Tout Tripoli (Liban-Nord), était sous le choc mercredi matin, à la suite de l’effondrement d’un toit d’une salle de classe de l’école publique des Américains à Jabal Mohsen. Maguy Mahmoud, jeune fille de 16 ans, est morte sur le coup. Une grosse pierre lui a fracassé le crâne. Sa camarade de classe, Chaza Darwiche, a été grièvement blessée. Des tiges de fer lui ont transpercé le cou.
Les autres écoliers de l’établissement n’ont pas pu cacher leur douleur, encore moins leur rage, face à cette indifférence criminelle responsable de la mort de l’adolescente. Car l’établissement, vêtuste et mal entretenu, dans un des quartiers les plus pauvres de Tripoli et relevant du ministère de l’Éducation nationale, présentait un risque d’effondrement. Une autre école, non loin de celle des Américains, est dans le même état. Sa direction s’est empressée de la fermer, confie le député Firas Salloum.
Devant «le collège dont les portes ont été fermées jusqu’à ce que le bâtiment soit réhabilité», écoliers et parents ont crié leur colère face à un État qui brille par son irresponsabilité. «À chaque fois que quelqu’un meurt, vous vous contentez de présenter vos condoléances. Vous voulez en finir avec nous tous. C’est tout ce que vous savez faire!», s'écrie un jeune à l’adresse des responsables. Selon des habitants de Jabal Mohsen, qui à la suite du drame ont bloqué la route menant au quartier, les familles s’étaient à plusieurs reprises plaintes de l’état délabré du bâtiment, sans qu’aucune action sérieuse ne soit prise.
Le ministre sortant de l’Éducation, Abbas Halabi, a décrété jeudi journée de deuil dans les écoles de Tripoli et promis une enquête après avoir présenté ses condoléances au père de la victime. Quant à Achraf Rifi, député de la ville, il a dénoncé, dans une déclaration, l’apathie des autorités concernées, alors que plus de 400 bâtiments vétustes dans la ville risquent de s’effondrer.
Ce n’est pas la première fois qu’une vieille bâtisse s’écroule dans la grande ville du Liban-Nord. En juin dernier, un immeuble vétuste de trois étages à Dahr el-Magher s’était effondré tuant une fillette et blessant trois autres.
Les autres écoliers de l’établissement n’ont pas pu cacher leur douleur, encore moins leur rage, face à cette indifférence criminelle responsable de la mort de l’adolescente. Car l’établissement, vêtuste et mal entretenu, dans un des quartiers les plus pauvres de Tripoli et relevant du ministère de l’Éducation nationale, présentait un risque d’effondrement. Une autre école, non loin de celle des Américains, est dans le même état. Sa direction s’est empressée de la fermer, confie le député Firas Salloum.
Devant «le collège dont les portes ont été fermées jusqu’à ce que le bâtiment soit réhabilité», écoliers et parents ont crié leur colère face à un État qui brille par son irresponsabilité. «À chaque fois que quelqu’un meurt, vous vous contentez de présenter vos condoléances. Vous voulez en finir avec nous tous. C’est tout ce que vous savez faire!», s'écrie un jeune à l’adresse des responsables. Selon des habitants de Jabal Mohsen, qui à la suite du drame ont bloqué la route menant au quartier, les familles s’étaient à plusieurs reprises plaintes de l’état délabré du bâtiment, sans qu’aucune action sérieuse ne soit prise.
Le ministre sortant de l’Éducation, Abbas Halabi, a décrété jeudi journée de deuil dans les écoles de Tripoli et promis une enquête après avoir présenté ses condoléances au père de la victime. Quant à Achraf Rifi, député de la ville, il a dénoncé, dans une déclaration, l’apathie des autorités concernées, alors que plus de 400 bâtiments vétustes dans la ville risquent de s’effondrer.
Ce n’est pas la première fois qu’une vieille bâtisse s’écroule dans la grande ville du Liban-Nord. En juin dernier, un immeuble vétuste de trois étages à Dahr el-Magher s’était effondré tuant une fillette et blessant trois autres.
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