Le Paris SG a hérité du Real Madrid, l'un des adversaires qu'il craignait le plus, et Lille du tenant du titre Chelsea, selon un second tirage au sort effectué lundi par l'UEFA, quelques heures après une première procédure entachée d'irrégularités et finalement annulée.
Pendant près de deux heures, les fans se sont délectés des retrouvailles à venir entre Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, superstars de l'affiche entre le PSG et Manchester United qui se profilait au printemps.
Mais un "problème technique" pointé par l'UEFA a biaisé ce premier tirage au sort, contraignant l'instance à l'annuler et à improviser en urgence une nouvelle cérémonie dans l'après-midi, un couac sans précédent dans l'histoire récente de la compétition reine européenne.
Avec un résultat bien différent: les supporters auront finalement droit à un choc entre Kylian Mbappé et Karim Benzema, dont la complicité régale en équipe de France.
Cette cérémonie litigieuse risque encore de faire parler d'elle, car elle a fait des déçus, comme le Real, qui est passé du Benfica au PSG.
A Lille, rien n'a changé puisque Chelsea est tombé à chaque fois. Le Losc et les "Blues" ont des atomes crochus, puisque les deux équipes se sont déjà rencontrées en 2019, lors de la phase de groupes.
Le PSG et le Real, aussi, partagent une longue histoire commune. Ils se sont déjà affrontés en 8es en 2018. Les Madrilènes, avec Cristiano Ronaldo (aujourd'hui à Manchester), s'étaient imposés à l'aller (3-1), comme au retour (2-1).
Mais si leur historique est riche, il est déjà acquis que la suite sera tout aussi prolifique, grâce à Mbappé, dont l'avenir fait l'objet d'une guerre à distance entre les deux clubs.
Retour de Ramos
"Kyky" a souhaité rejoindre l'été dernier la formation merengue, mais les dirigeants parisiens ont refusé une proposition à 200 millions d'euros des Espagnols pour racheter sa dernière année de contrat.
L'attaquant pourrait franchir les Pyrénées à l'été prochain, libre, sauf si un accord est trouvé avec le PSG pour prolonger - une issue plus qu'incertaine.
Dans l'autre sens, Paris a réussi à attirer l'été dernier l'ancien capitaine du Real Sergio Ramos, libre de tout contrat, dont le stade Santiago-Bernabeu attend le retour de pied ferme, tout comme celui de Lionel Messi, souvent décisif sur cette pelouse avec Barcelone.
Paris va accueillir le match aller (15, 16, 22 ou 23 février), avant de se déplacer au retour (8, 9, 15 ou 16 mars)
Large première de la Liga, l'équipe madrilène entraînée par Carlo Ancelotti, ancien du PSG (2011-2013), part pour le moment favorite.
Mais Paris a promis de progresser d'ici là. Le technicien Mauricio Pochettino doit retrouver sa superstar Neymar, blessé à une cheville et dont le retour est prévu mi-janvier.
Du côté de Lille, il faudra hausser le ton contre Chelsea. Les "Blues", entraînés par l'ancien technicien du PSG Thomas Tuchel, apparaissent comme l'un des plus sérieux candidats pour leur succession.
"Ce sera un gros challenge à relever pour nous. On sera dans la position d'un outsider", a réagi l'entraîneur lillois Jocelyn Gourvennec.
Dans les autres affiches, Manchester United a hérité de l'Atlético Madrid, et Liverpool, de l'Inter Milan.
Incident technique
Si l'UEFA a procédé à un second tirage, c'est pour éteindre l'incendie né d'irrégularités lors de la première procédure.
La confédération européenne a reconnu "un incident technique sur le logiciel de l'un des prestataires de service externes" qui a perturbé le déroulé, avec notamment la boule de Manchester United oubliée au moment de constituer le pot des adversaires potentiels de l'Atlético Madrid, une lacune susceptible d'avoir faussé le tirage.
Sur les réseaux sociaux, de nombreuses réactions ont pointé du doigt ces irrégularités et dénoncé les atermoiements de l'UEFA, mise sous pression ces derniers mois par un projet rapidement avorté de "Super Ligue" quasi fermée rassemblant les plus grands clubs du continent.
L'Atlético, pour sa part, a aussitôt demandé des "explications" à l'UEFA, qui a préféré tout recommencer à zéro... s'exposant peut-être à de nouvelles contestations de la part d'autres clubs.
"Je pense que c'est juste. Il y a eu une erreur, mais parfois, ces choses peuvent arriver. S'il y a eu une erreur, il faut refaire le tirage, pour que ce ne soit pas suspicieux", a tranché l'entraîneur de Manchester City Pep Guardiola.
