À l’attaque politico-économique organisée contre le Liban et ses secteurs économiques, une nouvelle initiative voit le jour : le Mouvement international des chefs d’entreprise libanais.
Face à l’acharnement belliciste qui s’en prend aux secteurs productifs (bancaire, industriel, commercial, agricole, touristique…), en plus de la Covid, le président de RDCL World, Fouad Zmokhol, a décidé de développer son initiative, entamée il y a environ cinq ans. Plus qu’un simple rassemblement, Midel (Mouvement international des chefs d’entreprises libanais) est une union dont l’objectif est de mener un lobbying économique, politique et social de lutte contre la crise. "Il s’agit d’un grand message d’espoir, celui qui vise à dire que le secteur privé plie mais ne succombe pas. Nous nous mobilisons à travers Midel pour entreprendre un lobbying de l’économie blanche contre l’économie noire (la contrebande, financement, terrorisme…) qui commence à prendre le dessus."
C’est à travers la création de synergies avec des entreprises libanaises et étrangères, mais aussi avec des chambres de commerce à l’international, que Midel cherche à regrouper les décideurs qui œuvrent à développer leurs activités. "La période qui se présente à nous connaîtra un nombre important d’opérations de fusion-acquisition et d’alliances stratégiques, alors que le Liban a été miné dans deux de ses principaux piliers, la justice et les relations internationales. Il nous est apparu alors primordial de percer les barrières d’isolation qui s’imposent à notre économie. Aucun investisseur ne commanderait des activités dans un terrain où le pouvoir judiciaire est titubant", déclare M. Zmokhol, interrogé par *Ici Beyrouth*.
C’est dans ce sens que l’on peut comprendre les grandes lignes que se pose Midel pour définir sa vision :
- Unifier le taux de change: "Avec 7 taux de change, nous ne pourrons jamais proposer des réformes. La solution commence par une unification des taux de change, dans le cadre de la mise en place d’une plateforme officielle, légale et contrôlée."
- Entreprendre des négociations immédiates avec le Fonds monétaire international (FMI) pour une sortie de crise.
- Se diriger davantage vers des modèles BOT (Build-Operate-Transfer): "Nous ne croyons pas en une privatisation pure, qui risque d’être organisée par le même État qui a dilapidé tous les fonds."
Des accords de partenariat
Les membres de Midel se déclarent aussi favorables au plan du cabinet de conseil McKinsey, dont l’objectif est d’attirer les investissements et de renforcer les secteurs productifs. Pour financer leurs activités, ils comptent principalement sur des contributions privées. Leur action a déjà débuté par des rencontres avec des interlocuteurs libanais et internationaux.
Qui sont les principaux membres?
Le mouvement compte des milliers de membres selon Fouad Zmokhol, en comptant les accords de partenariat avec les associations libanaises et internationales. Pour n’en citer que quelques-uns:
Président: Fouad Zmokhol
Membres du conseil d’administration: Mona Bawarchi (vice-présidente), Élie Aoun (secrétaire général), Farid Dahdah (trésorier), Élie Abou Jaoudé, Riad Obegi, Émile Chaoui, Élias Doumet, Georges el-Gharib, Karim Farsoun, César Ghorayeb, Nassib Nasr.
Conseil consultatif international: Jean-Claude Chalhoub, Saïd Fakhri, Rabih Ephrem, Toni Ghorayeb, Nadim Hakim, Nabil Kettaneh, Fadi Osseirane, Fayez Rasamny, Imad Fawaz, Fadi Habib Samaha, Ronald Farra, Rony Abdel Hay, Joe Kanaan, Pierre Farah, Sawsan Wazzan Jabri, Samir Homsi, Anis Khoury, Walid Assaf, Talal Makdessi, Antoine Issa, Manal Lahoud, Ève Choueifati et Makram Farès.
Face à l’acharnement belliciste qui s’en prend aux secteurs productifs (bancaire, industriel, commercial, agricole, touristique…), en plus de la Covid, le président de RDCL World, Fouad Zmokhol, a décidé de développer son initiative, entamée il y a environ cinq ans. Plus qu’un simple rassemblement, Midel (Mouvement international des chefs d’entreprises libanais) est une union dont l’objectif est de mener un lobbying économique, politique et social de lutte contre la crise. "Il s’agit d’un grand message d’espoir, celui qui vise à dire que le secteur privé plie mais ne succombe pas. Nous nous mobilisons à travers Midel pour entreprendre un lobbying de l’économie blanche contre l’économie noire (la contrebande, financement, terrorisme…) qui commence à prendre le dessus."
C’est à travers la création de synergies avec des entreprises libanaises et étrangères, mais aussi avec des chambres de commerce à l’international, que Midel cherche à regrouper les décideurs qui œuvrent à développer leurs activités. "La période qui se présente à nous connaîtra un nombre important d’opérations de fusion-acquisition et d’alliances stratégiques, alors que le Liban a été miné dans deux de ses principaux piliers, la justice et les relations internationales. Il nous est apparu alors primordial de percer les barrières d’isolation qui s’imposent à notre économie. Aucun investisseur ne commanderait des activités dans un terrain où le pouvoir judiciaire est titubant", déclare M. Zmokhol, interrogé par *Ici Beyrouth*.
C’est dans ce sens que l’on peut comprendre les grandes lignes que se pose Midel pour définir sa vision :
- Unifier le taux de change: "Avec 7 taux de change, nous ne pourrons jamais proposer des réformes. La solution commence par une unification des taux de change, dans le cadre de la mise en place d’une plateforme officielle, légale et contrôlée."
- Entreprendre des négociations immédiates avec le Fonds monétaire international (FMI) pour une sortie de crise.
- Se diriger davantage vers des modèles BOT (Build-Operate-Transfer): "Nous ne croyons pas en une privatisation pure, qui risque d’être organisée par le même État qui a dilapidé tous les fonds."
Des accords de partenariat
Les membres de Midel se déclarent aussi favorables au plan du cabinet de conseil McKinsey, dont l’objectif est d’attirer les investissements et de renforcer les secteurs productifs. Pour financer leurs activités, ils comptent principalement sur des contributions privées. Leur action a déjà débuté par des rencontres avec des interlocuteurs libanais et internationaux.
Qui sont les principaux membres?
Le mouvement compte des milliers de membres selon Fouad Zmokhol, en comptant les accords de partenariat avec les associations libanaises et internationales. Pour n’en citer que quelques-uns:
Président: Fouad Zmokhol
Membres du conseil d’administration: Mona Bawarchi (vice-présidente), Élie Aoun (secrétaire général), Farid Dahdah (trésorier), Élie Abou Jaoudé, Riad Obegi, Émile Chaoui, Élias Doumet, Georges el-Gharib, Karim Farsoun, César Ghorayeb, Nassib Nasr.
Conseil consultatif international: Jean-Claude Chalhoub, Saïd Fakhri, Rabih Ephrem, Toni Ghorayeb, Nadim Hakim, Nabil Kettaneh, Fadi Osseirane, Fayez Rasamny, Imad Fawaz, Fadi Habib Samaha, Ronald Farra, Rony Abdel Hay, Joe Kanaan, Pierre Farah, Sawsan Wazzan Jabri, Samir Homsi, Anis Khoury, Walid Assaf, Talal Makdessi, Antoine Issa, Manal Lahoud, Ève Choueifati et Makram Farès.
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