©Le monument et la statue de l'impératrice Catherine la Grande de Russie dans la ville d'Odessa. Des militants ukrainiens ont couvert la tête de l'impératrice par un capuchon de bourreau et une corde avec un nœud coulant dans la main, pour évoquer la brutalité des Russes envers les indépendantistes ukrainiens de l'époque.
Après le retour de la Russie dans l'accord tripartite signé avec l'ONU et la Turquie, les exportations de céréales ont repris dans les ports ukrainiens. En effet, la Russie estime avoir reçu des "garanties" de Kiev sur la démilitarisation du couloir humanitaire sécurisé en mer Noire. Le G7, de son côté, s'est engagé à empêcher Moscou d'affamer les Ukrainiens cet hiver.
Les ministres du G7 chargés des Affaires étrangères et le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell posent pour une photo de famille lors de leur sommet à Münster, en Allemagne.
Le groupe des pays du G7 est déterminé à empêcher la Russie "d'affamer" et de faire "mourir de froid" les Ukrainiens cet hiver et va examiner les moyens de renforcer son soutien à Kiev, lors d'une réunion de deux jours en Allemagne.
"Nous n'autoriserons pas que la brutalité de cette guerre conduise à la mort en masse de personnes âgées et d'enfants, jeunes ou familles dans les mois d'hiver à venir", a déclaré jeudi la ministre à l'ouverture de cette réunion des chefs de la diplomatie du G7 à Münster, dans l'ouest de l'Allemagne.
L'organisation du soutien à l'Ukraine figure en haut de l'agenda de cette réunion, avec l'idée de lancer un nouveau message de fermeté à la Russie qui mène l'offensive contre Kiev depuis le 24 février.
Les ministres du G7 chargés des Affaires étrangères et le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell se réunissent pour une première session de travail concernant la guerre en Ukraine, au sein de l'hôtel de ville historique de la ville allemande de Münster.
Mme Baebock, dont le pays assure jusqu'à la fin de l'année la présidence du G7, a dénoncé les "méthodes perfides" de la Russie dans sa façon de mener la guerre en essayant "d'affamer, d'assoiffer ou de faire geler les gens en attaquant des infrastructures civiles".
De nombreuses villes ukrainiennes, dont la capitale Kiev, subissent ces dernières semaines des bombardements qui ciblent particulièrement les équipements civils, provoquant des coupures d'eau et d'électricité.
Le G7 regroupe les Etats-Unis, le Canada, le Japon, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie et l'Allemagne.
Des navires céréaliers quittant le port ukrainien de Tchernomorsk, après que la Russie a réintégré un accord international visant à garantir leur passage en toute sécurité dans la mer Noire.
Les exportations de céréales ont repris jeudi matin depuis les ports ukrainiens, après le retour de la Russie dans l'accord sur un couloir humanitaire.
Dans le même temps, l'AIEA a affirmé jeudi n'avoir décelé à ce stade "aucun signe d'activités nucléaires non déclarées" dans trois lieux inspectés à la demande de Kiev, accusé par Moscou d'avoir effacé les preuves de préparation d'une "bombe sale".
À la mi-journée, "sept cargos transportant un total de 290.102 tonnes de céréales et produits agricoles transitent par le couloir humanitaire en vertu de l'Initiative pour les céréales ukrainiennes en Mer Noire", a confirmé la délégation de l'ONU au Centre de coordination conjointe (JCC) à Istanbul, chargé de superviser l'accord international.
Les exportations alimentaires ukrainiennes ont atteint jeudi dix millions de tonnes grâce à l'Initiative de la mer Noire, s'est réjoui le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, appelant à renouveler cet accord céréalier qui "réduit les risques de faim" dans le monde.
Un imposant dispositif de sécurité mis en place autour de l'hôtel de ville historique de la ville allemande de Münster, qui accueille la rencontre des ministres des Affaires étrangères du G7 les 3 et 4 novembre.
La Russie a repris mercredi sa participation à cet accord, signé en juillet sous l'égide de l'ONU et de la Turquie, sur les exportations de céréales et autres produits agricoles, estimant avoir reçu des garanties de Kiev sur la démilitarisation du couloir humanitaire sécurisé en mer Noire.
