Ghada Ayoub, députée de la République forte (Forces libanaises) a estimé que le pilier principal du mandat du président sortant de la République, Michel Aoun, a été l’accord de Mar Mikhaël, conclu entre Michel Aoun, alors chef du Courant patriotique libre, et le Hezbollah, le 6 février 2006. Dans une interview accordée à la chaîne télévisée al-Hadath, elle a expliqué que cet accord a conduit à «isoler le Liban des pays arabes, principalement l’Arabie saoudite». Pour elle, le sexennat de Michel Aoun peut être placé sous le signe du «vide».
«Ce qui se passe aujourd’hui sur le plan de la formation du gouvernement constitue une menace pour la communauté sunnite du fait de la perte de l’un des piliers de la République, à savoir l’accord de Taëf», a-t-elle ajouté. Elle a souligné que les menaces de torpiller la formation du gouvernement et le fait de déboucher sur un «chaos constitutionnel représentent une carte de pression que le Premier ministre désigné, Najib Mikati, a rejetée».
Réitérant l’attachement des Forces libanaises à la candidature de Michel Moawad à la présidence, Mme Ayoub a affirmé «que le seul dialogue possible se fait dans le Parlement». Interrogée sur les candidats à la présidence, Mme Ayoub a indiqué que ces candidatures ne sont pas «sérieuses». «Au cas où elles le seraient, nous sommes prêts à nous asseoir à une table de dialogue pour sonder les intentions et parvenir à un accord avec les souverainistes sur un candidat consensuel sur base de critères qui préservent l’État au lieu de livrer au mini-État», a-t-elle conclu.
«Ce qui se passe aujourd’hui sur le plan de la formation du gouvernement constitue une menace pour la communauté sunnite du fait de la perte de l’un des piliers de la République, à savoir l’accord de Taëf», a-t-elle ajouté. Elle a souligné que les menaces de torpiller la formation du gouvernement et le fait de déboucher sur un «chaos constitutionnel représentent une carte de pression que le Premier ministre désigné, Najib Mikati, a rejetée».
Réitérant l’attachement des Forces libanaises à la candidature de Michel Moawad à la présidence, Mme Ayoub a affirmé «que le seul dialogue possible se fait dans le Parlement». Interrogée sur les candidats à la présidence, Mme Ayoub a indiqué que ces candidatures ne sont pas «sérieuses». «Au cas où elles le seraient, nous sommes prêts à nous asseoir à une table de dialogue pour sonder les intentions et parvenir à un accord avec les souverainistes sur un candidat consensuel sur base de critères qui préservent l’État au lieu de livrer au mini-État», a-t-elle conclu.
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