au gouvernement de dépasser la fonction d’expédition des affaires courantes».
«Nous refusons qu’un gouvernement illégitime puisse se voir transférer les fonctions (du chef de l’État) pour une durée indéterminée, a martelé M. Bassil. Je sais que certaines parties appuient cette approche, mais je le mets en garde contre une telle situation.» Et M. Bassil de conclure en affirmant qu’il œuvrera durant la période restante du sexennat de Michel Aoun (qui se termine le 31 octobre), en vue d’aboutir à une entente autour de la présidentielle.
Lire aussi
Commentaires