Cette désignation demeure "à l'étude", a indiqué jeudi le coordinateur du contre-terrorisme du département d'Etat américain, John Godfrey, à l'occasion de la publication d'un rapport annuel sur le terrorisme.
Ce document aborde uniquement les autres pays de cette liste - Iran, Corée du Nord et Syrie - dans une section sur les événements de 2020 en lien avec cette désignation.
Dans une lettre au président Biden, 114 membres démocrates du Congrès ont souligné que Cuba avait été retirée de cette liste en 2015 par l'administration Obama après un "examen exhaustif", et ont jugé que l'administration Trump n'avait apporté aucun fait nouveau.
S'ils s'inquiètent de la répression récente de manifestations à Cuba, les élus assurent que les droits humains sont "mieux servis par un engagement basé sur des principes, plutôt que par une isolation unilatérale" de l'île.
L'administration Trump avait invoqué, pour justifier sa décision, le refus de La Havane d'extrader vers la Colombie des membres de l'Armée de libération nationale (ELN) après un attentat meurtrier en janvier 2019.
Des personnes recherchées par les Etats-Unis sont également réfugiées à Cuba, dont Assata Shakur, membre de l'Armée de libération des Noirs et accusée d'avoir tué un policier en 1973.
Outre Cuba, le rapport du département d'Etat s'inquiète toujours de la puissance du groupe Etat islamique (EI) qui, malgré sa défaite territoriale en Syrie et en Irak, a tué en 2020 près de 5.000 personnes en Afrique de l'Ouest, selon le texte.
Pour la première fois, ce rapport évoque également la violence des adeptes du suprémacisme blanc. Citant des données du Conseil de sécurité de l'ONU, le texte fait état d'une augmentation de 320% sur 5 ans du terrorisme d'extrême droite, et affirme que les suprémacistes blancs basés aux Etats-Unis sont devenus plus actifs à l'étranger.
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