Un article du New York Times a fait état mercredi d'une réunion de chefs militaires russes durant laquelle ils ont discuté de la possibilité d'utiliser une arme nucléaire tactique en Ukraine. Le quotidien affirme avoir ces informations des responsables américains. Le président Vladimir Poutine n'a pas participé à ces échanges et aucun signe de préparatifs n'a été détecté, ont précisé ces sources anonymes.
Le RS-24 Yars, est un missile stratégique, ou intercontinental, destiné à une guerre nucléaire à grande échelle.
Mais ces discussions, dont Washington a eu connaissance vers la mi-octobre, ont renforcé l'inquiétude dans les capitales occidentales, qui se demandent si les menaces du Kremlin peuvent se concrétiser, précise le quotidien.
Sans se prononcer sur la teneur de l'article, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale à la Maison-Blanche, John Kirby, a affirmé que les déclarations russes sur un possible usage de l'arme nucléaire étaient "très inquiétantes". "Nous les prenons très au sérieux", mais "nous n'avons aucune indication que la Russie se prépare à en faire usage", a-t-il ajouté. Kirby a souligné également que les Etats-Unis sont devenus "au fil des mois" de "plus en plus préoccupés" par l'éventualité d'une frappe.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a pour sa part jugé "irresponsable" que les médias occidentaux "gonflent délibérément le sujet des armes nucléaires". Moscou n'a "pas la moindre intention de prendre part" à ce débat, a-t-il poursuivi.
La veille pourtant, l'ex-président et actuel numéro 2 du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, avait une nouvelle fois invoqué l'arme nucléaire.
Un missile " Iskander-M " à tête nucléaire " tactique ". De courte ou moyenne portée, il peut être utilisé dans des combats localisés, comme le théâtre ukrainien.
La "principale priorité" est d'éviter une guerre entre puissances nucléaires qui aurait des "conséquences catastrophiques", a déclaré de son côté la diplomatie russe.
"Dans la situation difficile et turbulente que nous traversons, qui est le résultat d'actions irresponsables et éhontées visant à saper notre sécurité nationale, la principale priorité est de prévenir tout affrontement entre puissances nucléaires", a affirmé dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères.
Les missiles nucléaires tactiques peuvent également être emportés par des avions bombardiers, comme ce " Kinzhal " (dague) emporté par un chasseur-bombardier MiG-31.
La Russie appelle les autres pays dotés de l'arme ultime à "résoudre cette tâche prioritaire" en mettant fin à leurs "tentatives dangereuses d'empiéter sur les intérêts vitaux des autres".
Si les pays occidentaux aidant l'Ukraine continuent de "se tenir au seuil d'un conflit armé direct (avec Moscou) et d'encourager les provocations avec des armes de destruction massive", cela pourrait avoir des "conséquences catastrophiques", a ajouté la diplomatie russe.
Les sous-marins forment la troisième composante de la "triade nucléaire stratégique", avec les missiles basés dans des silos et ceux portés par des avions.
"La Russie reste guidée par le principe selon lequel une guerre nucléaire, dans laquelle il ne peut y avoir de vainqueur, est inadmissible et ne doit jamais éclater", a souligné le ministère.
Il a toutefois rappelé que la doctrine nucléaire de Moscou prévoyait un recours "strictement défensif" à l'arme atomique en cas d'attaque de la Russie avec des armes de destruction massive ou en cas d'agression avec des armes conventionnelles "menaçant l'existence même de l'Etat".
Démonstration de tir d’un missile " Iskander-M " à tête nucléaire " tactique ".
La volonté ukrainienne de reprendre tous les territoires occupés, dont la Crimée ou le Donbass, "menace l'existence de notre Etat" et offre "un motif direct" pour faire usage "des moyens de dissuasion nucléaire", avait-il déclaré.
Confronté à une résistance ukrainienne tenace, alimentée par l'aide militaire occidentale, Vladimir Poutine avait lui-même fait une allusion à la bombe atomique dans un discours télévisé le 21 septembre.
Les missiles nucléaires tactiques peuvent également être emportés par des avions bombardiers, comme ce " Kh-22 " emporté par un bombardier Tupolev Tu-22.
Il s'était dit prêt à utiliser "tous les moyens" dans son arsenal face à l'Occident, qu'il avait accusé de vouloir "détruire" la Russie. "Ce n'est pas du bluff", avait-il assuré.
Selon les experts, de telles attaques emploieraient probablement des armes nucléaires tactiques -- plus petites en charge explosive qu'une arme nucléaire stratégique.
