Le PDG d'une entreprise danoise a été condamné mardi à quatre mois de prison avec sursis et deux des sociétés du groupe à près de cinq millions d'euros d'amende pour avoir violé l'embargo européen sur la Syrie en vendant du kérosène à l'armée de l'air russe.
Le tribunal d'Odense, dans le centre du Danemark, a reconnu la société Dan-Bunkering et sa maison-mère Bunker Holding, spécialisées dans le négoce de carburant, coupables d'avoir vendu à 33 reprises entre 2015 et 2017 un total de 172.000 tonnes de kérosène environ à deux entreprises russes.
Ces grandes quantités de carburant, d'une valeur de près de 90 millions d'euros, ont ensuite été livrées en Syrie, où elles ont servi aux avions de combat russes dans le pays.
Les deux sociétés danoises ont écopé au total de 34 millions de couronnes (4,6 millions d'euros) d'amende. Le PDG de Bunker Holding, Keld Demant, a lui été condamné à quatre mois de prison avec sursis.
Il est sorti du tribunal sans faire de commentaire, a constaté une journaliste de l'AFP.
Dans ce rare procès pour violation de l'embargo européen en Syrie, le parquet avait requis deux ans de prison ferme contre le dirigeant du groupe et 400 millions de couronnes d'amende.
Les avocats de l'entreprise et son dirigeant plaidaient non coupables, estimant ne pas pouvoir contrôler l'usage fait par leurs clients russes, qui n'étaient pas frappés par des sanctions.
Le tribunal d'Odense, dans le centre du Danemark, a reconnu la société Dan-Bunkering et sa maison-mère Bunker Holding, spécialisées dans le négoce de carburant, coupables d'avoir vendu à 33 reprises entre 2015 et 2017 un total de 172.000 tonnes de kérosène environ à deux entreprises russes.
Ces grandes quantités de carburant, d'une valeur de près de 90 millions d'euros, ont ensuite été livrées en Syrie, où elles ont servi aux avions de combat russes dans le pays.
Les deux sociétés danoises ont écopé au total de 34 millions de couronnes (4,6 millions d'euros) d'amende. Le PDG de Bunker Holding, Keld Demant, a lui été condamné à quatre mois de prison avec sursis.
Il est sorti du tribunal sans faire de commentaire, a constaté une journaliste de l'AFP.
Dans ce rare procès pour violation de l'embargo européen en Syrie, le parquet avait requis deux ans de prison ferme contre le dirigeant du groupe et 400 millions de couronnes d'amende.
Les avocats de l'entreprise et son dirigeant plaidaient non coupables, estimant ne pas pouvoir contrôler l'usage fait par leurs clients russes, qui n'étaient pas frappés par des sanctions.
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