Selon le ministère turc de la Défense, cité par l'agence officielle Anadolu, 426 bateaux ont déjà suivi ce trajet sécurisé depuis le 1er août.
Les États-Unis se sont félicités, comme l'ONU, de ce dénouement, et ont salué le rôle de la Turquie, mais ont souligné que l'accord céréalier devait maintenant être reconduit au-delà de la date limite prévue du 19 novembre.
"Avant de décider de continuer, il sera nécessaire de procéder à une évaluation", a toutefois prévenu le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Pologne a entamé la construction d'une barrière temporaire le long de sa frontière terrestre avec l'enclave russe de Kaliningrad, longue de 210 kilomètres. Le ministre de la Défense polonais Mariusz Blaszczak affirme que l'aéroport de Kaliningrad s'est ouvert à des vols du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord et redoute une attaque hybride comme celle de l'année dernière à la frontière polono-bélarusse.
Moscou avait suspendu samedi sa participation à l'accord céréalier après une attaque menée avec des drones marins contre sa flotte basée dans la rade de Sébastopol, en Crimée annexée.
L'armée russe a accusé l'Ukraine d'avoir mené cette opération, qui a touché au moins un bâtiment militaire russe, avec l'aide "d'experts britanniques" et en utilisant le couloir maritime réservé aux exportations de céréales.
La Russie a d'ailleurs convoqué jeudi l'ambassadrice britannique à Moscou afin de lui signifier que "de telles actions hostiles par le Royaume-Uni risquent de mener à une escalade de la situation qui pourrait avoir des conséquences imprévisibles et dangereuses", a déclaré la diplomatie russe dans un communiqué. Londres nie toute implication.
Face à la guerre, la Suisse a invoqué sa neutralité pour interdire à l'Allemagne d'envoyer en Ukraine les munitions de fabrication suisse destinées aux chars de défense antiaérienne que Berlin veut livrer à Kiev. À l'inverse, le parlement bulgare a décidé jeudi d'aider militairement l'Ukraine par l'envoi d'armes après des tergiversations liées à la proximité historique du pays avec la Russie.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que les frappes russes avaient endommagé 40% des installations énergétiques ukrainiennes.
Sur le terrain, les autorités séparatistes de l'est de l'Ukraine ont annoncé jeudi la libération de 107 soldats dans un nouvel échange avec Kiev, qui va récupérer de son côté le même nombre de prisonniers.
Avec AFP
Les ministres du G7 chargés des Affaires étrangères et le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell posent pour une photo de famille lors de leur sommet à Münster, en Allemagne.
Le groupe des pays du G7 est déterminé à empêcher la Russie "d'affamer" et de faire "mourir de froid" les Ukrainiens cet hiver et va examiner les moyens de renforcer son soutien à Kiev, lors d'une réunion de deux jours en Allemagne.
"Nous n'autoriserons pas que la brutalité de cette guerre conduise à la mort en masse de personnes âgées et d'enfants, jeunes ou familles dans les mois d'hiver à venir", a déclaré jeudi la ministre à l'ouverture de cette réunion des chefs de la diplomatie du G7 à Münster, dans l'ouest de l'Allemagne.
L'organisation du soutien à l'Ukraine figure en haut de l'agenda de cette réunion, avec l'idée de lancer un nouveau message de fermeté à la Russie qui mène l'offensive contre Kiev depuis le 24 février.
Les ministres du G7 chargés des Affaires étrangères et le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell se réunissent pour une première session de travail concernant la guerre en Ukraine, au sein de l'hôtel de ville historique de la ville allemande de Münster.
Mme Baebock, dont le pays assure jusqu'à la fin de l'année la présidence du G7, a dénoncé les "méthodes perfides" de la Russie dans sa façon de mener la guerre en essayant "d'affamer, d'assoiffer ou de faire geler les gens en attaquant des infrastructures civiles".
De nombreuses villes ukrainiennes, dont la capitale Kiev, subissent ces dernières semaines des bombardements qui ciblent particulièrement les équipements civils, provoquant des coupures d'eau et d'électricité.
Le G7 regroupe les Etats-Unis, le Canada, le Japon, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie et l'Allemagne.