Le président américain Joe Biden a jugé le 6 octobre que ces menaces faisaient courir au monde un risque d'"apocalypse".
Avec AFP
Le RS-24 Yars, est un missile stratégique, ou intercontinental, destiné à une guerre nucléaire à grande échelle.
Mais ces discussions, dont Washington a eu connaissance vers la mi-octobre, ont renforcé l'inquiétude dans les capitales occidentales, qui se demandent si les menaces du Kremlin peuvent se concrétiser, précise le quotidien.
Sans se prononcer sur la teneur de l'article, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale à la Maison-Blanche, John Kirby, a affirmé que les déclarations russes sur un possible usage de l'arme nucléaire étaient "très inquiétantes". "Nous les prenons très au sérieux", mais "nous n'avons aucune indication que la Russie se prépare à en faire usage", a-t-il ajouté. Kirby a souligné également que les Etats-Unis sont devenus "au fil des mois" de "plus en plus préoccupés" par l'éventualité d'une frappe.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a pour sa part jugé "irresponsable" que les médias occidentaux "gonflent délibérément le sujet des armes nucléaires". Moscou n'a "pas la moindre intention de prendre part" à ce débat, a-t-il poursuivi.
La veille pourtant, l'ex-président et actuel numéro 2 du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, avait une nouvelle fois invoqué l'arme nucléaire.
Un missile " Iskander-M " à tête nucléaire " tactique ". De courte ou moyenne portée, il peut être utilisé dans des combats localisés, comme le théâtre ukrainien.
La "principale priorité" est d'éviter une guerre entre puissances nucléaires qui aurait des "conséquences catastrophiques", a déclaré de son côté la diplomatie russe.
"Dans la situation difficile et turbulente que nous traversons, qui est le résultat d'actions irresponsables et éhontées visant à saper notre sécurité nationale, la principale priorité est de prévenir tout affrontement entre puissances nucléaires", a affirmé dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères.
Les missiles nucléaires tactiques peuvent également être emportés par des avions bombardiers, comme ce " Kinzhal " (dague) emporté par un chasseur-bombardier MiG-31.
La Russie appelle les autres pays dotés de l'arme ultime à "résoudre cette tâche prioritaire" en mettant fin à leurs "tentatives dangereuses d'empiéter sur les intérêts vitaux des autres".
Si les pays occidentaux aidant l'Ukraine continuent de "se tenir au seuil d'un conflit armé direct (avec Moscou) et d'encourager les provocations avec des armes de destruction massive", cela pourrait avoir des "conséquences catastrophiques", a ajouté la diplomatie russe.
Les sous-marins forment la troisième composante de la "triade nucléaire stratégique", avec les missiles basés dans des silos et ceux portés par des avions.
"La Russie reste guidée par le principe selon lequel une guerre nucléaire, dans laquelle il ne peut y avoir de vainqueur, est inadmissible et ne doit jamais éclater", a souligné le ministère.
Il a toutefois rappelé que la doctrine nucléaire de Moscou prévoyait un recours "strictement défensif" à l'arme atomique en cas d'attaque de la Russie avec des armes de destruction massive ou en cas d'agression avec des armes conventionnelles "menaçant l'existence même de l'Etat".
Démonstration de tir d’un missile " Iskander-M " à tête nucléaire " tactique ".
La volonté ukrainienne de reprendre tous les territoires occupés, dont la Crimée ou le Donbass, "menace l'existence de notre Etat" et offre "un motif direct" pour faire usage "des moyens de dissuasion nucléaire", avait-il déclaré.
Confronté à une résistance ukrainienne tenace, alimentée par l'aide militaire occidentale, Vladimir Poutine avait lui-même fait une allusion à la bombe atomique dans un discours télévisé le 21 septembre.
Les missiles nucléaires tactiques peuvent également être emportés par des avions bombardiers, comme ce " Kh-22 " emporté par un bombardier Tupolev Tu-22.
Il s'était dit prêt à utiliser "tous les moyens" dans son arsenal face à l'Occident, qu'il avait accusé de vouloir "détruire" la Russie. "Ce n'est pas du bluff", avait-il assuré.
Selon les experts, de telles attaques emploieraient probablement des armes nucléaires tactiques -- plus petites en charge explosive qu'une arme nucléaire stratégique.
Le président américain Joe Biden a jugé le 6 octobre que ces menaces faisaient courir au monde un risque d'"apocalypse".
Avec AFP
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