Quelques jours après sa reconduction au pouvoir, le président chinois Xi Jinping se rendra en Arabie Saoudite, selon le ministre saoudien des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie saoudienne a également évoqué la tenue au royaume de plusieurs sommets entre Pékin et Ryad. Cette visite intervient en pleine brouille diplomatique avec les États-Unis, qui verront d'un mauvais œil cette rencontre bilatérale.
Xi Jinping a été récemment reconfirmé dans son poste de président de la République populaire de Chine. (AFP)
Le président chinois est attendu en Arabie saoudite, a annoncé le ministre des Affaires étrangères de la monarchie du Golfe quelques jours après la reconduction de Xi Jinping au pouvoir.
Le ministre Fayçal ben Farhane s'exprimait lors d'une allocution retransmise par la chaîne de télévision d'État Al-Ekhbariya, après une réunion sino-saoudienne co-présidée avec son homologue chinois Wang Yi à Ryad.
"Cette réunion intervient à un moment important puisqu'elle précède la visite attendue du président chinois dans le royaume", a-t-il déclaré jeudi soir.
Aucune autre information sur cette éventuelle visite n'a pu être obtenue à Ryad.
Interrogé par l'AFP, le ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé qu'il n'avait "pas d'information à donner" à propos d'une éventuelle visite.
Cette annonce intervient au moment où l'Arabie saoudite et son partenaire américain s'écharpent sur les prix du pétrole, les États-Unis reprochant à Ryad une connivence politique avec la Russie, un autre rival géopolitique.
Le ministre saoudien a également évoqué la tenue en Arabie saoudite de plusieurs sommets entre Pékin et Ryad, un autre avec les États du Golfe et un dernier avec tous les pays arabes.
Fayçal ben Farhane a salué "la relation historique et solide" entre l'Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole brut au monde, et la Chine, deuxième économie mondiale.
L'agence de presse chinoise officielle, Xinhua, s'est contentée de citer Wang Yi, soulignant l'importance des relations entre les deux pays, et "la priorité" accordée par Pékin à l'Arabie saoudite.
L'annonce de la visite de Xi Jinping en Arabie saoudite risque d'irriter encore davantage les États-Unis, partenaires clé des pays pétroliers du Golfe, qui voient d'un mauvais œil ce rapprochement avec leur grand rival chinois.
Washington accuse déjà Ryad de soutenir la Russie dans sa guerre contre l'Ukraine, en maintenant les prix de l'or noir à un niveau élevé, ce que les Saoudiens démentent.
Xi Jinping a été reconduit le 23 octobre à la tête du Parti communiste, pour un troisième sacre après une décennie à la tête du pays. Sa dernière visite en Arabie saoudite remonte à 2016.
Avec AFP
Xi Jinping a été récemment reconfirmé dans son poste de président de la République populaire de Chine. (AFP)
Le président chinois est attendu en Arabie saoudite, a annoncé le ministre des Affaires étrangères de la monarchie du Golfe quelques jours après la reconduction de Xi Jinping au pouvoir.
Le ministre Fayçal ben Farhane s'exprimait lors d'une allocution retransmise par la chaîne de télévision d'État Al-Ekhbariya, après une réunion sino-saoudienne co-présidée avec son homologue chinois Wang Yi à Ryad.
"Cette réunion intervient à un moment important puisqu'elle précède la visite attendue du président chinois dans le royaume", a-t-il déclaré jeudi soir.
Aucune autre information sur cette éventuelle visite n'a pu être obtenue à Ryad.
Interrogé par l'AFP, le ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé qu'il n'avait "pas d'information à donner" à propos d'une éventuelle visite.
Cette annonce intervient au moment où l'Arabie saoudite et son partenaire américain s'écharpent sur les prix du pétrole, les États-Unis reprochant à Ryad une connivence politique avec la Russie, un autre rival géopolitique.
Le ministre saoudien a également évoqué la tenue en Arabie saoudite de plusieurs sommets entre Pékin et Ryad, un autre avec les États du Golfe et un dernier avec tous les pays arabes.
Fayçal ben Farhane a salué "la relation historique et solide" entre l'Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole brut au monde, et la Chine, deuxième économie mondiale.
L'agence de presse chinoise officielle, Xinhua, s'est contentée de citer Wang Yi, soulignant l'importance des relations entre les deux pays, et "la priorité" accordée par Pékin à l'Arabie saoudite.
L'annonce de la visite de Xi Jinping en Arabie saoudite risque d'irriter encore davantage les États-Unis, partenaires clé des pays pétroliers du Golfe, qui voient d'un mauvais œil ce rapprochement avec leur grand rival chinois.
Washington accuse déjà Ryad de soutenir la Russie dans sa guerre contre l'Ukraine, en maintenant les prix de l'or noir à un niveau élevé, ce que les Saoudiens démentent.
Xi Jinping a été reconduit le 23 octobre à la tête du Parti communiste, pour un troisième sacre après une décennie à la tête du pays. Sa dernière visite en Arabie saoudite remonte à 2016.
Avec AFP
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