Reprise des exportations de céréales
Des navires céréaliers quittant le port ukrainien de Tchernomorsk, après que la Russie a réintégré un accord international visant à garantir leur passage en toute sécurité dans la mer Noire.
Les exportations de céréales ont repris jeudi matin depuis les ports ukrainiens, après le retour de la Russie dans l'accord sur un couloir humanitaire.
Dans le même temps, l'AIEA a affirmé jeudi n'avoir décelé à ce stade "aucun signe d'activités nucléaires non déclarées" dans trois lieux inspectés à la demande de Kiev, accusé par Moscou d'avoir effacé les preuves de préparation d'une "bombe sale".
À la mi-journée, "sept cargos transportant un total de 290.102 tonnes de céréales et produits agricoles transitent par le couloir humanitaire en vertu de l'Initiative pour les céréales ukrainiennes en Mer Noire", a confirmé la délégation de l'ONU au Centre de coordination conjointe (JCC) à Istanbul, chargé de superviser l'accord international.
Les exportations alimentaires ukrainiennes ont atteint jeudi dix millions de tonnes grâce à l'Initiative de la mer Noire, s'est réjoui le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, appelant à renouveler cet accord céréalier qui "réduit les risques de faim" dans le monde.
Un imposant dispositif de sécurité mis en place autour de l'hôtel de ville historique de la ville allemande de Münster, qui accueille la rencontre des ministres des Affaires étrangères du G7 les 3 et 4 novembre.
La Russie a repris mercredi sa participation à cet accord, signé en juillet sous l'égide de l'ONU et de la Turquie, sur les exportations de céréales et autres produits agricoles, estimant avoir reçu des garanties de Kiev sur la démilitarisation du couloir humanitaire sécurisé en mer Noire.
Selon le ministère turc de la Défense, cité par l'agence officielle Anadolu, 426 bateaux ont déjà suivi ce trajet sécurisé depuis le 1er août.
Un accord céréalier crucial
Les États-Unis se sont félicités, comme l'ONU, de ce dénouement, et ont salué le rôle de la Turquie, mais ont souligné que l'accord céréalier devait maintenant être reconduit au-delà de la date limite prévue du 19 novembre.
"Avant de décider de continuer, il sera nécessaire de procéder à une évaluation", a toutefois prévenu le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Pologne a entamé la construction d'une barrière temporaire le long de sa frontière terrestre avec l'enclave russe de Kaliningrad, longue de 210 kilomètres. Le ministre de la Défense polonais Mariusz Blaszczak affirme que l'aéroport de Kaliningrad s'est ouvert à des vols du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord et redoute une attaque hybride comme celle de l'année dernière à la frontière polono-bélarusse.
Moscou avait suspendu samedi sa participation à l'accord céréalier après une attaque menée avec des drones marins contre sa flotte basée dans la rade de Sébastopol, en Crimée annexée.
L'armée russe a accusé l'Ukraine d'avoir mené cette opération, qui a touché au moins un bâtiment militaire russe, avec l'aide "d'experts britanniques" et en utilisant le couloir maritime réservé aux exportations de céréales.
La Russie a d'ailleurs convoqué jeudi l'ambassadrice britannique à Moscou afin de lui signifier que "de telles actions hostiles par le Royaume-Uni risquent de mener à une escalade de la situation qui pourrait avoir des conséquences imprévisibles et dangereuses", a déclaré la diplomatie russe dans un communiqué. Londres nie toute implication.
Face à la guerre, la Suisse a invoqué sa neutralité pour interdire à l'Allemagne d'envoyer en Ukraine les munitions de fabrication suisse destinées aux chars de défense antiaérienne que Berlin veut livrer à Kiev. À l'inverse, le parlement bulgare a décidé jeudi d'aider militairement l'Ukraine par l'envoi d'armes après des tergiversations liées à la proximité historique du pays avec la Russie.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que les frappes russes avaient endommagé 40% des installations énergétiques ukrainiennes.
Sur le terrain, les autorités séparatistes de l'est de l'Ukraine ont annoncé jeudi la libération de 107 soldats dans un nouvel échange avec Kiev, qui va récupérer de son côté le même nombre de prisonniers.
Avec AFP
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