Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé samedi que c’est grâce «à la position ferme du Liban, au sérieux de la Résistance et à l’envoi de drones» qu’un accord avec Israël sur la délimitation de la frontière maritime a été conclu. Dans une longue allocution télévisée, Hassan Nasrallah a appelé à «libérer toute la zone au nord de la ligne 23 (ligne de démarcation, NDLR) de l’emprise israélienne.»
Dans son discours, Hassan Nasrallah, calme et heureux, a félicité les responsables libanais de ne pas avoir cédé aux pressions exercées par les États-Unis au cours des dernières années pour accepter la ligne Hoff proposée par «l’entité sioniste», comme ligne de démarcation maritime.
Tout au long de son discours, le secrétaire général est revenu, cartes à l’appui, sur les grandes étapes qui ont marqué le dossier de la délimitation de la frontière maritime avec Israël depuis 2011, saluant au passage le président de la Chambre, Nabih Berry, et le président sortant de la République Michel Aoun, qui ont fait preuve de «fermeté» lors des négociations.
Le chef de la formation pro-iranienne a précisé à plusieurs reprises que l’arsenal de sa milice et la vigilance de ses combattants ont poussé les Israéliens à signer cet accord avec les Libanais. Il a rappelé à cet égard qu’en juin dernier – lorsqu’un navire de la société Energean Power avait jeté l’ancre à Karish – la Résistance n’est intervenue qu’après que les trois pôles du pouvoir avaient déclaré que les travaux d’exploration dans ce champ seront considérés comme «une attaque contre le Liban». «Nous n’allions pas permettre à l’ennemi d’extraire du pétrole et du gaz de Karish avant de parvenir à un accord qui répondrait aux demandes officielles du Liban», a insisté Hassan Nasrallah. Et de confier: «Certaines nuits, nous étions convaincus que la guerre allait éclater. Extraire du gaz de Karish aurait pu provoquer une guerre régionale. Mais les Israéliens, incapables de faire la guerre et d’abandonner Karish, n’avaient pour seule solution que de retourner à la table des négociations indirectes.»
Victoire historique
Qualifiant la signature de l’accord de «victoire historique» pour les Libanais et la Résistance, le secrétaire général du Hezbollah s’est félicité du fait qu’Israël ait reconnu «l’équilibre de la dissuasion militaire» et que «le Liban n’a pas fourni de garanties», mais qu’il a obtenu toutes ses demandes, mis à part une petite zone de 2,5 km². Pour lui, le Liban gagnera une plus grande part de sa zone économique exclusive avec Chypre.
Et Hassan Nasrallah de conclure: «Personne n’extraira du gaz, si l’on interdit au Liban d’extraire son gaz.»
Dans son discours, Hassan Nasrallah, calme et heureux, a félicité les responsables libanais de ne pas avoir cédé aux pressions exercées par les États-Unis au cours des dernières années pour accepter la ligne Hoff proposée par «l’entité sioniste», comme ligne de démarcation maritime.
Tout au long de son discours, le secrétaire général est revenu, cartes à l’appui, sur les grandes étapes qui ont marqué le dossier de la délimitation de la frontière maritime avec Israël depuis 2011, saluant au passage le président de la Chambre, Nabih Berry, et le président sortant de la République Michel Aoun, qui ont fait preuve de «fermeté» lors des négociations.
Le chef de la formation pro-iranienne a précisé à plusieurs reprises que l’arsenal de sa milice et la vigilance de ses combattants ont poussé les Israéliens à signer cet accord avec les Libanais. Il a rappelé à cet égard qu’en juin dernier – lorsqu’un navire de la société Energean Power avait jeté l’ancre à Karish – la Résistance n’est intervenue qu’après que les trois pôles du pouvoir avaient déclaré que les travaux d’exploration dans ce champ seront considérés comme «une attaque contre le Liban». «Nous n’allions pas permettre à l’ennemi d’extraire du pétrole et du gaz de Karish avant de parvenir à un accord qui répondrait aux demandes officielles du Liban», a insisté Hassan Nasrallah. Et de confier: «Certaines nuits, nous étions convaincus que la guerre allait éclater. Extraire du gaz de Karish aurait pu provoquer une guerre régionale. Mais les Israéliens, incapables de faire la guerre et d’abandonner Karish, n’avaient pour seule solution que de retourner à la table des négociations indirectes.»
Victoire historique
Qualifiant la signature de l’accord de «victoire historique» pour les Libanais et la Résistance, le secrétaire général du Hezbollah s’est félicité du fait qu’Israël ait reconnu «l’équilibre de la dissuasion militaire» et que «le Liban n’a pas fourni de garanties», mais qu’il a obtenu toutes ses demandes, mis à part une petite zone de 2,5 km². Pour lui, le Liban gagnera une plus grande part de sa zone économique exclusive avec Chypre.
Et Hassan Nasrallah de conclure: «Personne n’extraira du gaz, si l’on interdit au Liban d’extraire son gaz.»
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