Ali Hassan Khalil, député berryste, s’en est pris samedi au chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, l’accusant d’être «la cause de toutes les secousses qui ont ébranlé le pays». Le sexennat de Michel Aoun «a sapé les fondements de la vie politique» au Liban et mené le pays à «l’effondrement», a-t-il martelé lors d’une conférence de presse tenue à Baalbeck. «Malheureusement, cela n’a pas empêché le chef du Courant patriotique libre d’ignorer le rôle qu’il a joué pour saboter ce mandat, en se posant en président de l’ombre, lequel président est responsable de toutes les secousses qui ont ébranlé le pays».
«Nous aurions souhaité que le mandat de la chute qu’a connue le pays au cours des six dernières années se termine en ayant des scrupules à falsifier les réalités», a poursuivi M. Khalil, dénonçant les tentatives de M. Bassil d’occulter les réalités et d’essayer de «trouver un ennemi fictif à qui il fait assumer toutes les erreurs que lui-même a commises». «Aujourd’hui, nous assistons à une tentative d’attiser les tensions confessionnelles en soulevant la question des prérogatives du gouvernement en cas de vacance présidentielle, a lancé M. Khalil. Tous les Libanais savent qui a paralysé la formation du gouvernement, en posant des conditions qu’aucun chef de cabinet ou Libanais ne peut accepter. Des conditions qui visent à hypothéquer les décisions de ce gouvernement et à le contrôler. Simultanément, il (Gebran Bassil, NDLR) veut rester dans le camp de l’opposition et refuse d’accorder la confiance à ce gouvernement.»
Soulignant que le camp proche de M. Berry a observé le mutisme face aux propos tenus par M. Bassil, «par respect pour la fonction de la présidence de la République», M. Khalil a regretté les attaques proférées au cours des derniers jours par le chef sortant de l’État, Michel Aoun, contre le président de la Chambre, Nabih Berry, en déclarant qu’il ne peut convoquer au dialogue et que cette initiative est «anticonstitutionnelle». M. Khalil a affirmé à cet égard que le chef du Parlement est l’un des «pionniers du dialogue» dans le pays et qu’il agit «en prenant en considération la gravité de la crise – qui est le résultat des politiques de ce mandat –, et la responsabilité qui lui incombe sur ce plan».
M. Khalil a insisté sur la nécessité «d’engager un dialogue durant cette phase pour parvenir à l’élection d’un chef de l’État qui protègera les Libanais». «Malheureusement, certaines parties essaient, par leurs politiques et leurs pratiques, de torpiller cette chance de s’entendre sur un nouveau président», a-t-il martelé. Et de conclure, en faisant illusion à M. Bassil: «Les rêves de certains d’être élus à la tête de l’État sont toujours vivaces. Ils seraient peut-être à l’origine de leurs démarches visant à paralyser la formation du gouvernement et à provoquer la vacance dans une tentative de rétablir une popularité perdue.»
«Nous aurions souhaité que le mandat de la chute qu’a connue le pays au cours des six dernières années se termine en ayant des scrupules à falsifier les réalités», a poursuivi M. Khalil, dénonçant les tentatives de M. Bassil d’occulter les réalités et d’essayer de «trouver un ennemi fictif à qui il fait assumer toutes les erreurs que lui-même a commises». «Aujourd’hui, nous assistons à une tentative d’attiser les tensions confessionnelles en soulevant la question des prérogatives du gouvernement en cas de vacance présidentielle, a lancé M. Khalil. Tous les Libanais savent qui a paralysé la formation du gouvernement, en posant des conditions qu’aucun chef de cabinet ou Libanais ne peut accepter. Des conditions qui visent à hypothéquer les décisions de ce gouvernement et à le contrôler. Simultanément, il (Gebran Bassil, NDLR) veut rester dans le camp de l’opposition et refuse d’accorder la confiance à ce gouvernement.»
Soulignant que le camp proche de M. Berry a observé le mutisme face aux propos tenus par M. Bassil, «par respect pour la fonction de la présidence de la République», M. Khalil a regretté les attaques proférées au cours des derniers jours par le chef sortant de l’État, Michel Aoun, contre le président de la Chambre, Nabih Berry, en déclarant qu’il ne peut convoquer au dialogue et que cette initiative est «anticonstitutionnelle». M. Khalil a affirmé à cet égard que le chef du Parlement est l’un des «pionniers du dialogue» dans le pays et qu’il agit «en prenant en considération la gravité de la crise – qui est le résultat des politiques de ce mandat –, et la responsabilité qui lui incombe sur ce plan».
M. Khalil a insisté sur la nécessité «d’engager un dialogue durant cette phase pour parvenir à l’élection d’un chef de l’État qui protègera les Libanais». «Malheureusement, certaines parties essaient, par leurs politiques et leurs pratiques, de torpiller cette chance de s’entendre sur un nouveau président», a-t-il martelé. Et de conclure, en faisant illusion à M. Bassil: «Les rêves de certains d’être élus à la tête de l’État sont toujours vivaces. Ils seraient peut-être à l’origine de leurs démarches visant à paralyser la formation du gouvernement et à provoquer la vacance dans une tentative de rétablir une popularité perdue.»
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