L’ex-président de la République Michel Aoun a qualifié la convocation du Conseil des ministres à une réunion lundi de «violation constitutionnelle qui révèle l’intention du Premier ministre sortant Najib Mikati de s’accaparer du pouvoir ».
Dans un communiqué dimanche, le bureau de presse de M. Aoun indique : «Le Premier ministre sortant a révélé, une fois de plus, par sa convocation à une séance gouvernementale lundi, les vraies raisons qui l'ont poussé à s'abstenir, pendant cinq mois consécutifs, de former le gouvernement qu'il était chargé de former ». En faisant cela, M. Mikati tentait, selon le communiqué, «d'accaparer le pouvoir et d'imposer sa volonté aux Libanais en violation des dispositions de la Constitution, des coutumes et du Pacte national ».
« Le prétexte de satisfaire les besoins hospitaliers, sanitaires et sociaux mentionnés par le Premier ministre sortant dans l'ordre du jour de la séance qu'il a convoquée, ne justifie pas sa décision », ajoute M. Aoun. « Cette démarche constitue un précédent dans la vie nationale libanaise », et pourrait avoir des « répercussions sur la stabilité politique au Liban », poursuit-il.
L’ex-chef de l’Etat « met en garde contre les possibles conséquences de cette violation de la Constitution et du Pacte » et « appelle les ministres à adopter une position unifiée qui empêche de s'écarter des dispositions de la Constitution qui définissent clairement le rôle des gouvernements d’expédition des affaires courantes ».
« Toute jurisprudence à cet égard est un violation flagrante des principes et constantes établis par le document d'entente nationale et consacrés par la Constitution », conclut M. Aoun.
Dans un communiqué dimanche, le bureau de presse de M. Aoun indique : «Le Premier ministre sortant a révélé, une fois de plus, par sa convocation à une séance gouvernementale lundi, les vraies raisons qui l'ont poussé à s'abstenir, pendant cinq mois consécutifs, de former le gouvernement qu'il était chargé de former ». En faisant cela, M. Mikati tentait, selon le communiqué, «d'accaparer le pouvoir et d'imposer sa volonté aux Libanais en violation des dispositions de la Constitution, des coutumes et du Pacte national ».
« Le prétexte de satisfaire les besoins hospitaliers, sanitaires et sociaux mentionnés par le Premier ministre sortant dans l'ordre du jour de la séance qu'il a convoquée, ne justifie pas sa décision », ajoute M. Aoun. « Cette démarche constitue un précédent dans la vie nationale libanaise », et pourrait avoir des « répercussions sur la stabilité politique au Liban », poursuit-il.
L’ex-chef de l’Etat « met en garde contre les possibles conséquences de cette violation de la Constitution et du Pacte » et « appelle les ministres à adopter une position unifiée qui empêche de s'écarter des dispositions de la Constitution qui définissent clairement le rôle des gouvernements d’expédition des affaires courantes ».
« Toute jurisprudence à cet égard est un violation flagrante des principes et constantes établis par le document d'entente nationale et consacrés par la Constitution », conclut M. Aoun.
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