Source :AFP
Pendant près de deux heures, les fans se sont délectés des retrouvailles à venir entre Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, superstars de l'affiche entre le PSG et Manchester United qui se profilait au printemps.
Mais un "problème technique" pointé par l'UEFA a biaisé ce premier tirage au sort, contraignant l'instance à l'annuler et à improviser en urgence une nouvelle cérémonie dans l'après-midi, un couac sans précédent dans l'histoire récente de la compétition reine européenne.
Avec un résultat bien différent: les supporters auront finalement droit à un choc entre Kylian Mbappé et Karim Benzema, dont la complicité régale en équipe de France.
Cette cérémonie litigieuse risque encore de faire parler d'elle, car elle a fait des déçus, comme le Real, qui est passé du Benfica au PSG.
A Lille, rien n'a changé puisque Chelsea est tombé à chaque fois. Le Losc et les "Blues" ont des atomes crochus, puisque les deux équipes se sont déjà rencontrées en 2019, lors de la phase de groupes.
Le PSG et le Real, aussi, partagent une longue histoire commune. Ils se sont déjà affrontés en 8es en 2018. Les Madrilènes, avec Cristiano Ronaldo (aujourd'hui à Manchester), s'étaient imposés à l'aller (3-1), comme au retour (2-1).
Mais si leur historique est riche, il est déjà acquis que la suite sera tout aussi prolifique, grâce à Mbappé, dont l'avenir fait l'objet d'une guerre à distance entre les deux clubs.
Retour de Ramos
"Kyky" a souhaité rejoindre l'été dernier la formation merengue, mais les dirigeants parisiens ont refusé une proposition à 200 millions d'euros des Espagnols pour racheter sa dernière année de contrat.
L'attaquant pourrait franchir les Pyrénées à l'été prochain, libre, sauf si un accord est trouvé avec le PSG pour prolonger - une issue plus qu'incertaine.
Dans l'autre sens, Paris a réussi à attirer l'été dernier l'ancien capitaine du Real Sergio Ramos, libre de tout contrat, dont le stade Santiago-Bernabeu attend le retour de pied ferme, tout comme celui de Lionel Messi, souvent décisif sur cette pelouse avec Barcelone.
Paris va accueillir le match aller (15, 16, 22 ou 23 février), avant de se déplacer au retour (8, 9, 15 ou 16 mars)
Large première de la Liga, l'équipe madrilène entraînée par Carlo Ancelotti, ancien du PSG (2011-2013), part pour le moment favorite.
Mais Paris a promis de progresser d'ici là. Le technicien Mauricio Pochettino doit retrouver sa superstar Neymar, blessé à une cheville et dont le retour est prévu mi-janvier.
Du côté de Lille, il faudra hausser le ton contre Chelsea. Les "Blues", entraînés par l'ancien technicien du PSG Thomas Tuchel, apparaissent comme l'un des plus sérieux candidats pour leur succession.
"Ce sera un gros challenge à relever pour nous. On sera dans la position d'un outsider", a réagi l'entraîneur lillois Jocelyn Gourvennec.
Dans les autres affiches, Manchester United a hérité de l'Atlético Madrid, et Liverpool, de l'Inter Milan.
Incident technique
Si l'UEFA a procédé à un second tirage, c'est pour éteindre l'incendie né d'irrégularités lors de la première procédure.
La confédération européenne a reconnu "un incident technique sur le logiciel de l'un des prestataires de service externes" qui a perturbé le déroulé, avec notamment la boule de Manchester United oubliée au moment de constituer le pot des adversaires potentiels de l'Atlético Madrid, une lacune susceptible d'avoir faussé le tirage.
Sur les réseaux sociaux, de nombreuses réactions ont pointé du doigt ces irrégularités et dénoncé les atermoiements de l'UEFA, mise sous pression ces derniers mois par un projet rapidement avorté de "Super Ligue" quasi fermée rassemblant les plus grands clubs du continent.
L'Atlético, pour sa part, a aussitôt demandé des "explications" à l'UEFA, qui a préféré tout recommencer à zéro... s'exposant peut-être à de nouvelles contestations de la part d'autres clubs.
"Je pense que c'est juste. Il y a eu une erreur, mais parfois, ces choses peuvent arriver. S'il y a eu une erreur, il faut refaire le tirage, pour que ce ne soit pas suspicieux", a tranché l'entraîneur de Manchester City Pep Guardiola.
Source :AFP
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