La Corée du Nord continue à pratiquer des exécutions publiques, mais s’efforce désormais de les rendre invisibles au monde extérieur, a rapporté une organisation basée à Séoul, qui suggère que Pyongyang se soucie davantage de son image à l’étranger.
" De plus, la surveillance et le contrôle des spectateurs lors de ces événements sont resserrés pour éviter que des informations sur les exécutions publiques soient diffusées hors du pays ", ajoute-t-elle, avançant comme raison la " plus grande surveillance internationale " sur les violations des droits humains en Corée du Nord.
La Corée du Nord est accusée depuis longtemps de pratiquer des exécutions publiques afin de soumettre la population par la terreur. Kim Jong Un a même fait mettre à mort plusieurs de ses proches conseillers, notamment son puissant oncle Jang Song Thaek en 2013.
La Corée du Nord nie ces accusations, qu’elle qualifie de mensonges propagés par les transfuges, et affirme respecter les droits de l’Homme. Le pays ne publie aucune statistique sur la peine de mort.
Sur les 23 exécutions rapportées par TJWG, 21 ont eu lieu par fusillade et les deux autres par pendaison. Elles se sont souvent déroulées devant des centaines de spectateurs, et les familles des condamnés étaient forcées d’y assister.
Sept des personnes mises à mort avaient été condamnées pour avoir distribué ou regardé des vidéos en provenance de Corée du Sud, strictement interdites par le régime.
AFP
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